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Le Quotidien N° 1045 du 23/4/2014

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Retard dans la construction de l’hôtel administratif du centre :un mois pour avancer ou pour être sanctionné
Publié le mercredi 23 avril 2014   |  Le Quotidien


Discours
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Discours sur la situation de la nation : Luc Adolphe Tiao pour la 4e fois devant les députés
Jeudi 3 avril 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a prononcé le discours sur la situation de la nation en 2013 devant les députés


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a effectué, dans la matinée du 22 avril 2014, une visite sur les chantiers de l’hôtel administratif du Centre. Cette visite intervient un mois après un premier constat de l’avancement des travaux.

Il a traduit sa déception au regard du retard accusé dans l’exécution des travaux. « Les engagements ont été pris par les entreprises, mais n’ont pas été respectés », a-t- il laissé entendre. Pour lui, il y a un risque de résilier le contrat si dans un mois les choses restent en l’état.

Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, s’est rendu dans la matinée du 22 avril 2014 sur les chantiers d’exécution des travaux de l’hôtel administratif du Centre. Cette visite est la deuxième du genre en deux mois, sur les lieux. Pour l’essentiel, Luc Adolphe Tiao a indiqué que les travaux n’ont pas avancé au rythme promis par les entreprises commisses à la tâche de construction. « Je suis déçu de l’état d’avancement des travaux », a-t-il dit. Il ressort de la visite que les travaux sont exécutés à seulement 35%.
D’où, la déception de Luc Adolphe Tiao qui estime que grand-chose n’a pas évolué, depuis un mois. « Entre la dernière visite et celle d’aujourd’hui, rien changé », a-t-il déploré. Suite à sa tournée sur les chantiers, une rencontre a eu lieu entre les différents responsables d’entreprises et le Premier ministre. A l’issue de ces échanges, Luc Adolphe Tiao a relevé que la réunion a permis de mettre le doigt sur les difficultés qui sont, entre autres, l’insuffisance de l’effectif du personnel sur le chantier. Toute chose qui concourt à la lenteur de l’exécution des travaux de construction. A cette allure, les travaux peuvent durer deux ans, a-t-il déploré.

L’ultimatum lancé par Luc Adolphe Tiao

C’est pourquoi, il a lancé un ultimatum d’un mois, à savoir d’ici au 30 mai 2014, pour voir les lignes bougées sur le chantier. Il a expliqué qu’à défaut, l’Etat va prendre sa responsabilité et cela pourrait aboutir à la résiliation des contrats. Il a indiqué qu’en dépit des expériences reconnues aux entreprises, des engagements ont été pris, mais n’ont pas été respectés. Pour le directeur général de Sol Confort et Décor, l’une des entreprises qui exécutent les travaux, les gros chantiers ont pris fin. « Il reste les raccordements et les endouilles à mettre, suite à la pose des carreaux », a-t-il souligné. Il s’est dit rassuré parce qu’il maitrise son travail et qu’il n’avait pas peur. Au chef de mission de contrôle des chantiers, Inoussa Kouanda ; de préciser que les facteurs de production des travaux font défaut et qu’il y a en plus du manque quantitatif et qualitatif du personnel, un problème de coordination et d’organisation des travaux par les différentes entreprises. Il a soutenu que la non- maitrise des délais de livraison des matériaux de constructions et les difficultés de mobilisation des ressources financières constituent, entre autres, des entraves qui ralentissent l’avancement de la construction. Il a rassuré que le déblocage de fonds du côté de l’Etat ne souffre de rien. « Nous sommes conscients qu’à un taux d’exécution de 35%, nous sommes effectivement en retard », a-t-il mentionné. Rendez-vous a été pris pour une autre visite d’ici au 30 mai pour voir les travaux s’acheminer vers la fin, au risque de la résiliation des contrats .

Par Soumoubienkô Roland KI et Sylvie N. Traoré (Stagiaire)

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