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A un an de sa fin, le projet de société du président Compaoré exécuté à 57%
Publié le mardi 29 avril 2014   |  AIB


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© Autre presse par DR
Un conseil des ministres délocalisé le mercredi 30 avril 2014 hors de Ouagadougou


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Ouagadougou – A 17 mois de la fin de son mandat, le président Blaise Compaoré a exécuté, en dépit de multiples remous sociaux-politiques, près de 57% de son programme quinquennal, « Bâtir ensemble, un Burkina émergent », a-t-on appris lundi de sources officielles.

« Il ressort de l’examen du rapport de l’évaluation à mi-parcours du programme présidentiel 2011-2015 que le taux d’exécution globale des actions programmées se situe à environ 57% », a indiqué le Premier ministre Luc Adolphe Tiao, à l’occasion d’un séminaire gouvernemental sur le programme présidentiel de Blaise Compaoré.

Pour M. Tiao, « il est indéniable que beaucoup a été fait et les progrès sont visibles sur les plans économique, politique et sociale ».

Il a expliqué que « la bonne tenue des indicateurs financiers et économiques et leur évolution satisfaisante, traduisent la vitalité de l’économie burkinabè ».

Selon le Premier ministre, le renforcement des fonds nationaux de financement et les mesures sociales (175 milliards de FCFA) prises par le gouvernement, ont permis d’améliorer les conditions de vie des ménages.

Le ministre en charge des Infrastructures, Bertin Ouédraogo a souligné, que depuis 2011, 143 projets ont été initié afin d’améliorer le réseau routier du pays et que, plus d’une cinquantaine ont été entièrement exécutés et réceptionnés avec 32 projets en cours d’exécution.

« Toutefois les résultats engrangés et les succès doivent servir de tremplin pour une mise en œuvre diligente pour la période restante 2014-2015 », a dit Luc Adolphe Tiao, précisant que ce programme s’exécute dans « un contexte national, régional et international difficile ».

Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, est frappé par une interdiction de la Constitution que ses partisans, à l’inverse de l’opposition rejointe récemment par des dissidents du parti présidentiel, appellent à modifier pour lui permettre de se représenter en 2015.

Son mandat en cours a été mis en rude épreuve par une crise socio militaire en 2011 et en 2013, par des marches de protestation contre la cherté de la vie et l’instauration d’un Sénat, censé selon l’opposition favoriser le saut du verrou limitatif des mandats présidentiels.

« Nous continuons de mener des concertations avec la classe politique puisque c’est une institution qui existe dans la Constitution », a déclaré le ministre d’Etat chargé de mission à la présidence du Faso Assimi Kouanda, en référence à l’inscription le 11 juin 2012 dans la Constitution du Sénat suivi de son vote le 21 mai 2013 à l’Assemblée nationale.

M. Kounda a indiqué que « la majorité propose un référendum pour départager définitivement la classe politique » sur la question de l’article 37 (limitant à deux le nombre de quinquennats présidentiels).

« Nous ne devons pas nous laisser distraire par les polémiques actuelles de la scène politique nationale et oublier que nous avons des lettres de missions précises qui nous obligent à des résultats concrets », a lancé le chef du gouvernement.

Selon lui, « ce qui reste » de la mise en œuvre des « Réformes politiques consensuelles » (parmi lesquelles figure le contesté Sénat), « devrait l’être avant la fin de l’année ».



NDT-TAA


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