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Exhumation de Sankara: la justice burkinabé se déclare incompétente
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  AFP


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© Autre presse par DR
La tombe de Thomas Sankara


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Ouagadougou - La justice burkinabè s’est déclarée incompétente mercredi sur la demande d’exhumation du corps de Thomas Sankara, dirigeant du Burkina Faso assassiné en 1987 lors d’un coup d’Etat qui porta au pouvoir l’actuel président Blaise Compaoré.

A l’énoncé de la décision, une centaine de personnes ont manifesté dans l’enceinte même du tribunal, s’écriant "A bas la justice burkinabé" ou encore "A quand la vérité pour le peuple burkinabè ?".

"Nous ne sommes pas contents" de la décision du tribunal de grande instance de Ouagadougou, qui avait déjà repoussé deux fois le délibéré, le 5 mars et le 2 avril, a réagi l’avocat de la famille, Me Bénéwendé Sankara, qui n’a aucun lien de parenté avec l’ex-chef d’Etat.

"Nous pensions que cette chambre, au regard des textes, était compétente pour juger une affaire civile. Nous allons faire appel", a-t-il poursuivi calmement.

Mousdila Sankara, le cousin de l’ex-président, a confié sa "déception" quant au délibéré, qu’il dit ne pas comprendre même s’il s’y "attendait un peu".

"La justice burkinabè est incapable de rendre le droit aux citoyens", a réagi Serge Bambara, dit Smokey, un chanteur connu pour son hostilité au régime, qui était présent au tribunal.

En octobre 2010, les ayants droit de l’ex-président avaient assigné l’Etat par voie judiciaire pour ouvrir la tombe présumée et expertiser sa dépouille.

Thomas Sankara et quatorze de ses camarades, tués lors d’un coup d’État le 15 octobre 1987, ont été enterrés au cimetière de Dagnoën à Ouagadougou, sans que leurs familles puissent les identifier.

En avril 2006, le Comité des droits de l’homme de l’ONU avait demandé à l’Etat burkinabé d’élucider l’assassinat de Thomas Sankara, de fournir à la famille les moyens d’une justice impartiale, de prouver le lieu de son enterrement et de dédommager la famille pour le traumatisme subi.

str-jf/aub/jlb



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