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Journée de l’Europe: sous le signe d’un partenariat "complet" avec l’Afrique
Publié le mardi 13 mai 2014   |  FasoZine


M.
© Autre presse par DR
M. Alain Holleville, l’ambassadeur, chef de délégation de la Commission européenne ,


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A l’occasion de la célébration de la journée de l’Europe au Burkina Faso, l’Ambassadeur Alain Holleville, chef de délégation de l’Union européenne (UE), a donné une réception en honneur aux autorités politico administratives du Burkina Faso. C’était le vendredi 9 mai 2014 à sa résidence à Ouagadougou.

C’est le 9 mai 1950 que l’Allemagne et la France se sont engagés dans une initiative inattendue pour des pays qui étaient en guerre quelques années auparavant, en mettant en commun le charbon et l’acier, le marché commun et la communauté européenne. Ce qui constituait les bases de l’Europe. A la fois historique et symbolique, cette initiative des deux puissances a aussi une dimension psychologique car selon l’ambassadeur Alain Holleville, « il s’agit d’affirmer une identité européenne».

Le diplomate constate qu’il « il y a une communauté de valeur de référence et c’est ce que l’Union essaye de porter ». A l’occasion de la réception qu’il a offerte à sa résidence, M. Holleville est revenu sur les acquis de l’UE, l’aide portée aux communautés africaines et surtout la volonté de celle-ci à « œuvrer pour un partenariat aussi complet que possible».

«Depuis quelques années, les Etats membres de l’Union européenne ont acquis une nouvelle dimension politique sur la scène internationale, ce qui se décline au Burkina Faso et dans les Etats sahélo-sahariens qui connaissent de nombreuses atteintes à sa sécurité et à sa stabilité », dira-t-il. Toute chose qui, selon le diplomate, ont conduit les européens à penser qu’il fallait avoir une approche intégrée en termes de développement et de sécurité. «C’est ce qui a conduit l’Union à mettre en place une stratégie particulière qui bénéficie à quelques pays de la sous-région dont le Burkina Faso qui vient d’entrer dans cette stratégie», ajoute-il.

Présents à cette cérémonie, des personnalités burkinabè, notamment le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, les ministres de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembemba, Mahama Zoungrana de l’agriculture, ont été unanimes à reconnaitre que l’UE reste et demeure un «partenaire stratégique» pour l’Afrique. Surtout quant on sait qu’à travers le mécanisme de soutien, notamment le Fond européen de développement, les européens se sont engagé pour les années à venir, à mettre sur la table une somme d’au moins 400 milliards de FCFA pour le Burkina Faso et à peu près le double pour l’Afrique de l’Ouest.

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