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Sidwaya N° 7658 du 6/5/2014

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Contrôle de prix des produits: Des importateurs et industriels ciblés
Publié le mardi 6 mai 2014   |  Sidwaya


17e
© aOuaga.com par A.O
17e JNP : le chef de l`Etat et les producteurs à bâtons rompus
Samedi 12 avril 2014. Fada N`Gourma. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a échangé avec les producteurs présents à la 17e Journée nationale du paysan (JNP). Photo : Arthur Kafando, ministre de l`Industrie, du Commerce et de l`Artisanat


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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a lancé, le lundi 5 mai 2014 à Ouagadougou, la campagne de la deuxième génération des contrôles de prix, de la qualité et de la métrologie des produits de grande consommation. Pour l’occasion, des importateurs et des industriels ont reçu la visite de contrôleurs.

Le gouvernement a marqué son accord le 24 mars dernier, pour la reconduction et la consolidation des mesures sociales. Pour ce faire, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, dans le cadre de ses actions de contrôle des prix des produits de grande consommation, a lancé à Ouagadougou, la campagne de la deuxième génération de contrôles. Ce lundi 5 mai 2014, des équipes composées de contrôleurs, des forces de sécurité et des hommes des médias ont sillonné la ville de Ouagadougou. Il s’agissait de vérifier les prix de certains produits auprès d’importateurs et d’industriels. L’équipe dans laquelle se trouvaient des journalistes de Sidwaya a pris la direction du grand marché.

Premier point de chute, le supermarché Scimas. Là, après une petite discussion avec les responsables, les contrôleurs ont commencé à relever les prix de certains produits. A la fin, une copie a été remise au responsable de la comptabilité et du personnel, Inoussa Nana, du fait de l’absence du directeur général. Il lui a été demandé d’apporter, dans un délai de 72 heures, à la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes, entre autres, ses dossiers d’importations, le registre de commerce, une copie du carnet de vente. Il a apprécié l’initiative du ministère en charge du commerce, car les contrôles permettent de bouter hors du marché, les produits qui ne respectent pas les normes. « Nous sommes une grande surface et nous sommes tenus d’avoir des produits de très bonne qualité. Nous respectons les dates de péremption, la qualité. Nous cherchons tout ce qui est bon pour nos consommateurs », a-t-il rassuré.

Après la Scimas, le cap a été mis sur l’entreprise Profel, vendeur de matériaux de construction. Les contrôleurs ont refait le même exercice et les responsables ont été priés d’apporter les mêmes documents dans les 72 heures afin de justifier les prix de vente pratiqués. Une des responsables, Férial Saba, a formulé le vœu de voir les contrôles assainir le marché. « Cette année, nous avons diminué nos importations de 50%. L’année prochaine, nous allons encore réduire. Après, si on n’arrive toujours pas à vendre, nous allons fermer. Des produits sont vendus moins chers par rapport aux prix que nous pratiquons. On ne sait pas comment des gens arrivent à vendre moins chers que nous. C’est au ministre du Commerce de trouver une solution », a-t-elle poursuivi.

A l’issue de leur périple dans la ville, les équipes se sont retrouvées à la direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes vers 11h30. Là, les journalistes ont eu droit à des explications sur la campagne de contrôle des prix en cours. Selon le conseiller technique du ministre en charge du commerce, Amidou Barry, le contrôle s’effectuera sur toute l’étendue du territoire et durera jusqu’à la fin d’année 2014. Il a indiqué que le renforcement des contrôles vise plusieurs objectifs dont la régulation de la concurrence, l’accès des couches vulnérables aux produits de base et la lutte contre la fraude. Il a, de ce fait, invité les opérateurs économiques à se conformer à la réglementation en vigueur au Burkina Faso. Les contrevenants encourent, à l’en croire, des amendes de 5000 à 5 millions, voire 10 millions de F CFA, selon le type de l’infraction. Des sanctions telles que la suspension du commerce et la peine privative de liberté peuvent être prononcées si les produits vendus nuisent à la santé des populations.

Adama SEDGO
Patricia KABRE
(Stagiaire)

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