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Fête du travail : les syndicalistes reconduisent les doléances de 2013
Publié le jeudi 1 mai 2014   |  aOuaga.com


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© aOuaga.com par Séni Dabo
Fête du 1er Mai : les travailleurs marchent pour exiger de meilleures conditions
Jeudi 1er mai 2014. Ouagadougou. Les travailleurs ont commémoré la fête du 1er Mai par une marche, la remise du cahier de doléances au ministre en charge de la Fonction publique et un meeting à la Bourse du travail


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Les travailleurs du Burkina ont commémoré, le 1er mai 2014, la fête du travail instituée en mémoire de la lutte des ouvriers de Chicago pour exiger, il y a de cela 128 ans, la journée de travail de 8 heures. A Ouagadougou, la commémoration a été marquée par une marche pour aller remettre le cahier des doléances au ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, une autre marche pour revenir à la Bourse du travail où a eu lieu un meeting.


Pour la fête du travail de cette année, les syndicalistes ont tout simplement reconduit le cahier de doléances de l’année dernière. Celui-ci contient 41 points. Le mouvement syndical l’a réactualisé en ajoutant 4 nouvelles préoccupations. La première est le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à au moins 50 000 F CFA. La deuxième préoccupation est l’application effective de la nouvelle grille indemnitaire aux salariés des établissements publics de l’Etat et des collectivités territoriales. La suppression de l’IUTS (impôt unique sur les traitements et les salaires) sur les primes et indemnités servies aux travailleurs du privé et des établissements publics de l’Etat est la troisième préoccupation ajoutée à l’ancien cahier de doléances. La quatrième et dernière préoccupation du mouvement syndical est la relecture consensuelle de l’arrêté conjoint n°2013-195/MEF/MFPTSS du 30 mai 2013 portant procédures de traitement et modalités de liquidation de la retenue pour fait de grève en vue de corriger les injustices. Les syndicats ont annexé au cahier de doléances une annexe relative aux différents engagements non encore tenus par le gouvernement à la date du 30 avril 2014 et une autre sur des documents sollicités par le mouvement syndicale pour sa gouverne comme, par exemple, les lois de finances initiales, rectificatives et lois de règlements de 2012 à 2014, le rapport détaillé de l’agent judiciaire du Trésor sur les créances par des particuliers à l’Etat, celui de l’étude sur les hydrocarbures validé en février 2013 à Bobo, etc.

Sur les raisons de la reconduction du cahier de doléances de 2013, le président du mois des centrales syndicales, Olivier Ouédraogo, a confié à la presse, après sa remise au ministre de la Fonction publique, que la rencontre gouvernement/syndicats de 2013 n’a pas encore été conclue. De ce fait, le mouvement syndical n’a pas voulu élaborer un nouveau cahier de doléances et a préféré reconduire l’ancien et va veiller à ce qu’il soit favorablement examiné en cette année 2014.

De son côté, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Vincent Zakané, après avoir reçu le cahier de doléances en accusant réception dans un livret de transmission, s’est adressé aux responsables syndicaux, à leurs militants et à tous les travailleurs. Il a promis de transmettre le cahier à qui de droit pour suite diligente à donner. Après la remise du cahier à la direction de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les responsables syndicaux et tous ceux qui les accompagnaient ont battu à nouveau le macadam pour revenir à la Bourse du travail de Ouagadougou pour un meeting. Celui-ci a été marqué par le message du premier vice-président du Bureau de la Coalition nationale contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés et celui du président du mois des centrales syndicales. Dans leur adresse, Chrysogone Zougmoré et Olivier Ouédraogo ont tous décrit la situation nationale, africaine et internationale marquée par des crises multiples et appelé les travailleurs à la mobilisation, à la lutte pour la défense de leurs intérêts.


Séni DABO

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