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Journée mondiale de la liberté de la presse : la déclaration de l’Observatoire burkinabè des médias
Publié le vendredi 2 mai 2014   |  OBM


Journée
© aOuaga.com par Aristide O.
Journée mondiale de la liberté de presse
Samedi 4 mai 2013. Centre national de presse Norbert Zongo, Ouagadougou. Les journalistes burkinabè ont commémoré la Journée mondiale de la liberté de presse. Photo: Jean-Baptiste Ilboudo, président de l’OBM


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Ceci est une déclaration de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année.


Depuis 1993, le monde entier célèbre la journée de la liberté de la presse. Cette célébration voulue par les Nations - Unies et le monde des médias vise quelques objectifs inhérents au renforcement de la démocratie et de la liberté sur la planète : célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse à travers le monde, défendre l’indépendance des médias et rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession. Le thème cette année de cette commémoration porte sur : La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer à l’agenda de développement post-2015.

Le Burkina Faso s’inscrit dans cette philosophie. A cette occasion, l’OBM participera aux côtés de l’AJB, du SYNATIC, de la SEP et du Centre national de presse Norbert ZONGO aux principales activités de cette journée. C’est le lieu pour l’OBM de saluer cette célébration « unitaire » et d’inviter toutes les associations professionnelles de médias à en être parties prenantes pour faire de ce rendez vous annuel un creuset de la confraternité.

En matière de liberté de la presse, les autorités burkinabè se félicitent de la progression du pays dans le classement annuel de Reporters sans frontières. En effet, le classement mondial de la liberté de presse publié par Reporters sans frontières situe le Burkina Faso au 46e rang mondial en 2013 et au 68e rang en 2012. Les professionnels des médias s’en félicitent aussi. Mais sur ces lauriers, il ne faut point dormir, car si les violences faites aux journalistes régressent, des menaces plus graves guettent la profession dans notre pays : la fragilité des entreprises de presse et le manque de professionnalisme de certains de ses acteurs.

Sur le premier point, l’OBM est en phase avec les résultats du comité technique mis en place par le Premier ministre qui a fait des propositions dans le sens d’améliorer la viabilité des entreprises de presse, à travers une fiscalité adaptée et la mise en place d’un fonds de soutien.

Sur le second point, il revient aux professionnels de la presse de faire violence sur eux-mêmes en recrutant et en formant des journalistes compétents afin d’éviter ou de réduire considérablement les procès en diffamation et les saisines et auto - saisines de l’organe d’autorégulation pour atteinte à l’honneur ou à la vie privée…

C’est pour cette raison que l’OBM invite ardemment les rédactions qui ne l’ont pas encore fait à la mise en place de chartes spécifiques, de comités internes d’éthique et à désigner leur médiateur. D’ailleurs, au cours de ce mois de mai 2014, une série d’ateliers de renforcement des capacités des journalistes sur la prévention de la diffamation est prévue pour se tenir respectivement à Bobo-Dioulasso, à Koudougou et à Ouahigouya.

Cette période de surchauffe politique que vit notre pays à l’orée des élections de 2015 expose les journalistes à des risques de dérapages. Seuls un attachement aux règles éthiques et déontologiques et leur application rigoureuse permettront de passer ce cap, au service rien que de l’information.


Le chargé des relations avec les médias
Abdoulaye TAO

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