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Sidwaya N° 7295 du 14/11/2012

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Les pages du développement / forum de haut niveau sur l’eau potable et l’assainissement : Après Ouagadougou en 2011, les acteurs se préparent pour Dakar 2012
Publié le mercredi 14 novembre 2012   |  Sidwaya




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Après la première édition tenue du 5 au 8 décembre 2011 à Ouagadougou, le deuxième forum de haut niveau sur l’eau et l’assainissement va se tenir du 12 au 14 décembre à Dakar, au Sénégal. L’heure est actuellement aux préparatifs pour accorder les violons.

Les organisateurs de la deuxième édition du Forum africain de haut niveau sur l’eau et l’assainissement ont identifié trois objectifs majeurs pour ce dialogue multi- acteurs. Selon la note conceptuelle du forum publiée par le comité d’organisation, le thème du forum de cette année est « Financements et investissements innovants pour accélérer l’accès à l’eau et à l’assainissement pour tous en Afrique".

Le document révèle que le premier grand objectif est de faciliter le développement de nouveaux mécanismes de financement et d’investissement, mais également de capitaliser ceux existants dans le secteur de l’Hygiène, l’assainissement et l’eau potable (HAEP), afin d’accélérer l’accès à l’assainissement et à l’eau pour tous. Le forum souhaite ainsi, offrir une plateforme pour un examen critique des modes de financement actuels et des modèles d’investissement dans le secteur de l’HAEP. D’un rapport de 2012, il ressort que malgré la crise économique mondiale, il y a eu une augmentation de l’aide au développement destinée au secteur de l’HAEP entre 2008 et 2010 de 7,6 à 7,8 milliards de dollars US. « Une hausse qui semble n’avoir pas eu d’impact sur l’accès des populations à l’eau et l’assainissement. La majorité des pays africains au sud du Sahara fait encore état de lacunes d’investissements dans l’assainissement de plus de 50% ».

Il y aura donc au cours de ce forum, apprend-on à travers la note conceptuelle, des discussions approfondies sur la nécessité d’un changement de paradigme faisant évoluer les politiques d’une approche basée sur la « charité » vers une approche marchande beaucoup plus durable. « Les discussions porteront également sur les modèles et les opportunités existants pouvant permettre de tirer parti des ressources financières de sources non traditionnelles à la lumière des besoins croissants en concurrence pour le financement des donateurs et de la crise économique mondiale actuelle ». Le forum facilitera, par ailleurs, les échanges sur la nouvelle initiative de l’Agence intergouvernementale panafricaine eau et assainissement pour l’Afrique (EAA) visant à mettre en place un fonds destiné à combler le déficit de financement des petites et moyennes entreprises qui fournissent des services d’assainissement en Afrique.

Le forum vise comme deuxième objectif, à faciliter le réseautage et les engagements entre les investisseurs et les innovateurs dans le but de l’expansion et de la mise à l’échelle de l’innovation dans les produits et services HAEP en Afrique. Ceci, parce que le moteur de la croissance, c’est l’innovation ! Partout en Afrique, il existe des preuves d’innovations simples et réalisables en particulier, provenant des entrepreneurs privés et des ONG dont beaucoup ont des potentiels pour aider à relever les défis auxquels est confronté le secteur.

Malheureusement, un bon nombre de ces innovations passent inaperçues ou n’ont pas le soutien nécessaire pour un développement additionnel.

Le troisième objectif du forum contribuera à favoriser la concrétisation des engagements politiques en actions. Les discussions porteront particulièrement, sur le renforcement des systèmes et des cadres qui soutiennent et facilitent la traduction des diverses déclarations et engagements de haut niveau sur l’HAEP en programmes de développement durable.
C’est au regard des besoins urgents d’accélérer l’accès des pauvres à l’eau et à l’assainissement en Afrique, que les initiateurs de la rencontre dont EAA avaient organisé une première édition à Ouagadougou. Des ministres et hauts fonctionnaires de trente-trois (33) gouvernements, de même que de nombreux partenaires au développement, des chercheurs et des praticiens africains y ont participé. Au total, environ 400 personnes ont pris part à la rencontre.

Synthèse de Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr
Source : Document EAA

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