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Sidwaya N° 7661 du 9/5/2014

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Examens: 2014 59 983 candidats à l’assaut du Baccalauréat
Publié le samedi 10 mai 2014   |  Sidwaya


BEPC
© aOuaga.com par Séni Dabo
BEPC et Bac 2014 : plus de 244 000 candidats dans les starting-blocks
Jeudi 8 mai 2014. Ouagadougou. Hôtel Azalai. Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, Moussa Ouattara, a rencontré les journalistes autour d`un petit déjeuner pour évoquer les examens scolaires de la session 2014


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Le Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) a organisé un déjeuner de presse, le 8 mai 2014, à Ouagadougou. A l’occasion, les journalistes ont été informés des préparatifs des examens, session 2014.

Les examens du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), le Brevet d’étude professionnelle (BEP) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) se dérouleront sur toute l’étendue du territoire nationale, du 3 juin au 2 juillet 2014. Pour ce qui est du Baccalauréat, la session normale se tiendra du 19 juin au 5 juillet 2014. Ces informations ont été données aux journalistes, le 8 mai 2014, lors d’un déjeuner de presse organisé par le Ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS). En ce qui concerne le BEPC, le BEP et le CAP, organisé par l’Office central des examens et concours du secondaire (OCECOS), 198 984 candidats ont été recensés cette année contre 157 723 en 2013. A cette session, 308 jurys seront informatisés sur un total de 495. Cela a été fait à dessein selon le ministre Moussa Ouattara, afin de remettre des procès-verbaux manuels à ces jurys en cas d’éventuel blocage du logiciel. Au plan financier, il est ressorti que le budget des examens et concours est évalué à 3 596 981 276 F CFA contre une dotation de 3 176 009 000 F CFA, soit un taux d’accroissement de 13,25%. « Les spécialités des examens de l’enseignement technique et professionnel de cette session sont au nombre de 45 contre 44 en 2013. Celles-ci se répartissent comme suit : 10 spécialités aux BEP commerciaux et 16 aux industriels. 4 et 15 pour les CAP commerciaux et industriels », a expliqué Pr. Ouattara. Il a ajouté que les activités entrant dans le cadre des examens de la session 2014 se déroulent normalement avec les épreuves d’Education physique et sportive (EPS) qui ont débuté le 2 mai. Quant au Baccalauréat, 59 983 candidats iront à l’assaut de ce premier diplôme universitaire contre 54 832 en 2013, soit un taux de progression de 9,39%. Les 241 jurys seront logés dans 112 centres de composition sur toute l’étendue du territoire nationale. A ce niveau, Moussa Ouattara a indiqué que le budget prévisionnel a été arrêté à la somme de 2 384 727 270 F CFA contre 2 041 369 000 F CFA en 2013, ce qui représente un taux d’accroissement de 16,8%. Les candidats des pays membres de l’Union économique et monétaire Ouest-africaine (UEMOA) déboursent 15 000 F CFA comme frais d’inscription et 30 000 F CFA pour ceux qui sont hors-UEMOA.

Des insuffisances budgétaires

Sur l’organisation de ces deux séries d’examens, le premier responsable du MESS a relevé le manque de ressources financières suffisantes. Toute chose qui selon ses dires, n’entache pas pour autant la bonne tenue et dans les bons délais ces compositions. Cependant, Pr. Moussa Ouattara a soutenu que pour les examens de l’OCECOS, le déficit s’élève à 370 000 000 F CFA et pour l’Office du Baccalauréat, 345 000 000 F CFA. Par ailleurs, il a informé les hommes des médias sur les particularités du Baccalauréat cette année, qui sont entre autres, l’ouverture d’une nouvelle série de Baccalauréat professionnel option agriculture, l’expérimentation du découpage des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso en zones pour rapprocher les candidats de leur centre de composition. S’ajoutent à ces innovations, la supervision des épreuves d’EPS par des encadreurs pédagogiques et la poursuite et l’amélioration de l’informatisation de la gestion des jurys. Les journalistes se sont essentiellement intéressés aux questions de fraude, de la nouvelle série de Baccalauréat, des pièces à fournir afin d’avoir accès à la salle de composition, d’éventuelles grèves des syndicats qui pourraient bouleverser le programme établi et le nombre de bacheliers qui va crescendo tandis que le problème de locaux se pose. A ces interrogations, en l’occurrence, la fraude et la grève, le ministre a d’abord dit qu’il a instruit ses techniciens de suivre le logiciel pas à pas pour éviter que la nouvelle série du Baccalauréat ne rencontre pas des difficultés. « Concernant les grèves des syndicats, le dialogue se poursuit et j’ai bonne foi que nos examens se dérouleront sans problème », a laissé entendre Pr. Ouattara. Tour à tour, le directeur de l’OCECOS, Richard Guillaume Toni et le président de l’Office du baccalauréat, Constant Sawadogo ont rassuré les reporters quant aux mesures sécuritaires mises en place pour la bonne marche de ces examens. Ils ont tous exhorté les candidats et toutes les personnes impliquées dans ces examens à faire usage de bon sens et se départir de tout acte de fraude. C’est pourquoi, ils ont souhaité que les élèves se préparent bien afin que les résultats soient probants pour cette session.

Gaspard BAYALA
gaspardbayala@yahoo.fr

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