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Sidwaya N° 7561 du 24/4/2014

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Les contrôleurs de prix renforcent leurs compétences
Publié le jeudi 24 avril 2014   |  Sidwaya




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Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat a initié, le mercredi 23 avril 2014 à Ouagadougou, une session de formation sur les techniques de contrôle des coûts des produits, au profit de ses contrôleurs de prix.

Du 23 au 25 avril 2014, les contrôleurs de prix du ministère en charge du commerce seront outillés aux techniques de contrôle des coûts des produits. Il s’agit de renforcer leurs capacités, de les doter d’outils et de règles élémentaires, afin de s’assurer que les consommateurs paient le « juste prix ». Quatre modules seront dispensés au cours de cet atelier. Le premier concerne le calcul des prix de vente des produits. Le formateur, Mohamed Tega Balima, a indiqué que 19 produits de grande consommation ont été arrêtés par le gouvernement. « Il est important que les agents sachent comment on calcule le prix de vente qui est un ensemble de charges qu’il faut prendre en compte », a-t-il précisé. Le deuxième module concerne la qualité des produits. Il est question de montrer aux participants le contrôle de qualité primaire dans les boutiques, tel que les dates de péremption. Le troisième module est relatif à l’organisation et à l’exécution des contrôles sur le terrain. Enfin, le dernier module touche à la répression. Pour le formateur, il importe de voir comment fixer les amendes aux contrevenants et les procédés, pour que les dossiers des fautifs puissent parvenir à la justice. « Il n’est plus question de complaisance. Il faut que ceux qui commettent des infractions, payent », a-t-il martelé. Pour le conseiller technique du ministre du Commerce, Amidou Barry, cette session vise à initier les agents à des contrôles « très » poussés dans les dossiers des importateurs et des fabricants. Il a félicité les agents pour les actions déjà accomplies et a rappelé que les contrôles ne seront plus circonstanciels, mais vont s’inscrire désormais dans la durée. « Le contrôle exige l’efficacité de l’agent. Il est nécessaire qu’il soit outillé pour ne pas être en deçà des connaissances du commerçant », a-t-il conclu.

Adama SEDGO
Stéphanie OUEDRAOGO
(stagiaire)

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