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Burkina : le parti de Compaoré veut un référendum pour modifier la constitution
Publié le dimanche 27 avril 2014   |  AFP


CDP
© aOuaga.com par Séni Dabo
CDP : le Conseil national tient sa première session
Samedi 26 avril 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Le Conseil national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) tient sa première session sous le thème "Dans une vision partagée, militantes et militants du CDP mobilisons-nous pour la défense de la démocratie et des valeurs de la république". Photo : Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national (SEN) du CDP


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Ouagadougou - Le Parti au pouvoir au Burkina a invité le président Blaise Compaoré à organiser un référendum en vue de réviser la constitution et permettre à ce dernier de se représenter au scrutin présidentiel de 2015.

Dans un courrier, le Conseil national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de M. Compaoré lui demande d'"user de ses prérogatives constitutionnelles pour convoquer le corps électoral pour un scrutin référendaire relatif à la modification de l'article 37" de la constitution.

L'article 37 de la Constitution burkinabè, qui limite à deux le nombre de mandats à la tête du pays, empêche Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015. Le chef de l'Etat en a évoqué fin 2013 la modification par référendum, provoquant une fronde de l'opposition et de la société civile.

"Les burkinabè peinent à s'accorder sur la modification de l'article 37 et seul un référendum est le meilleur moyen démocratique pour départager les
burkinabè", explique le CDP.

"Réviser la constitution en respectant les dispositions établies dans la constitution n'est pas une atteinte à la constitution", a déclaré le secrétaire exécutif national du parti et ministre d'Etat chargé de mission à la présidence du Burkina, Assimi Kouanda, à l'AFP.

L'article 37 de la loi fondamentale portant limitation des mandats
présidentiels étant révisable et les modalités de sa modification prescrites
dans la constitution, rien ne pourra "obstruer la consultation du peuple qui
est la voix de la vérité, la voix de la paix, de la stabilité de la cohésion
nationale", a-t-il soutenu.

Mi-avril, le Front républicain, fort d'une quarantaine de partis politiques
réunis autour du CDP, s'est fermement prononcé pour la tenue d'un référendum
en vue d'une modification constitutionnelle permettant à Blaise Compaoré, au
pouvoir depuis 1987, de briguer un nouveau mandat présidentiel en 2015.

Fin janvier, dix mille personnes, selon la police, 100.000 selon les
organisateurs, ont manifesté à Ouagadougou pour protester contre cette mesure,
qualifiée de "coup d'Etat constitutionnel".

Arrivé au pouvoir après le coup d'Etat de 1987, Blaise Compaoré, qui a
effectué deux septennats (1991 et 1998) avant qu'un amendement modifiant la
durée du mandat présidentiel ne lui permette d'être élu pour deux quinquennats
(2005 et 2010), reste flou quant à ses intentions futures.
str/eak/jmc

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