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Blaise Compaoré à Singapour: Des ministres donnent leurs appréciations du forum des investisseurs
Publié le mardi 29 avril 2014   |  FasoZine


Le
© Autre presse par DR
Le consul honoraire à Singapour s’engage à encourager les investissements singapouriens au Burkina


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De retour de Singapour où ils avaient accompagné le chef de l’Etat burkinabè au forum des investisseurs privés, des ministres du gouvernement burkinabè se prononcent sur ce rassemblant des partenaires bilatéraux et multilatéraux, qui ambitionnait de mobiliser des fonds souverains et autres sources innovantes de financement, en vue de réaliser des projets au Burkina Faso.

Pathiendé Arthur Kafando, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat:
« Nous avons eu l’opportunité de réaliser cette mission qui a atteint vraiment ses objectifs, en ce sens que nous avons pu rencontrer des opérateurs économiques asiatiques, très engagés, qui ont manifesté la volonté d’investir au Burkina Faso. Ils ont suivi les différents projets qui ont été exposés, tant par la partie gouvernementale que par le secteur privé. A cette étape de la visite de travail et d’amitié du Président du Faso, nous avons aussi pu signer l’accord de promotion et de protection des investissements. Pour l’exemption de visas pour plus de trente jours, c’est un acquis et il reste à finaliser les différentes conventions qui seront signées par les deux parties. Au regard donc du travail abattu, des contacts noués, nous pouvons dire que le travail a été productif avec plus d’une trentaine de rendez-vous obtenus par nos opérateurs économiques ».

Salif Lamoussa Kaboré, ministre des Mines et de l’Energie:
« Nous avons eu une visite très fructueuse. J’ai accordé plus de neuf audiences. Au cours de ces audiences, la question qui est revenue est celle de l’énergie. Il y a des promoteurs qui veulent investir au Burkina Faso pour développer l’énergie solaire, il y en a qui s’intéresse à la mise en place d’un producteur indépendant d’électricité, et la troisième catégorie d’investisseurs s’intéressent à la transformation de la biomasse. Ce sont des éléments très importants dans la situation actuelle du Burkina Faso où l’énergie doit constituer la rampe de lancement du développement de notre économie. J’ai aussi rencontré des investisseurs qui s’intéressent au secteur du pétrole, de l’uranium. Je peux donc dire qu’au terme de ces 48 heures, je suis satisfait des contacts obtenus. Je vais installer une équipe au niveau de mon département pour suivre ces projets. J’ai déjà invité trois promoteurs à venir au Burkina Faso, dès la première semaine du mois de mai, pour que nous puissions continuer les échanges amorcés à Singapour ».

Lucien Marie Noël Bembamba, ministre de l’Economie et des Finances:
« Le Burkina Faso a un nouveau plan pour son développement, à savoir la SCADD. Il fallait qu’on puisse démontrer que notre pays a une vision pour son développement. Cela est important, car les investisseurs veulent s’assurer qu’il n’y a pas de pilotage à vue. Par conséquent, il était important de les rassurer. D’un autre point de vue, il s’est agi de les rassurer sur nos performances économiques… De ce que nous avons retenu, c’est qu’ils ont découvert un pays qui a une vision, qui est rassurant. C’est vrai que les investisseurs ont ciblé des projets et le fait qu’ils soient rassurés de la crédibilité de la gestion économique les a motivés à venir au Burkina Faso. Nous partons satisfaits, parce que nous avons créé les conditions pour que les hommes d’affaires de la région puissent investir chez nous ».

Jean Couldiaty, ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes:
« Comme vous le savez, notre pays présente un certain nombre d’intérêts. Le premier, c’est que le Burkina Faso est bien placé dans le classement doing-business. Deuxièmement, il est le 5e pays le moins corrompu d’Afrique et le 2e le moins, en Afrique de l’Ouest. Ce sont des indicateurs qui peuvent attirer les investisseurs, sans attendre qu’on vienne vers eux. En tous cas, en ce qui me concerne, j’ai présenté le « technopole », une sorte de pole de croissance dédiée aux TIC, un « Data center » et son « Data center de secours ». Il y a eu un grand intérêt. J’ai reçu des investisseurs qui m’ont proposé des rendez-vous à Ouagadougou dès le mois de mai, voir début juin pour voir concrètement ce qu’on peut faire. Ils investissent déjà dans le même sens au Ghana, en îles Maurice et au Mozambique. C’était vraiment une opportunité pour moi de venir vendre la destination Burkina. Notre pays dispose à peu près des mêmes caractéristiques que Singapour. Les Singapouriens comptent sur les ressources humaines, l’intelligence des hommes ; ils n’ont pas de ressources minières, ni de pétrole, rien qui puisse leur donner la position d’exportateur de capitaux qu’ils ont aujourd’hui. Il se trouve que nous sommes capables parce que le Burkina Faso a des ressources humaines intelligentes et nous allons renforcer justement leurs capacités pour espérer être un jour une destination comme Singapour ».

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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