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Insécurité urbaine : les jeunes de plus en plus en cause
Publié le dimanche 27 avril 2014   |  L’Hebdomadaire




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Les causes de la recrudescence de l’insécurité dans les grandes villes du Burkina Faso dont Ouagadougou sont multiples. Et la majeure partie des auteurs des délits et autres crimes sont des jeunes. Ce qui peut expliquer ce fait, c’est sans doute, la consommation des drogues et autres alcools frelatés.


C’est vraiment triste que de voir des morpions à peine sortis de la jupe de leur mère plongés dans la délinquance. En effet, il suffit de voir ces bandits de type nouveau présentés à la une des médias pour s’en convaincre.

Et la moyenne d’âge de ces morveux se situe entre 18 et 25 ans. Mais pire certains ont soit 15, soit 16 ans. On se souvient encore de ce gang de scolaires au nom évocateur de « La ville du crime » démantelé l’année passée par les forces de sécurité.

C’est donc dire que le phénomène du banditisme ne touche pas seulement, comme on peut le penser, les jeunes désoeuvrés. Car il touche aussi de jeunes scolaires, des fils à papa à l’abri du besoin matériel ou financier. Au nombre des causes de l’implication de plus en plus grande des jeunes dans les cas d’actes répréhensibles, la consommation des drogues et des alcools frelatés.

La consommation des drogues douces ou dures est une réalité au Burkina Faso. Le phénomène est plus grave dans les villes que dans les campagnes.

Les médicaments de rue, les amphétamines, la cocaïne, l’héroïne sont à la portée des toxicomanes et à la bourse du client. Rien qu’en 2013, c’est environ 10 tonnes de drogue qui ont été saisies. Et la situation n’est guère meilleure pour cette année. En effet, les statistiques des bureaux des douanes et des forces de l’ordre parlent de la même quantité saisie durant ces 4 premiers mois de 2014.

Pour ce qui est des alcools frelatés, le phénomène prend de l’ampleur selon des informations du Laboratoire national de santé publique. La consommation des stupéfiants et des alcools à elle seule contribue à augmenter sérieusement la délinquance juvénile.

De plus en plus, il n’est pas rare de voir des jeunes dans la rue, en circulation ou dans tout autre endroit de la ville dans un état d’ébriété tenant le plus souvent des propos incompréhensibles, insultant à tout va ou posant des actes répréhensibles.

Il y a donc la nécessité d’une lutte sans merci, contre ces fléaux liés à la consommation de la drogue et des boissons frelatées. A titre préventif, les contrôles des forces de sécurité doivent permettre de retenir pour un laps de temps les mineurs jusqu’à l’arrivée de leurs parents.

Si le mineur est ensuite remis à ses parents après remontrances et conseils des forces de sécurité, nul doute qu’une fois à domicile les parents à leur tour vont « passer un de ces savons » à leur rejeton qu’il s’en souviendra pour longtemps.

Quant aux majeurs, la loi leur sera appliquée dans toute sa rigueur et ce ne sont pas les dispositions pénales qui manquent face aux infractions de la loi ou du règlement : trouble à l’ordre public, détention illégale de stupéfiants, refus d’obtempérer, outrages à force de l’ordre dans l’exercice de ses fonctions…

Et nous gageons que ces interpellations mêmes pour cause de vérification d’identité peuvent engendrer de grosses surprises et des démantèlements de réseaux ou simplement la mise au vert d’individus qui sèment la terreur sur leur passage.

Angelin DABIRE

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