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Le Quotidien N° 633 du 12/11/2012

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Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique : La réunion préparatoire des experts à Ouagadougou
Publié le samedi 17 novembre 2012   |  Le Quotidien


Djibril
© Autre presse
Djibril Bassolé, chef de la diplomatie Burkinabè
Ministre burkinabè des Affaires étrangères.


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En 2013 se tiendra pour la cinquième fois la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique dans le pays du soleil levant. D’ores et déjà, du 15 au 17 novembre 2012, Ouagadougou abrite la réunion préparatoire de ce grand rendez-vous du dialogue politique entre le Japon et l’Afrique dirigée par des experts de haut niveau. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre a eu lieu le 15 novembre en présence d’une forte délégation nipponne et des représentants des structures co-organisatrices que sont l’Union africaine (UA), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et du chef de la diplomatie Burkinabè, Djibril Y. Bassolé.

Après la 4e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique qui s’est tenue du 28 au 30 mai 2008 à Yokohama au Japon, c’est la 5e rencontre du genre qui est en préparation à Ouagadougou du 15 au 17 novembre 2012. Cette rencontre des experts à Ouagadougou jette les bases du TICAD V (appellation anglaise de la conférence) qui aura lieu en 2013 au Japon. Pendant trois jours, les experts vont examiner le bilan rétrospectif de la TICAD IV qui était axé sur l’accélération de la croissance, l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement, la consolidation de la paix et de la bonne gouvernance sans pourtant omettre les questions environnementales. Initiée en 1991, la TICAD a réussi à être le creuset du développement de l’Afrique en 15 années d’existence. Le Burkina Faso s’est engagé à travers la participation continue de son président aux quatre sessions de la TICAD qui se sont tenues respectivement en 1993, en 1998, en 2003 et en 2008.

Cela s’est traduit par la mise en œuvre par le pays du soleil levant de plusieurs projets dans divers domaines au Burkina. Parmi les réalisations, on dénombre entre autres la construction d’infrastructures éducatives comme l’Ecole nationale des enseignants du primaire à Dori, le programme de lutte contre le paludisme, le projet de gestion participative et durable dans la province de la Comoé de 2007 à 2012 et le projet ‘’cool earth’’. La représentante de l’Union africaine, Kadija R. Masri, a d’emblée salué ce partenariat stratégique et fructueux pour le développement de l’Afrique. Elle a laissé entendre que le processus TICAD a servi de cadre de dialogue politique et a contribué à booster les secteurs du tourisme, du renforcement de capacités, minières et du développement industriel. Quant au japonais Fumio Shimizu, directeur du bureau Moyen-Orient et d’Afrique au ministère des Affaires étrangères du Japon, il s’est réjoui des acquis du processus TICAD après une quinzaine d’années. Selon lui, la TICAD a réussi à inciter la communauté internationale à prendre à bras le corps le problème du développement de l’Afrique. A en croire celui-ci, en dépit des acquis, d’énormes défis restent à relever, parmi lesquels le problème de la pauvreté. Il a réitéré l’engagement de son pays à poursuivre ses efforts à travers le processus de la TICAD en vue de réduire considérablement la pauvreté en Afrique. Le chef de la diplomatie burkinabè, Djibril Bassolé, a expliqué que l’intégration des Etats était aussi nécessaire que celle des peuples. C’est pourquoi, il a invité les participants à s’inspirer de l’exemple du Japon en la matière. ‘’ Nous avons besoin d’imprimer l’exemple de ténacité et de courage du peuple japonais qui a su conduire son développement dans un esprit de discipline en dépit des chocs endogènes comme le séisme’’, a indiqué le ministre burkinabè. Tout en saluant le soutien du Japon au Burkina qui s’est matérialisé récemment par le parrainage du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), Djibril Bassolé a exhorté les participants à la rencontre préparatoire de la TICAD V à des échanges fructueux

Par Soumoubienkô Roland KI

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