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Sidwaya N° 7653 du 28/4/2014

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Conférence internationale sur les MGF et les mariages d’enfants : relever l’âge minimum du mariage à 18 ans
Publié le lundi 28 avril 2014   |  Sidwaya


Conférence
© Autre presse par DR
Conférence internationale sur les MGF et les mariages d’enfants : relever l’âge minimum du mariage à 18 ans


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La Conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines(CI-AF) et les mariages d’enfants, a clos ses travaux, le 26 avril 2014 à Ouagadougou. La présidente du Comité inter-africain sur les pratiques traditionnelles affectant la santé des femmes et des enfants, Mariam Lamizana, a été reconduite à la tête de l’institution, à l’issue de la 8e assemblée générale, tenue en marge de la conférence.

Trois grandes recommandations ont été formulées par les participants de la conférence internationale sur les Mutilations génitales féminines (MGF) et les mariages d’enfants, tenue à Ouagadougou du 24 au 26 avril 2014, sur le thème : « Renforcer le pont entre l’Afrique et le monde, pour accélérer la tolérance zéro aux MGF et aux mariages d’enfants ». Chacune des recommandations est accompagnée de propositions d’actions, afin d’atteindre les objectifs communs.
Ces recommandations sont adressées aux Etats, aux Organisations internationales, notamment les Nations unies et l’Union africaine et aux Partenaires techniques et financiers pour l’atteinte de la tolérance zéro. Il s’agit pour eux d’assurer la mise en œuvre effective des dispositions de la résolution A/RES/67/146. Spécifiquement, il leur est demandé de développer et renforcer la législation au niveau national, interdisant ces formes de violence, incluant les sanctions pénales pour les auteurs et complices, les mesures de prévention, le soutien pour les victimes. Comme actions également, le renforcement de la coopération entre les gouvernements, les parlements et la société civile, le respect de la législation …ont été recommandés.
Les participants ont également émis la nécessité de développer des stratégies et actions pour mettre fin aux mariages d’enfants et forcé aux niveaux national, régional et international. Ils ont à ce titre, demandé de donner aux différents types de mariage, religieux, coutumier et civil, le même statut juridique afin de protéger les droits des femmes mariées, de relever l’âge minimum du mariage à 18 ans.... La mobilisation des ressources suffisantes et l’engagement des acteurs-clés pour l’élimination des Mutilations génitales féminines et les mariages d’enfants ont été jugés nécessaires par la conférence. A ce niveau, les participants ont proposé entre autres, de mener des plaidoyers auprès des Etats, des organisations internationales et du secteur privé, afin qu’ils accroissent l’aide financière. Assurer l’intégration des modules sur les MGF et les mariages d’enfants dans les curricula scolaires et universitaires, impliquer davantage les médias, les hommes et les garçons de même que les leaders religieux et communautaires. La présidente du CI-AF, Mariam Lamizana, a soutenu qu’au cours de cette conférence, les participants ont réussi à mettre un lien entre les MGF et les mariages d’enfants.
La première Dame du Burkina Faso, Chantal Compaoré, ambassadrice de bonne volonté, a félicité le CI-AF pour son engagement et la dynamique dans laquelle il s’investit pour l’atteinte de la tolérance zéro sur les MGF et les mariages d’enfants. Le CI-AF s’est engagé à poursuivre activement la lutte contre l’élimination totale des Mutilations génitales féminines et des mariages d’enfants et forcés dans les pays respectifs et partout dans le monde où ces pratiques existent toujours. Le comité d’organisation a félicité et remercié Mme Chantal Compaoré pour son leadership et son engagement en faveur de la protection et de la promotion des droits des femmes et des filles.

Stéphanie OUEDRAOGO

Mariam Lamizana reconduite à la tête du Comité inter-africain

Parallèlement aux travaux de la conférence, le CI-AF a tenu sa 8e assemblée générale. La présidente sortante, Mariam Lamizana, a été reconduite à la tête de l’institution. Mme Lamizana a remercié l’assistance pour l’honneur et la confiance placée en elle. Les actions prioritaires de la présidente nouvellement élue, « c’est toujours continuer à cultiver la cohésion et l’unité d’action comme l’indique le thème de notre assemblée générale, c’est-à-dire s’unir pour bâtir une organisation forte », a-t-elle relevé.

S O

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