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Front républicain: la force tranquille
Publié le mercredi 30 avril 2014   |  L'Opinion


Front
© aOuaga.com par A.O
Front républicain : Assimi Kouanda et Hermann Yaméogo, co-présidents pour 6 mois
Vendredi 14 février 2014. Ouagadougou. Le Front républicain a animé une conférence de presse pour annoncer sa formalisation effective avec l`élection de deux co-présidents et l`élection des membres de sa coordination. Photo : Me Hermann Yaméogo, co-président du Front républicain


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Ce que l’on peut dire, c’est que le Front républicain (FR) a pour le moins frappé un grand coup en matière de mobilisation populaire imposant à ses pourfendeurs un silence qui en dit long sur les doutes qui s’installent en eux quant à leurs certitudes. En effet, le samedi 12 avril dernier, le stade Wobi de Bobo-Dioulasso a refusé du monde à l’appel de cette force politique qui entend marquer le landernau politique national de sa présence et de ses ambitions pour le respect du jeu démocratique.

Me Hermann Yaméogo et Assimi Kouanda, les deux co-présidents du Front Républicain Combien étaient-ils ce 12 avril dernier au stade Wobi et à l’extérieur de cette grande cuvette faute de places ? Difficile de donner un chiffre exact. Mais ce qui est sûr, c’est que les organisateurs du meeting du FR ont réussi le pari de la mobilisation en prouvant ainsi à ceux qui se sont auto-investis de la légitimité populaire qu’ils prennent leurs rêves pour la réalité. La grande majorité du peuple burkinabè regarde ailleurs et a d’autres ambitions et perspectives que les chants de sirènes qui lui bassinent les oreilles ne pourront jamais lui permettre de réaliser.
Le moins que l’on peut dire est que cette première grande activité du Front républicain, depuis sa constitution officielle en janvier dernier, était très attendue par les observateurs de la scène politique nationale ; en ce sens qu’elle devait permettre de jauger les forces politiques en présence dans le jeu politique national présent, surtout dans un contexte où un des grands partis de ce front, le Congrès pour le démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, pour ne pas le nommer, a enregistré plusieurs démissions de ses cadres, faisant dire à certains qu’il s’est affaibli voire est moribond. Il fallait donc au Front républicain prouver qu’il n’est pas cette force qui négocie sa survie mais bien un géant qui ne fait que prendre ses repères pour mieux affronter les grands défis politiques qui se posent.
Salia SANOU, le premier responsable CDP de la province du Houet, par ailleurs maire de Bobo-Dioulasso, qui avait promis remplir le stade Wobi «recto-verso», a tenu son pari. Avec les autres responsables des partis qui composent le Front républicain, ils peuvent être fiers de leur travail de mobilisation qui atteste que les populations sont réceptives au discours du Front et entendent l’accompagner dans son combat, un combat qui s’inscrit dans l’optique de la consolidation des acquis démocratiques du pays et de la paix. Toute chose qui passe par le bannissement de l’imposition de la pensée unique et de l’hypothèque de la souveraineté du peuple.
Mobilisation des militants du Front republicain à Bobo-Dioulasso, Depuis un certain temps que des partis d’opposition, regroupés au sein du Chef de file de l’opposition, se disent porte-voix du peuple burkinabè et veulent le mobiliser pour la réalisation de leurs ambitions, le meeting du Front républicain tenu à Bobo vient recadrer les choses en montrant que la force populaire n’est pas là où on veut la situer. Aussi, ce citoyen de dire que le CFOP et autres savent maintenant que «y a garçon en face», et un autre de continuer par cette allégorie : «Faut souvent faire attention, champs de maïs calme que tu vois là, lion-là peut être dedans». Ils ne croyaient pas si bien dire car pour Me Hermann YAMEOGO, co-président du Front républicain. «Il fallait qu’on démontre que c’était quelque chose de sérieux».
Ainsi, sans trop de tapage médiatique, le Front républicain a réussi en l’espace de quelques jours à mobiliser un grand monde par un travail efficace. Ce regroupement de partis reste donc une force tranquille qui sait se faire entendre en temps opportun. Dans tous les cas, après ce meeting qui a été «un grand succès», comme l’a laissé entendre le secrétaire exécutif national du CDP, co-président du front, Assimi KOUANDA, certains sauront définitivement que le Front républicain, c’est quelque chose de «sérieux et de crédible». Du reste, ses rangs ne font que grandir avec cette annonce, le 16 avril dernier, par les responsables qui font état de l’intégration de 12 nouveaux partis et formations politiques (CNA-BF, FDR, MODEL, FPC-Yelmané, FRD, UFC, PJD, FDD, RDF, PPP, UDD, ADEFA), portant le nombre de membres à 49. Et il semble que d’autres partis frappent à la porte.

