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Sidwaya N° 7652 du 25/4/2014

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Blaise Compaoré à Singapour: «Investisseurs d’Asie, le Burkina Faso vous ouvre ses portes !»
Publié le vendredi 25 avril 2014   |  Sidwaya


Le
© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a incité les industriels singapouriens à investir au Burkina à l`occasion de l`ouverture, le 24 avril 2014 à SIngapour, du Forum des investisseurs privés du Burkina


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Le président du Faso, Blaise Compaoré, a présidé, le jeudi 24 avril 2014 à Singapour, le forum des investisseurs privés du Burkina Faso. Devant de nombreux hommes d’affaires et représentants de sociétés du monde asiatique, il a présenté son pays comme une destination fiable pour les investissements.

«Le Burkina Faso vous ouvre ses portes, le Burkina Faso vous attend pour un partenariat gagnant-gagnant». Ainsi, peut-on résumer le discours prononcé par le chef de l’Etat burkinabè, devant les hommes d’affaires d’Asie, ce jeudi 24 avril 2014 à Singapour. Pendant une bonne dizaine de minutes, Blaise Compaoré s’est en effet attelé à convaincre les investisseurs de ce continent, à se rendre au Burkina Faso, pour faire des affaires. Il a présenté pour cela à l’assistance, les atouts dont regorge son pays, pour faciliter les investissements. De l’avis de M. Compaoré, l’économie et la vie sociale au Burkina Faso, se développent dans un espace national de paix, de sécurité, de stabilité institutionnelle et politique. Il a aussi révélé que depuis plus d’une décennie, son pays a conduit d’importantes réformes structurelles, qui ont permis à l’économie d’évoluer dans un climat des affaires favorables et de réaliser des performances remarquables. «Les réformes que nous avons opérées, ont conduit à la libéralisation de l’économie et à la promotion du secteur privé comme moteur de la croissance et du développement », a expliqué le président du Faso. Selon lui, ces réformes ont permis d’ouvrir les principaux secteurs d’activités au privé (télécommunications, énergie, transports aériens, banques, assurances…), de libéraliser le marché du travail, en adoptant un code du travail qui donne à l’employeur, la maîtrise de la gestion des ressources humaines de son entreprise. La dérèglementation des prix, à l’exception de ceux des hydrocarbures, la suppression des monopoles et la privatisation des entreprises de l’Etat témoignent également, de l’avis de Blaise Compaoré, du caractère libéral de l’économie du Burkina Faso. «Le Burkina Faso se félicite de ne pas appartenir aux pays qualifiés de corrompus. Mon pays est devenu, en moins de dix ans, le 4e producteur africain d’or », a par ailleurs annoncé le chef de l’Etat burkinabè aux investisseurs d’Asie.

10 bonnes raisons pour investir au Burkina Faso

Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, est aussi intervenu au cours de la cérémonie d’ouverture du forum des investisseurs privés à Singapour. Il a présenté aux invités, la vision et le cadre de développement du Burkina Faso. Pour M. Bembamba, le pays des hommes intègres a choisi la SCADD (Stratégie de croissance accélérée et de développement durable), comme stratégie de développement. Il a souligné que pour avoir une économie à croissance forte, le Burkina a décidé de promouvoir les pôles de croissance, de développer les infrastructures hydroélectriques, les routes, de consolider le capital humain et de renforcer la gouvernance économique, politique, administrative et locale. Pour le ministre de l’économie et des finances, il y existe dix bonnes raisons pour les investisseurs, de prendre la destination du Burkina Faso. Il s’agit de la stabilité politique et institutionnelle du pays, du cadre macroéconomique assaini, du choix de l’économie libérale, du cadre législatif et règlementaire favorable, de la stabilité monétaire. Les autres raisons énumérées par Lucien Marie Noël Bembamba pour attirer les investisseurs, sont relatives à la jeunesse et au dynamisme de la population, à la situation géographique centrale du pays dans la région, à l’environnement juridique et judiciaire sécurisé, à la qualité du réseau routier et enfin aux potentialités économiques dont le pays regorge. Il faut rappeler qu’une quinzaine de projets de l’Etat et du secteur privé burkinabè ont été présentés au forum de Singapour. Il s’agit entre autres au niveau de l’Etat, du projet Bagrepôle, du projet de développement de la vallée du Sourou, du projet d’implantation d’une unité industrielle pharmaceutique à Kokologho, du projet technopôle, de projets énergie, du projet de mise en place d’une unité de transformation de la tomate et de la mangue concentrées à Loumbila. Dans le secteur privé, on peut citer les projets de mise en place d’une unité de production de beurre de karité, d’une unité de nettoyage du sésame, le projet de diversification de source d’approvisionnement de médicaments et le projet d’extension de la production d’œufs et la production industrielle de 20 000 poulets de chair par mois.

Deux accords
pour renforcer l’axe Burkina Faso-Singapour

Au cours de la cérémonie d’ouverture du forum des investisseurs privés, le Burkina Faso et la république de Singapour ont signé deux accords, pour consolider leurs liens de coopérations. Le premier accord, signé par le ministre du Commerce du Burkina Faso et son homologue singapourien de l’Industrie, a pour but, de promouvoir les investissements entre les deux pays. Quant au second accord, il a été paraphé par la présidente de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Alizèta Ouédraogo, et le vice-président de la Singapore Business Federation (Fédération singapourienne des affaires, l’équivalent de la Chambre de commerce), Hassan Chabi. Il vise à accroître les affaires entre les deux Etats. De l’avis du ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Arthur Patiendé Kafando, ces accords constituent un cadre général et juridique qui encadre, sécurise et protège les investisseurs singapouriens et burkinabè, dans leurs échanges réciproques. Dans de tels accords, a expliqué le ministre, il y a des dispositions sur les investissements, les prises de participation, les installations, le transfert de technologies et parfois aussi, le transfert au niveau des résultats des investissements qu’ils ont dans différents pays. Arthur Kafando a souligné qu’il existe dans les accords, des dispositions qui concernent la question arbitrale, au cas où des différends naissent entre les deux parties. Selon lui, Singapour et le Burkina Faso ont privilégié la concertation d’abord, avant d’aller devant les juridictions. Le président du Faso, Blaise Compaoré, s’est aussi félicité de la signature des deux accords. Pour lui, ils seront des supports majeurs du partenariat d’affaires entre les deux pays.


- Moustapha SYLLA
Envoyé spécial à Singapour



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