Le ministre de la communication dans des médias privés : Radio Jam, le quotidien Le Soir et radio/TV Maria, en un après-midi #aOuaga

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Le ministre de la communication dans des médias privés : Radio Jam, le quotidien Le Soir et radio/TV Maria, en un après-midi

Publié le mercredi 14 mai 2014 | Sidwaya

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Alain Edouard Traoré, le ministre de la Communication

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- 20/3/2014

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Presse et médias 2014

e ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a effectué une visite de terrain dans trois médias privés, le 13 mai 2014 à Ouagadougou, pour y toucher du doigt les conditions de travail.

Près de 4 heures d’horloge, c’est le temps qu’a duré la tournée du ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré qui l’a conduit à la radio Jam, au quotidien Le Soir et à la radio et télévision Maria, dans l’après-midi du 13 mai 2014. Il est 15 heures 30 minutes quand la délégation est arrivée dans les locaux de radio Jam. Le directeur de la radio Jam, Claver Yaméogo, et son personnel ont accueilli ‘’chaleureusement’’ la délégation, à travers des messages de paix et de bienvenue. « C’est un honneur de vous accueillir dans nos locaux, que Dieu vous bénisse ! », a dit M. Yaméogo. Avec lui, le ministre a pu découvrir la radio, les animateurs qui y travaillent. Il a eu droit à une petite histoire sur les conditions de création de radio Jam et ses ambitions. Ainsi, le promoteur a décliné sa préoccupation particulière qui est la création d’une télévision qui pourrait faire voir ce que la radio fait entendre. A cette préoccupation, Alain Edouard Traoré a promis de plaider pour que cette doléance trouve satisfaction. Avant de clore cette première étape de sa tournée, le ministre Traoré a livré ses impressions dans le livre d’or. « Ce fut un plaisir et une émotion pour moi de découvrir cette radio que j’écoute chaque jour, notamment son enseignement et sa spiritualité. J’encourage le premier responsable et tout le personnel à continuer dans la même dynamique », a-t-il écrit. Après la radio Jam, le cap a été mis sur le quotidien Le Soir. Là-bas, c’est le directeur de publication, Lookmann Sawadogo, qui a accueilli les hôtes. Un entretien d’environ 40 minutes a permis au ministre de prendre connaissance des difficultés que rencontre Le Soir dans sa mission quotidienne, depuis sa création en janvier 2012. Il a soulevé un certain nombre de problèmes, en l’occurrence l’accès à la publicité, surtout la publicité étatique, l’allègement de la fiscalité, les difficultés de recouvrement, surtout auprès des démembrements de l’Etat. « Nous souhaitons qu’il y ait plus de collaboration entre nous et le Service d’information du gouvernement (SIG). Aussi, nous demandons que la dépénalisation des délits de presse soit une réalité au Burkina Faso », a confié le directeur de publication. Avant de traduire toute sa gratitude et sa joie d’accueillir dans ses locaux, le ministre de la Communication.

Connaître les problèmes pour mieux les résoudre

De son côté, Alain Edouard Traoré a exposé la politique du gouvernement en matière de Communication au Burkina Faso. Il a souligné que l’objectif premier de cette visite est de trouver les moyens nécessaires pour venir à bout des problèmes des médias privés. Il s’est engagé à mettre des bouchées doubles pour que des solutions appropriées soient trouvées. Il a émis son souhait de créer un club de presse qui devra permettre aux journalistes de travailler en parfaite symbiose avec le SIG. En plus de ce projet, il a dit projeter la création d’un fonds d’appui aux médias privés pour pallier les problèmes de dotation financière. Pour ce qui est de la dépénalisation, M. Traoré a laissé entendre qu’il adhère à cette requête des journalistes. « Concernant la publicité, nous sommes en train de travailler à trouver le bon bout étant donné que la publicité n’est pas gérée par une entité unique », a ajouté le ministre. Il a, par la suite, inscrit dans le livre d’or, un message d’encouragement et de persévérance à l’endroit de tout le personnel du journal. Après cette étape, la délégation s’est rendue à la radio et télévision Maria. Dans les locaux de ce média confessionnel, avant toute chose, Alain Edouard Traoré et sa délégation se sont inclinés sur la statue de la Vierge Marie, question d’implorer ses bénédictions à travers de brefs cantiques et louanges. Ensuite, place a été faite à la visite, à commencer par la radio. Avec le prêtre- directeur par intérim, Christian Sorgho, le ministre à découvert les conditions de travail des agents. Puis, à quelques mètres, dans la même enceinte, la télévision Maria qui a été présentée par la directrice, sœur Rachelle Zongo. A l’entendre, le média rencontre de nombreuses difficultés. Les plus saillants sont entre autres, le manque de matériels pour l’émission et la production, la limite des ressources financières. L’occasion faisant le larron, Sœur Rachelle Zongo a demandé au ministre de plaider en leur faveur pour alléger les redevances de la radio et de la télévision au niveau du Bureau burkinabè des droits d’auteur (BBDA) et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Cette dette qui remonte à 5 millions 400 mille francs CFA empêcherait le bon fonctionnement de l’organe, d’autant plus que son statut de média confessionnel ne lui permet pas de générer suffisamment de ressources. « Nous sommes heureux de cette visite, puisse la Vierge Marie vous soutenir dans votre mission de communication », a déclaré Sœur Zongo. En bon pèlerin, l’hôte du jour a encore encouragé les agents et l’administration pour le travail de sensibilisation et d’évangélisation qui est fait à travers ce média. « Je prends bonne note parce que notre volonté, c’est de mener des actions qui correspondent à vos doléances. Pour les questions de dette, je verrai avec les structures de régulation et ensemble, nous essaierons de trouver une solution », a rassuré Alain Edouard Traoré. Il a ainsi appelé les responsables de l’organe à s’impliquer davantage pour que la sensibilisation se poursuive afin que les messages de paix soient entendus de tous les auditeurs et téléspectateurs.

Gaspard BAYALA
gaspardbayala@yahoo.fr

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