Ben Alex BEOGO

La dictature de la minorité

Victimisation, paranoïa, phobie des lois et des principes de la République. C’est la nouvelle stratégie de lutte de l’opposition politique burkinabè épaulée dans sa dynamique par des intellectuels coalisés sous le vocable « société civile». Ainsi, de plus en plus, on assiste à une opposition qui s’oppose à tout, même aux évidences tout en cherchant à prendre en otage la liberté d’opinion du citoyen lambda.

Pr Augustin LOADA du CGD «Résister et obéir». Tel est l’esprit démocratique chez Alain. Cette maxime qui doit guider la marche de tout Etat démocratique semble la vertu la moins partagée par l’opposition politique burkinabè. Elle, qui depuis un certain temps, s’est mise dans la logique du rejet systématique de tout ce qui vient du pouvoir ou qui tendrait à favoriser celui-ci sans aucun égard pour les textes qui les fondent. Ainsi en est-il des propositions de remodelage de l’environnement textuel du Burkina Faso. Un comportement inscrit dans une stratégie devant conduire à fragiliser le pouvoir en sapant le jeu démocratique. Et pour y arriver la tactique consiste d’abord à mettre à nu les insuffisances de la gouvernance puis à convaincre les électeurs de la nécessité d’un renouveau politique. Depuis les assises du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) en décembre 2012, l’opposition burkinabè dite radicale a comme décidé de l’option de fouler aux pieds les lois de la République. Pour avoir refusé de participer à ce cadre de concertation, elle s’est retrouvée à devoir garder par devers elle ses positions ou revendications mais aussi à résister contre des propositions des assises de ce conseil dont la mise en œuvre du Sénat qu’elle lie à l’intention du parti majoritaire, le CDP, de vouloir modifier l’article 37 de la Constitution en vue de sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels. Pourtant, c’est connu, seules les concertations entre les acteurs politiques conditionnent des avancées certaines dans la vie du pays. En effet, les conclusions des assises nationales ont permis d’opérer de nombreuses réformes politiques et sociales renforçant le processus démocratique et les conditions de vie des Burkinabè. Or ces avancées politiques semblent méconnues par cette opposition qui continue à peindre en noir les réformes politiques issues de ces rencontres. On n’aurait rien à redire sur ses coups de boutoir si ça ne frisait pas la forfaiture.
Ce qui paraît aussi curieux que paradoxal au niveau de cette opposition, c’est lorsqu’elle affiche la volonté d’être respectueuse de la constitution tout en étant la première à la dévoyer. Le cas de la mise en place du Sénat est le plus illustratif de cette opposition qui ne veut obéir qu’aux dispositions constitutionnelles qui lui conviennent. Dans ce cas de figure, on ne peut qu’être face à une opposition déterminée à soumettre la majorité à son diktat. Peut-on se dire respectueux d’une constitution et s’opposer à la mise en place d’un Sénat consacré par cette constitution ? Peut-on se dire respectueux de la constitution et s’opposer à la tenue d’un référendum pour trancher la question de la révision de l’article 37 comme il est prescrit dans la constitution ? Il n’y a que les ‘’ennemis’’ de la démocratie qui puissent s’y opposer. Du reste, ce qui intrique davantage, c’est le terrorisme intellectuel qu’utilisent cette opposition et ses alliés comme mode d’opération, des alliés camouflés dans des organisations se réclamant de la société civile. On l’aura remarqué, ces structures constituées de constitutionnalistes les plus célèbres du pays, dit-on, diabolisent ceux qui demandent la mise en place du Sénat tel que prévue par la constitution, rejettent toute idée de référendum pour trancher la question de la révision ou non de l’article 37 alors que la constitution n’interdit pas cette révision. En feignant ignorer que les rapports de force sont déterminants dans le jeu politique, ces constitutionalistes ‘’sympathisants’’ de l’opposition savent bien qu’ils ne rendent pas service à la démocratie mais si cela peut faire triompher leurs vues ou leur objectif, pourquoi s’embarrasser de telle loi de la démocratie ?
Il faut dire que ceux qui sont favorables à la tenue d’un référendum sur la question qui polarise autant l’opinion publique sont plutôt conciliants. Ils auraient pu choisir la voie parlementaire, par exemple, pour proposer la révision de l’article 37, qu’ils ne seraient pas en porte-à-faux avec les textes puisque cela est également la volonté populaire, l’Assemblée nationale étant la représentation nationale. Mais le fait que ce soit la consultation populaire qui est retenue, n’est-ce pas pour crédibiliser la révision de la loi fondamentale si d’aventure le «oui» le remportait ? Il faut laisser le peuple s’exprimer.

