Vers l’élimination des discriminations à l’égard des femmes au Burkina Faso #aOuaga

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Vers l’élimination des discriminations à l’égard des femmes au Burkina Faso

Publié le mardi 13 mai 2014 | Agence de Presse Africaine

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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a échangé avec des délégués des femmes du Burkina le 6 mars 2014 à Banfora dans le cadre du 4e Forum national des femmes du Burkina

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Le Burkina Faso ambitionne d’éradiquer les formes de discriminations à l’égard des femmes, a-t-on appris auprès du ministère en charge de la Promotion de la femme et du genre qui organise depuis lundi, une série d’ateliers à Ouagadougou sur le sujet.

Les ateliers de concertation qui se déroulent jusqu'au 23 mai prochain, visent la mise en œuvre des plans d'actions genre 2013-2015 des ministères et institutions.

Les concertations devraient permettre la mise à jour des plans d'actions des ministères et institutions en tenant compte des nouvelles missions, des attributions et des domaines prioritaires couverts par les ministères.

Lors des rencontres, les ministères et institutions présenteront au ministère en charge de la promotion de la femme, les actions menées en faveur du genre durant l'année 2013-2014 et celles en vue pour 2014-2015.

Il s'agira, entre autres, de corriger les insuffisances constatées, d'identifier les contraintes liées au financement des activités genre au sein des ministères et institutions, de définir les rôles des différents ministères, etc.

Il est attendu des travaux, des propositions et recommandations pour mieux orienter les actions, une définition claire du rôle du ministère de la promotion du genre et des autres ministères dans la réalisation des plans d'actions, une identification des principales contraintes de financement et des activités genre 2013-2015.

Le Burkina Faso a ratifié, depuis 1984, la convention pour l'élimination de toutes les formes de discriminations à l'égard des femmes.

De ce fait, le pays a entrepris de multiples actions afin de mettre un terme aux pratiques socioculturelles discriminatoires qui empêchent la participation des femmes aux efforts de développement national et qui constituent un obstacle à leur plein épanouissement.

C'est dans ce sens qu'un ministère chargé de la promotion de la femme a vu le jour en 1997.

Cependant, le constat est que, dans le secteur public comme dans le privé, des inégalités existent en matière d'attribution de postes de responsabilité entre hommes et femmes.

En effet, l'on constate que les femmes (52% de la population burkinabè) occupent peu de grands postes de responsabilités qu'ils soient nominatifs ou électifs.

En guise d'illustration, le pays compte seulement cinq ministres femmes sur une trentaine de membres de gouvernement et 17 maires femmes contre près de 350 maires hommes.

ALK/cat/APA

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