Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1046 du 24/4/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Unité de production d`eau en sachets « O FADILA » : Du jus de qualité douteuse saisi et détruit
Publié le vendredi 25 avril 2014   |  Le Quotidien




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat et la Ligue des consommateurs du Burkina / du Centre étaient dans les locaux de l’unité de production d’eau en sachets « O Fadila », situés au secteur 17 dans l’arrondissement 4 de Ouagadougou, le 24 avril 2014.

Après avoir procédé à la saisie de plusieurs dizaines de paquets de jus produits par ladite entreprise, elles ont procédé à leurs destructions pour défaut de traçabilité d’un arôme entrant dans la production.

C’est en toute sérénité que le gérant de l’entreprise de fabrication d’eau « O Fadila », Issouf Traoré, a reçu la mission d’inspection de l’ABNORM et de la Ligue des consommateurs du Burkina / section Kadiogo.

C’est aussi avec sa baraka que le jus de fruit produit par son entreprise « O Fadila », du nom de sa fille a été détruit aux yeux de la presse nationale. L’initiative est du gérant himself qui, après avoir été épinglé par la Ligue des consommateurs pour défaut de traçabilité d’un arôme entrant dans la production du jus de fruit, a demandé la destruction des jus.

Celui qui dit avoir perdu 17 millions de F CFA depuis la fermeture de l’unité de production de jus (Ndlr : le 11 mars 2014) est beaucoup plus soucieux de la santé des consommateurs que du business. Et Ginette Goungounga de l’ ABNORM, directrice de la qualité, de donner des précisions quant à la mission de saisie. « Nous avons été interpellés par la Ligue des consommateurs du Burkina par rapport à la production par l’unité « O Fadila » de boissons aromatisées de qualité douteuse.

Quand nous sommes venus, nous avons effectué des inspections et elles ont permis de révéler qu’il s’agissait surtout d’une question de traçabilité. Cela veut dire qu’il n’y a pas d’informations précises sur le produit et sur le fournisseur. C’est dire que le circuit sanitaire n’est pas maîtrisé. Aussi, s’il y a problème, on ne peut pas prendre des dispositions pour protéger le consommateur.

Nous avons exposé le problème à l’unité, parce que notre rôle est de protéger le consommateur, mais aussi d’accompagner les entreprises à être plus compétitives. L’entreprise a pris conscience et a décidé d’elle-même de procéder à la destruction des lots et repartir sur de nouvelles bases avec des produits dont la traçabilité est clairement définie », foi de la directrice de la qualité.

Aussi Ginette Goungounga a félicité la Ligue des consommateurs pour la collaboration qui a permis de mettre la main sur une dizaine d’unités de production de jus qui sont dans le même cas.

Sur la dangerosité du jus produit, la directrice rassure : « Nous avons soustrait le produit de la consommation.»

Au niveau de la Ligue des consommateurs, représentée par son secrétaire général, Pascal Zaïda, d’autres unités de productions sont dans son collimateur, même si en la matière, a-t-il reconnu, il faut suivre une procédure. « Il y a une procédure parce qu’il faut que le producteur présente les factures et les fiches d’analyses.

L’on ne peut fermer une unité de production et se rendre compte demain que le produit est bon », foi de Pascal Zaïda. Quid de l’unité de production Barajii dont un produit périmé a été saisi ? « Pour ce qui est du jus Barajii saisi depuis le 9 décembre 2013, le producteur dit que son fournisseur atteste que le produit est bon.

Pour la Ligue des consommateurs, tout produit périmé est impropre, n’est plus bon. Nous pensons pouvoir procéder à sa destruction bientôt », a dit Pascal Zaïda.
« O Fadila », avec ses 42 employés, est un exemple à suivre .

Par Raogo Hermann OUEDRAOGO

 Commentaires