Crise malienne : L’Union africaine soutient la médiation de la CEDEAO #aOuaga

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Crise malienne : L’Union africaine soutient la médiation de la CEDEAO

Publié le vendredi 16 novembre 2012 | Sidwaya

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Réunion Extraordinaire du Conseil de Médiation et de Sécurité de la CEDEAO : Travaux préparatoire des Ministres de la CEDEAO sur la Situation au Mali.
Vendredi 9 aout 2012. Transcorp Hilton Hôtel d’Abuja. Les Ministres de la CEDEAO se sont retrouvés pour plancher sur la situation au Nord Mali et faire le point sur la transition en Guinée Bissau.

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France 24 - 14/11/2012

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Crise malienne 2012

Le président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience, le jeudi 15 novembre 2012, le haut-représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya. Celui-ci est venu apporter le soutien de l’UA à la CEDEAO et à la médiation du président Compaoré, qui prône le dialogue, dans la résolution de la crise malienne.

Après plus d’une heure d’entretien avec le président du Faso, le 15 novembre 2012 à Ouagadougou, le haut représentant de l’Union africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, l’ancien président du Burundi, Pierre Buyoya, a dit être venu avec des bonnes nouvelles pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la résolution de la crise malienne : « je suis venu porter au président du Faso, Blaise Compaoré, le message de la présidente de la Commission, pour dire que l’UA soutient la CEDEAO et son médiateur, dans la crise malienne et qu’elle fera tout son possible pour appuyer les efforts qui sont fournis pour aider les Maliens à sortir de la crise », a-t-il confié .

Selon M. Buyoya, l’UA appuie la CEDEAO dans le processus de dialogue qui est mené par le président du Faso. « Il est question que l’UA apporte tout son soutien au président du Faso. Vous savez que la CEDEAO s’est fortement investie, le Burkina Faso aussi », a relevé Pierre Buyoya. Il a aussi souligné avoir échangé avec le médiateur dans la crise malienne, de ce que les autres pays d’Afrique, non membres de la CEDEAO, pourraient faire pour aider les efforts, au niveau régional.

A propos de la mise en place d’un cadre de dialogue du côté de Bamako pour faciliter les négociations, le haut -représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, a dit avoir discuté de cette question avec le président Compaoré, en reconnaissant que « c’est une urgence d’avoir ce cadre de concertation ». En tous les cas, Pierre Buyoya a affirmé qu’au sommet de la CEDEAO à Abuja, le président intérimaire du Mali, Dioncounda Traoré, avait annoncé que des assises nationales auront lieu très prochainement et qu’aussitôt après, le comité de négociation sera mis en place.

« Nous attendons tous donc, avec impatience, que cela soit fait, parce que c’est un élément important. Le médiateur ne peut pas avancer s’il n’y a pas, au moins, deux parties à la table des négociations », a-t-il déclaré.

Concernant la déclaration de Ansar Dine d’abandonner la charia, Pierre Buyoya s’est montré optimiste : « Nous allons dans la bonne direction. Maintenant, c’est à la table de négociation qu’on verra si cette déclaration est réelle. Sinon, elle rencontre la position de la Communauté internationale, de l’UA, en particulier ». Le haut-représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel pense qu’il faut négocier avec les groupes, les mouvements armés, les Maliens qui acceptent le principe d’unité nationale, de l’intégrité territoriale, mais aussi de la laïcité de l’Etat.

Nommé le 25 octobre 2012 au poste de haut-représentant de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel, Pierre Buyoya est déjà en action.

C’est après Bamako où il est allé s’entretenir avec les acteurs de terrain, qu’il est venu échanger, avec le président du Faso, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne.

Ali TRAORE
traore_ali2005@yahoo.fr

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