Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Editorial
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles
  • Prix GALIAN 2014 : Le Comité national d’organisation installé
    Service d’Information du Gouvernement - 14/5/2014
  • Compte rendu du Conseil des ministres du 7 mai 2014
    Service d’Information du Gouvernement - 8/5/2014
  • Chronique du gouvernement : les enjeux du dialogue social pour la SCADD
    Service d’Information du Gouvernement - 7/5/2014
  • Compte rendu du Conseil des ministres du 30 avril 2014
    Service d’Information du Gouvernement - 1/4/2014
  • Offres énergétiques de la SONABEL : des projets solaires et d’interconnexions pour relever les défis
    Service d’Information du Gouvernement - 29/4/2014
  • Tous les articles d'actualités


    Comment

    Editorial

    Consommation en électricité en temps de pointe : un besoin moyen de 217 MW pour une capacité moyenne de 196 MW
    Publié le mercredi 14 mai 2014   |  Service d’Information du Gouvernement


    Un
    © Autre presse par DR
    Un pylône de transport d`électricité


     Vos outils




     Vidéos

     Dans le dossier

    La consommation en électricité au Burkina Faso augmente de plus de 13% par an. Le réseau interconnecté de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL) a aujourd’hui une capacité moyenne de 177 MW pour l’ensemble de son réseau interconnecté (plus l’énergie importée) pour une demande moyenne de 197 MW en temps normal et de 217MW en période de pointe (mars, avril et mai). Cette année la période de pointe s’est située au mois d’Avril avec une forte demande de 225MW.


    Au mois d’avril la SONABEL devrait avoir fini les opérations de maintenance de ses groupes électrogènes afin de disposer de toutes ses capacités de production pour gérer la saison chaude. Dans le même temps, les trois groupes thermiques de la 3e phase de Komsilga devraient entrer en service. Ce qui va donner une capacité moyenne de 196MW pour l’ensemble du réseau interconnecté y compris les importations de la Côte d’Ivoire qui varient entre 50 et 80MW. Pour des besoins moyens de consommation de 217 MW, le consommateur n’est pas à l’abri des désagréments liés aux délestages avec un déficit énergétique pouvant atteindre 21 MW de profondeur pendant la période de pointe de cette année 2014. Toutefois, en cas de défaillance importante de l’une des deux sources d’approvisionnement à savoir le parc de production de la SONABEL et les sources d’importation d’énergie, le déficit pourrait entrainer un rationnement plus important de la fourniture d’électricité.

    Dans tous les cas, il est demandé aux consommateurs d’avoir des réflexes d’économie d’énergie dans les services et les foyers.

    Les projets de renforcement des capacités de production de la SONABEL.

    Pour permettre de planifier les actions à mener en vue de faire face efficacement aux défis du secteur, deux études ont été réalisées avec le concours des partenaires techniques et financiers ; « le Schéma Directeur d’Electrification du Burkina à l’horizon 2030″ et « les Schémas d’Investissement de la SONABEL et leurs implications tarifaires ».

    Ces études ont fait une prévision de l’évolution de la demande d’énergie électrique et défini ensuite les investissements requis pour y faire face. Il en ressort un besoin de renforcement des capacités de production nationale pour une puissance cumulée de 750 MW, la réalisation d’interconnexions électriques avec les pays de la sous-région pour importer environ 400 MW sur la période 2015 – 2030 et l’ajustement des tarifs de vente pour que la SONABEL puisse maintenir sa santé financière.

    La situation des projets à l’horizon 2019 dans cette optique de renforcement de l’offre d’énergie électrique se présente comme suit : les projets de construction de centrales thermiques et solaires et les projets d’interconnexion. Cette chronique va aborder les projets de construction de centrales thermiques.

    Suivant les recommandations du schéma directeur d’électrification du Burkina, il a été retenu de créer de nouvelles centrales thermiques.

    1. La Centrale Ouaga Est

    Elle est prévue pour être construite dans la banlieue Est de la ville de Ouagadougou pour une capacité totale de 150 mégawatts, en trois tranches de 50 MW chacune.

    Le coût de la première tranche du projet est estimé à 70 milliards de FCFA. La Banque Islamique de Développement (BID) a manifesté sa disponibilité à participer au financement de cette tranche.

    2. La Centrale de Donsin

    Une nouvelle capacité est prévue être développée dans la partie nord-ouest de la ville de Ouagadougou ; pour prendre en compte la nécessité de sécuriser l’alimentation électrique du nouvel aéroport de Ouagadougou. Il a été retenu en plus de développer dans les environs de la nouvelle zone aéroportuaire, une centrale pouvant recevoir à terme une capacité totale de 150 MW.

    La réalisation de cette centrale nécessitera la mobilisation sur la période 2014-2019 de 153 milliards de FCFA, dont 51 milliards de FCFA pour la première phase de 50 MW à partir de 2014.

    3. Les Centrales thermiques des Pôles Régionaux de Croissance

    Afin de sécuriser l’alimentation électrique des localités de l’intérieur raccordées au Réseau National Interconnecté (RNI), il a été retenu de développer des « Pôles Régionaux de production » à Fada N’Gourma, Dori, Ouahigouya, Dédougou et Gaoua. Pour le renforcement des capacités actuelles de production de ces pôles, un financement a été obtenu auprès de la Banque Mondiale dans le cadre du Projet d’Appui au Secteur de l’Electricité (PASEL) pour la mise en place de groupes thermiques diesel d’une puissance totale de 15 MW à Ouahigouya et à Fada N’Gourma. Pour les trois pôles restants à savoir Dédougou (10 MW), Dori (3,75 MW) et Gaoua (3,75 MW), le financement est à rechercher.

    4. Recrutement d’un producteur indépendant

    Afin de faire participer le privé au financement des ouvrages de production d’énergie, compte tenu de l’ampleur des besoins en la matière, le Ministère des Mines et de l’Energie a été autorisé à recruter un Producteur Indépendant d’Electricité (PIE) pour construire une centrale de 70 à 100 MW à Ouagadougou. Un premier appel d’offres lancé à cet effet a été déclaré infructueux à l’issue de l’examen des offres reçues. Une reprise du dossier est en cours pour un lancement des avis d’appel d’offres au début du second semestre de 2014. A ces projets il faut ajouter les prévisions d’interconnexions d’une capacité de 400 MW pour la période 2015-2023 et les projets de centrales solaires en cours de 67 MW au total.


    Ministère des Mines et de l’Energie/MME

     Commentaires