Drissa TRAORE

Le peuple seul juge

Ça y est ! Plus rien ne peut et ne doit empêcher la tenue du référendum. Après les arguments que chaque camp a sorti pour justifier son refus ou son acceptation de la révision de l’article 37, après les démonstrations de force de mobilisation de chaque camp, seul le peuple peut et doit trancher. Trancher pour que, définitivement, Pouvoir et Opposition soient fixés sur la volonté du peuple, puisque chaque camp dit parler en son nom.

Salif DIALLO du MPPDevrait-il encore y avoir un leader politique dans ce pays pour refuser la tenue d’un référendum pour décider de la révision ou pas de l’article 37 de notre loi fondamentale ? Assurément la réponse devrait être non ! Et pour cause, les divergences plus que jamais exacerbées sur la question mettent dos à dos des camps qui se réclament parler au nom du peuple et pour le peuple. Des camps qui ont dépassé les clivages Pouvoir et Opposition pour devenir simplement anti et pro référendum, chaque camp se proclamant défendre la Constitution. Pour attester de la popularité de ses vues, chaque camp, à présent représenté respectivement par le CFOP et le Front républicain, a démontré de ses forces et de ses capacités de mobilisation de ce même peuple. Le 18 janvier, le chef de file de l’opposition avec le renfort des démissionnaires du CDP, aujourd’hui au MPP, a battu le pavé et tenu un meeting grandiose, une manifestation qui a drainé du monde et certainement renforcé l’opposition dans sa position. Pour apporter de l’eau au moulin de cette opposition, le 6 mars 2014, le stade municipal de Ouagadougou a été rempli par le MPP des Roch, Salif, et Simon. Sans oublier les sorties de ce même parti à Bobo, Ouahigouya etc. Depuis lors, les bruits ont couru que le CDP est mort. Des journaux de la place ont même osé des titres du genre «le CDP à genoux» ou «Salif DIALLO déshabille le CDP». Une façon pour ces journaux proches du MPP, notamment de Salif DIALLO, de montrer à la face du monde que cet homme est et reste fort au Faso. La réponse de l’autre camp ne va pas tarder à venir. Après sa constitution officielle le 23 janvier 2014, le Front républicain, qui regroupe des partis de la majorité et de l’opposition pour défendre la Constitution et la paix, va se signaler par sa première grande manifestation le 12 avril dernier. C’est vrai, le CDP n’était pas seul aux commandes de ce meeting mais il a pu montrer à ses contempteurs qu’il est plus que jamais vivant et sur ses jambes. Sous la bannière du Front Républicain, le stade Wobi de Bobo-Dioulasso a été rempli «recto-verso», une prouesse qui a muré ses adversaires dans un silence assourdissant et du même coup rappelé que ceux qui prédisaient que «le Front va fondre comme neige au soleil» prennent leurs rêves pour la réalité. Le meeting du 12 avril a donc fait tache d’huile d’autant que le référendum a été demandé par les principaux leaders du Front. Mieux, des voix dans l’opposition et pas des moindres soutiennent que si le référendum peut contribuer à apaiser le climat social, elles ne voient pas d’inconvénient à sa tenue.
Il faut donc faire preuve de myopie politique pour croire que le Front républicain ne constitue pas une force politique dans ce pays. C’est nier les réalités que de soutenir que la force de mobilisation et d’adhésion n’est que dans le camp de cette opposition au sein du CFOP parce que le parti au pouvoir a connu des problèmes dans ses rangs. Aujourd’hui plus que jamais, chaque camp représente une force. Mais une grande majorité de Burkinabè, pas nécessairement intéressés par la politique politicienne, ne s’est pas encore prononcée sur la question qui divise. Ces Burkinabè qui se refusent au jeu partisan et qui ne sont peut-être pas les moins nombreux ne devraient-ils pas avoir eux aussi leur mot à dire ? En tout cas les règles de la démocratie ont aménagé des espaces pour l’expression de leur appréhension de toute situation politique qui forcément influe sur leur vie ; et en la matière, le référendum reste jusqu’à preuve du contraire cet espace commun à l’exercice des libertés populaires pour trancher de questions sensibles qui engagent et divisent le corps social. C’est pourquoi chaque camp ne devrait avoir de choix que d’accepter que le peuple soit consulté pour définitivement mettre d’accord les politiques sur l’option qu’il entend donner à ce fameux article querellé de la Constitution.

