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Sidwaya N° 7660 du 8/5/2014

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Infrastructures dans les Hauts-Bassins : la digue de l’axe Banankélédaga-Desso risque de céder
Publié le jeudi 8 mai 2014   |  Sidwaya




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Le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, le Dr Alfred Sanou a visité, mardi 6 mai 2014, deux infrastructures qui constituent des menaces pour des populations de la région. Il s’agit de la digue sur l’axe Banankélédaga-Desso dans la commune rurale de Bama, et du caniveau longeant la rue du général Baba Sy, au secteur n°10 de Bobo-Dioulasso.

Une digue sur le point de céder, un caniveau dans lequel stagnent des eaux usées et où baignent des ordures ménagères, et tout cela à proximité des maisons d’habitation. C’est le triste constat fait par le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, le Dr Alfred Sanou, le mardi 6 avril 2014, lors d’une sortie de terrain, d’une part sur l’axe Banankélédaga-Desso, dans la commune rurale de Bama et d’autre part, sur la rue du général Baba Sy, au secteur n°10 de Bobo-Dioulasso (Accart-ville). Selon le Dr Sanou, si rien n’est fait, le village de Desso et quelques autres risquent d’être coupés de Banankélédaga, voire de Bobo-Dioulasso pendant cette saison des pluies. De plus, les populations du secteur n°10 de Sya à proximité du caniveau d’évacuation des eaux de la rue du général Baba Sy, courent un risque d’inondation pendant l’hivernage. Selon lui, il est vrai que la voie a été bitumée par la mairie et le Conseil régional, mais la réalisation des caniveaux ne donne pas satisfaction. A l’entendre, il y a urgence à trouver des solutions à ces différents problèmes. Déplorant qu’il y ait eu trois morts au niveau du radier lors la précédente saison des pluies, il a laissé entendre qu’«il ne faut pas que cela se reproduise cette année, surtout que le radier est complètement parti. C’est pourquoi nous sommes venus avec les techniciens en la matière, notamment le directeur régional des infrastructures». Le Dr Sanou a fait savoir que le Conseil régional peut supporter le coût d’un aménagement d’urgence de la digue.

Un dalot pour protéger les populations

Toutefois, à long terme, a-t-il déclaré, il faut construire un ouvrage définitif, notamment un dalot afin d’éviter les interventions à chaque fois. Même son de cloche chez le directeur régional des infrastructures des Hauts-Bassins, Benjamin Ouédraogo. M. Ouédraogo a indiqué que pour une infrastructure de longue durée, une étude de sol est nécessaire dans le but de savoir le type d’ouvrage approprié. Mais pour l’urgence, il propose la réparation immédiate de la digue afin d’assurer la continuité du trafic sur l’axe Banankélédaga-Desso. Le travail, selon lui, consiste à rattraper la digue dans ses limites, c’est-à-dire à faire du béton et des enrochements afin de rétablir la largeur qui est partie. «Cette solution ne peut tenir que le temps d’une saison des pluies», a-t-il précisé. La deuxième solution, a poursuivi le technicien, est de construire un nouveau radier après l’hivernage, car l’actuel ne tient plus. Quant au caniveau, M. Ouédraogo a déploré le fait qu’il soit restreint, en plus du fait qu’il prend fin devant les concessions, sans être connecté à un autre afin de faciliter l’évacuation des eaux. Il a donc souhaité que des topographes proposent des solutions afin de le prolonger jusqu’à un autre caniveau. Dans le cas contraire, le directeur régional des infrastructures conseille de le boucher et de trouver un moyen pour conduire les eaux dans le canal du boulevard.

Boubié Gérard BAYALA

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