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Sidwaya N° 7658 du 6/5/2014

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Économie

Financement du secteur privé: Deux guichets de 10 milliards FCFA lancés
Publié le mercredi 7 mai 2014   |  Sidwaya


Patiendé
© Autre presse par DR
Patiendé Arthur KAFANDO, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat


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Le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) a lancé deux guichets spéciaux d’un montant de 5 milliards de F CFA chacun, le 5 mai 2014 à Ouagadougou pour financer l’entrepreneuriat féminin et le secteur informel.

Financer l’esprit d’entreprise des femmes à des taux préférentiels, c’est la gageure que le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) a relevé avec l’inauguration d’un guichet spécial de financement de l’entreprenariat féminin, le lundi 5 avril 2014. Alimenté à hauteur de 5 milliards F CFA, ce guichet offre des crédits d’exploitation aux femmes, remboursables en deux ans avec un taux d’intérêt de 4%, l’an. Le montant des prêts varie entre 2 et 10 millions FCFA pour les femmes et jusqu’à 20 millions FCFA pour les groupements et associations féminins. Le guichet spécial propose également des crédits d’investissement à un taux d’intérêt annuel de 3%. D’un montant compris entre 5 et 50 millions FCFA, les crédits d’investissement peuvent aussi bien être contractés individuellement par les femmes ou constituées en association. Les bénéficiaires auront 4 ans pour rembourser. Les dossiers de demandes de financement peuvent être déposés à la Maison de la femme à Ouagadougou et dans toutes les directions régionales du ministère de la Promotion de la femme et du Genre. Pour la ministre de la Promotion de la femme et du Genre, Nestorine Sangaré, les prêts accordés vont permettre aux femmes de formaliser leurs activités. « Nous espérons qu’avec ces fonds, les femmes vont passer au stade entreprise et se diriger vers l’exportation de leurs produits », a-t-elle souhaité. Bibata Kargougou, bénéficiaire d’un credit d’investissement de 3 500 000 F CFA promotrice d’un élevage de volaille locale confirme ces vœux. « J’ai actuellement 24 poules et 2 coqs. L’argent que je viens de recevoir va me permettre d’agrandir mon poulailler et de diversifier mes activités à travers l’acquisition de porcs et de caprins », a-t-elle confié. Du reste, la ministre Sangaré a assuré que son département va accompagner les bénéficiaires tout au long du processus.

5 milliards au profit du secteur informel

Les travailleurs du secteur informel qui représentent près de 70% dans l’ économie nationale bénéficient aussi, d’un guichet spécial pour le financement de leurs activités. Doté de 5 milliards, il va octroyer des crédits d’investissements compris entre 5 et 40 millions FCFA au taux de 4% l’an, remboursables en 5 ans. Le guichet spécial de financement des activités du secteur informel donne également des crédits d’exploitation (1 à 10 millions FCFA) payables en 3 ans avec un taux d’intérêt de 5%. Pour bénéficier de ces prêts, il faut obligatoirement être membre d’une association légalement reconnue par l’Etat. Les dossiers sont reçus au siège de la FBDES.

Les guichets spéciaux de financement des activités du secteur informel et de l’entreprenariat féminin s’inscrivent dans le cadre des mesures sociales prises par le gouvernement le 11 septembre 2013 et le 24 mars 2014. Ils sont logés au sein du Fonds burkinabè de développement économique et social. Pour le directeur du FBDES, Blaise Parfait Kiemdé, le choix de l’institution dont il a la charge se justifie au regard de ses missions. « Les missions du FBDES consistent à soutenir les opérations de création et de développement d’entreprises contribuant à la croissance du Produit intérieur brut (PIB) et à la lutte contre le chômage », a-t-il poursuivi. Selon le ministre en charge du commerce, Patiendé Arthur Kafando, l’ouverture de ces deux guichets est une opportunité donnée aux acteurs du secteur informel de renforcer leurs activités afin d’aller progressivement vers une structuration formelle de leurs entreprises. « De cette manière, ils pourront contribuer de façon active à la lutte contre le sous-emploi et la pauvreté au Burkina Faso », a-t-il conclu.

Nadège YE

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