Pouloumdé ILBOUDO

Situation nationale
La vérité finit toujours par triompher

Quoi que l’on dise, c’est la perspective des consultations électorales de 2015 qui met en branle le landerneau politique du Faso qui se décompose pour se recomposer et qui bruit d’activités tendant à manifester la force de ses composantes en opposition. A présent, deux forces en antagonisme sont constituées, d’une part le parti au pouvoir, le CDP, et des alliés regroupés dans le Front républicain, d’autre part les dissidents de ce parti maintenant au MPP et leurs camarades du CFOP. Chaque camp a déjà fait montre de ses capacités de mobilisation du peuple burkinabè. Que reste-t-il d’autre si ce n’est laisser ce peuple faire son choix.

Une vue des ténors du MPP«Le premier des droits de l’homme c’est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail» dit l’homme politique français Jean JAURES. La liberté, quoi de plus fondamental pour un être humain ? Là-dessus, le Burkina vient de loin pour qui connaît l’histoire de ce pays qui a expérimenté maintes formes de gouvernance avec ce que cela a pu être cahotant voire chaotique pour l’expression des libertés individuelles et collectives quand on sait que nombre de régimes politiques ont été d’exception. Oui, le Burkina vient de loin quand on voit avec quel enthousiasme et quel aplomb les uns et les autres mordent à pleine dent dans cette liberté qu’on leur envie sous d’autres cieux. Au plan politique, rien que pour prendre cela, les autorités au plus haut niveau semblent avoir fait leur cette sentence ancestrale : «Le chef (l’autorité) est un dépotoir où le sujet (le citoyen) quel qu’il soit peut venir déverser son trop plein de rancœur». Ainsi, les citoyens, à travers divers canaux expriment chaque jour leurs sentiments vis-à-vis de l’action des autorités. En témoignent ces propos acerbes qui n’excluent pas l’injure à l’égard des gouvernants dans les journaux, télé, radio et autres forums sociaux dont les auteurs ne sont jamais inquiétés quand bien même certains adeptes de la victimisation, toute honte bue, feraient croire qu’ils ont peur pour leur leurs fesses. Si des hommes politiques comme Salif DIALLO qui, sous d’autres cieux même dits démocratiques, seraient aujourd’hui des parias, peuvent promettre publiquement de prendre le pouvoir par des moyens antidémocratiques sans être inquiétés, c’est qu’au sommet de l’Etat on est véritablement animé de l’esprit démocratique qui commande la tolérance et l’acceptation de la différence. Mais en est-il de même pour tous ces excités à la conquête du pouvoir d’Etat ? Rien n’est moins sûr avec ces propos dangereux et autres menaces proférées par ces Burkinabè contre d’autres qui devraient «rejoindre les frontières» quand eux, ils seront au pouvoir. Il faut dire qu’il y a des gens qui veulent ramer à contre-courant de l’évolution politique du Burkina Faso. Voilà pourquoi ils veulent prendre en otage le peuple burkinabè à qui ils refusent d’exercer le pouvoir que lui reconnaît sa constitution : celui de décider de son avenir en tranchant dans un différend qui oppose ses hommes politiques comme c’est actuellement le cas à propos des positions sur la question de l’article 37 de la loi fondamentale.

