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La probable candidature de Compaoré à la présidentielle toujours contestée
Publié le lundi 28 avril 2014   |  Agence de Presse Africaine


Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a incité les industriels singapouriens à investir au Burkina à l`occasion de l`ouverture, le 24 avril 2014 à SIngapour, du Forum des investisseurs privés du Burkina


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La probable candidature du président du Faso, Blaise Compaoré à la présidentielle de 2015, oppose de plus en plus les Burkinabè, notamment, la classe politique burkinabè, a-t-on constaté à travers des déclarations et manifestations de ces derniers jours.

D'une part, il y a les opposants politiques, ceux affiliés au Chef de file de l'opposition politique (CFOP) Zéphirin Diabré, qui refusent la révision de l'article 37 de la Constitution dont la modification permettrait à Blaise Compaoré de se représenter en 2015.

Ces opposants ont organisé, à Ouagadougou et dans d'autres villes, des manifestations de protestation contre bien attendu, la révision de l'article 37, mais aussi, la mise en place du Sénat.

La dernière manifestation publique en date remonte au 18 janvier dernier. Avant cela, il y a eu celles de juin et juillet 2013. Chacune de ces manifestations a mobilisé des dizaines de milliers de personnes dans les rues.

D'autre part, il y a les partisans du président Compaoré qui estiment qu'il faut modifier l'article 37 jugé « anticonstitutionnel » et permettre à l'actuel président de briguer un 5e mandat.

De leur côté, ils ne manquent pas d'initiatives pour inciter leur « idole » à se représenter à la prochaine présidentielle.

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti présidentiel) lors de son conseil national tenu samedi à Ouagadougou, a demandé à Blaise Compaoré, de convoquer un référendum sur la modification de l'article 37 de la Constitution.

Pour les dirigeants du CDP, cette invite adressée au président Compaoré, s'explique par le fait que « l'article 37 de la Constitution, portant limitation des mandats présidentiels, est révisable et que les modalités de sa modification sont prescrites dans la Loi fondamentale ».

Le secrétaire exécutif national du CDP, Assimi Kouanda estime que « réviser la Constitution en respectant les dispositions établies dans la Constitution n'est pas une atteinte à la Constitution ».

Il a même affirmé qu' « aucune élucubration juridico-constitutionnelle entre légalité et légitimité, étrangère à la Constitution ne peut faire vaciller les institutions de la République ».

L'opposition qui compte en son sein des ex-caciques du CDP, ne veut pas entendre parler de référendum et compte mettre tout en œuvre pour que celui-ci ne se tienne pas.

En attendant que la date pour un éventuel référendum soit fixée, les positions se radicalisent davantage dans les deux camps.

Certains observateurs pensent que la date du référendum pourrait être fixée dans les prochains mois, juste après l'enrôlement biométrique des électeurs, en fin juin.


ALK/of/APA

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