Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Protection des ressources naturelles : à la recherche des solutions pour sauver le bassin versant du Kou
Publié le dimanche 4 mai 2014   |  AIB


Protection
© Autre presse par DR
Protection des ressources naturelles : à la recherche des solutions pour sauver le bassin versant du Kou


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les acteurs impliqués dans la préservation du bassin versant du Kou se sont réunis du 29 au 30 avril 2014 à Bobo-Dioulasso, au cours d’un atelier sur l’aménagement dudit bassin. Ils ont recherché des voies et moyens pour sauvegarder cette ressource naturelle, sève nourricière de Bobo-Dioulasso et de sa région, pourtant sous le coup de nombreuses menaces.

L’atelier sur la problématique de l’aménagement du bassin versant du Kou a regroupé les responsables régionaux de l’environnement et du développement durable, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, des ressources animales, des infrastructures et du désenclavement, de l’économie et de la planification. Des élus locaux y ont également participé.

L’enjeu était de taille. Il s’agissait de trouver des solutions pour sauver le bassin versant du Kou, compte tenu du rôle qu’il joue dans la ville de Bobo-Dioulasso et pour toute la région des Hauts-Bassins. En effet, le bassin est un sous bassin du Mouhoun qui couvre une superficie de 1823 km2. Il abrite les sources de Nasso avec un débit de 1,7m3 d’eau par seconde. C’est à cette source que l’ONEA 1 et 2 puise respectivement 14m3 et 9m3 pour l’approvisionnement de la ville de Bobo-Dioulasso en eau potable. Toutes ces sources d’eau sont situées dans les forêts classées du Kou et de Dindéresso qui les protègent. Ces deux types de ressources (l’eau et les forêts) jouent un rôle important à Bobo-Dioulasso. Les ressources en eau, en plus de l’alimentation de la ville de Bobo-Dioulasso, permettent l’irrigation de la plaine de la Vallée du Kou, d’une superficie de 1200 hectares. Les forêts classées, de par leurs caractéristiques ethnobotaniques et leur configuration, forment un écosystème favorable à la recherche et au tourisme. Aussi, de nombreuses populations tirent leur pitance de ces forêts, contribuant ainsi à la lutte contre la pauvreté.

Malheureusement, les ressources naturelles du bassin du Kou sont soumises à diverses menaces. Une visite des participants à l’atelier sur les lieux leur a permis de constater les dégâts. Il s’agit des techniques inadaptées d’exploitation agricole, de la divagation des animaux et de l’occupation anarchique des berges engendrant l’ensablement du lit et la pollution des eaux de surface. Ces menaces, si elles ne sont pas éradiquées, entraineront la disparition des sources, ce qui pourra provoquer de graves catastrophes naturelles de toutes natures comme une pénurie d’eau, les inondations et la disparition d’activités économiques.

L’atelier qui fait suite à celui tenu en septembre 2011, visait alors à trouver des pistes pour atténuer ces menaces. Il avait aussi pour objectif d’obtenir l’adhésion des autorités politiques, religieuses, coutumières, administratives, des collectivités et des partenaires techniques et financiers (PTF) pour leur engagement et leur contribution à la restauration et la protection des berges du Kou. Le conseiller technique du gouverneur des Hauts-Bassins, Oumarou Kaboré qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a invité tous les acteurs à s’unir davantage pour la sauvegarde du bassin versant du Kou en général, et la gestion durable non seulement de l’eau, mais aussi des ressources naturelles de façon spécifique.

Adaman DRABO

 Commentaires