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Lutte contre le VIH/Sida : Le Comité d’institution de l’Assemblée nationale mène une campagne de sensibilisation
Publié le mercredi 7 mai 2014   |  Assemblée Nationale


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© Assemblée Nationale par DR
Lutte contre le VIH/Sida: le Comité d’institution de l’Assemblée nationale mène une campagne de sensibilisation


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Le Comité d’institution de lutte contre le VIH/Sida de l’Assemblée nationale a mené du 23 au 30 avril 2014, une campagne de sensibilisation sur le Sida. Conférences, dépistage volontaire gratuit du VIH, exposition, plaidoyer ont constitué les temps forts de cette campagne.

Le combat contre le VIH/Sida est loin d’être gagné. En effet, même si, selon l’ONUSIDA, les taux de prévalence dans le monde se sont stabilisés et le nombre de nouvelles infections et les cas de décès a chuté partiellement, en raison de l’impact des programmes de lutte, les efforts doivent être maintenus dans les pays à faible prévalence au risque de constater un rebond de la pandémie. La campagne de sensibilisation organisée du 23 au 30 avril 2014 par le Comité d’institution de lutte contre le VIH/Sida et les IST de l’Assemblée nationale participe donc du maintien de cet effort de lutte. Cette campagne a connu la participation des agents de l’administration parlementaire et des élus. Le stand d’animation installé à la devanture de l’institution a reçu la visite des députés, du personnel administratif de l’assemblée nationale et d’un nombreux public. Que dire de la séance de dépistage volontaire qui s’est déroulée deux jours durant et qui a enregistré un engouement particulier de la part du personnel administratif, des élus et des visiteurs.

La campagne de sensibilisation a pris fin par une journée de plaidoyer animée par Emile N. Kambou, expert en formation et en plaidoyer sur les thématiques liées au VIH/Sida. Celui-ci a fait ressortir la situation de l’épidémie dans le monde et en Afrique. Ainsi il a relevé l’ONUSIDA, dans son rapport 2012, a dénombré 34 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, dont 16,7 millions de femmes. Sur ces 34 millions, 69 % d’entre elles, soit 23,5 millions dont 13,4 millions de femmes vivent en Afrique subsaharienne. Le même rapport indique que 2,5 millions de nouveaux cas dont 1,8 million soit 72 % de ces nouvelles infections vivent en Afrique subsaharienne contre 1,7 million de décès enregistrés dont 1,2 million soit 71 % en Afrique. Le rapport relève que la partie australe du continent est la plus atteinte avec des taux nationaux de prévalence excédant les 15 % dans huit pays.

En Afrique de l’Ouest, le rapport de 2010 de l’institution onusienne avait constaté que le taux de prévalence dans certains pays était supérieur à 3 %. Le Burkina Faso pour sa part, fait partie des pays où le taux de prévalence est des plus faibles. Et c’est le Niger et le Cap vert qui viennent en tête avec 0,8 % de taux de prévalence. Ils sont suivis du Sénégal avec 0,9 %, du Mali avec 1 %, du Burkina et du Bénin avec 1,2 % chacun et de la Guinée Conakry avec 1,3 %.

Présentant la situation de l’épidémie au Burkina, l’expert en citant le rapport 2012, a indiqué que 120 000 personnes vivant avec le VIH dont 26 000 enfants de moins de 15 ans ont été dénombrées et sur ces 120 000 personnes 56 000 d’entre elles sont de sexe féminin. Et l’expert de conclure que le Burkina est situation d’épidémie généralisée. Aussi, il est important de renforcer la prévention à tous les niveaux en intégrant le volet santé de la reproduction au VIH/Sida et les IST. Il est également indispensable, selon lui, de mettre l’accent sur les activités IEC (information, éducation, communication) et CCC (Communication pour un changement de comportement) et de poursuivre la surveillance comportementale. Ce plaidoyer a été bien apprécié par les participants. Ainsi pour le député Boyo Célestin Koussoubé, l’ensemble du personnel administratif et les députés ont appris beaucoup de choses. Pour lui, il s’agit de s’impliquer plus pour que la lutte contre la pandémie puisse repartir de plus belle car l’on constate un relâchement. « Il va falloir faire attention parce que le VIH peut rebondir. Et avec ce plaidoyer, nous avons eu des éléments essentiels pour nous permettre de mieux comprendre le processus de lutte contre le sida, de mieux nous impliquer dans cette lutte… », a souligné le député Koussoubé avant de souhaiter que les élus puissent, eux aussi, à leur niveau faire un plaidoyer à l’endroit de l’institution parlementaire et du gouvernement, pour que davantage de moyens soient mis à la disposition des différents comités de lutte contre le VIH/Sida et le Sida pour poursuivre la lutte.

La coordonnatrice du Comité d’institution de lutte contre le VIH/Sida de l’Assemblée nationale, Paulette Zagré/Kéré, pour sa part, est satisfaite de cette campagne. « Cette semaine de sensibilisation a été très fructueux au regard de l’engouement autour de nos activités. Les représentants du peuple tout comme le personnel de l’administration parlementaire y ont participé réellement. Cette séance de plaidoyer qui marque la fin de nos activités a été un succès car les députés nous ont rassurés qu’ils ont été touchés par les messages qui ont été livrés. Ils ont dit leur disponibilité à nous accompagner dans toutes nos activités et c’est très réconfortant… », a laissé entendre Paulette Zagré.

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