Un peuple courtisé pour son pouvoir que certains veulent dompter

Au nom du Peuple, l’opposition regroupée au sein du CFOP et ses excroissances refusent la relecture de la Loi fondamentale. Son chef de file, Zéphirin DIABRE, va substituer son regroupement politique à ce peuple qui aurait déjà par la voix de ce regroupement choisi de ne pas toucher à la Constitution. Et pour montrer que ce peuple est avec eux, les opposants du CFOP et autres ont organisé une marche-meeting monstre le 18 février 2014 pour démontrer de leur force. Les néo-opposants du MPP ont pris le relais par leurs différentes activités à travers le pays pour dire que plus rien ne sera comme avant et que la force populaire a changé de camp ; elle est avec eux et par conséquent, pas de consultation possible d’un peuple qui a déjà choisi son camp. Ce qui n’est pas de l’avis du Front républicain et des démocrates convaincus qui demandent de repartir à la source, à savoir au peuple, pour résoudre le différend sur la révision ou non du fameux article 37. Pour démontrer qu’il avait une force de frappe impressionnante, il a rempli «recto-verso» le stade Wobi de Bobo-Dioulasso, le 12 avril dernier, pour son meeting.
Le maire Salia SANOU et son comité d’organisation ont montré que les chants de sirènes qui faisaient de Sya le fief de l’opposition ne sont qu’un écran de fumée. L’Ouest-Burkina continue d’adhérer aux idéaux du Président COMPAORE qui font avancer le pays vers son émergence. Cette mobilisation a sans doute donné des frissons dans l’autre camp d’où ces tentatives de dénigrements tous azimuts. Et pour toujours attester que le peuple est mobilisé derrière eux pour le changement qu’ils prétendent vouloir opérer dans la gouvernance du Faso, les démagogues de nouveaux opposants du MPP vont tracer des plans sur la comète en plaçant en pôle position un peuple qui les soutiendrait à bout de bras comme cette jeunesse prête à payer la caution de leur champion Roch Marc Christian KABORE pour sa candidature à la présidentielle de 2015, élection du reste déjà gagnée selon le «faiseur de rois» Salif DIALLO.
Il faut dire que dans cette opposition, après avoir épuisé tous les arguments dans le débat politique du moment, on a choisi de jouer l’hypocrisie avec le peuple burkinabè que l’on infantilise. Bien qu’on lui fait la cour pour utiliser sa force dans la rue, on lui dénie la capacité de savoir choisir à travers des urnes ce qui lui convient. Allez-y comprendre quelque chose ! Pour tout dire, cette opposition burkinabè a peur de son peuple, un peuple qui en a connu des vertes et pas mûres et qui sait qui dans son monde politique peut être l’ivraie et qui la bonne herbe. C’est justement la peur certaine de ne pas être l’élu du cœur de ce peuple qui fait courir à l’opposition malgré le discours confiant qu’on y déroule. Ne pouvant dompter ce pouvoir que détient le peuple, certains pensent pouvoir le contourner en instrumentalisant une partie de ce peuple pour se dispenser de devoir se soumettre à son verdict par ce référendum que préconise la Constitution pour décider définitivement de ce qui plait au peuple.

Ahmed NAZE

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