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Sidwaya N° 7649 du 22/4/2014

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Aviculture améliorée au Burkina Faso : La ferme FADIMA, un modèle de couvoir moderne
Publié le mardi 22 avril 2014   |  Sidwaya


promotion
© Autre presse par DR
promotion de l’aviculture traditionnelle améliorée


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Basée à Koubri à la sortie Sud-Est de Ouagadougou, c’est une ferme sophistiquée que la délégation conduite par le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Tinga Ouédraogo, a visitée le samedi 19 avril 2014 à Koubri. Avec un équipement de pointe et un personnel hautement qualifié, l’unité la ferme FADIMA livre par an, environ 1 million 300 mille poussins déjà vaccinés.

La viande de poulet est l’une des denrées les plus prisées des Burkinabè mais s’en procurer aisément était tout un problème. Aujourd’hui, avec la modernisation de l’aviculture et la participation active du privé, le secteur est en plein essor. C’est le cas de la ferme FADIMA implantée à Koubri. Le samedi 19 avril 2014, le ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Tinga Ouédraogo et ses collaborateurs ont visité le joyau. Bâtie sur une superficie de 667m2 avec 21 salles, cette entreprise moderne équipée de matériel sophistiqué assisté par des experts aguerris aux techniques avicoles, la ferme Fadima est le témoignage d’une aviculture en boom au Burkina Faso. La bâtisse est un couvoir influent dont la capacité annuelle de production est d’environ 1 million 300 mille poussins. Selon les acteurs sur le site, à plein régime, l’usine produit par semaine 76 800 poussins de chair et 40 000 de ponte. Le ministre Jérémie Tinga Ouédraogo qui dit être venu s’assurer de l’état d’avancement des travaux (NDLR. : le ministre avait déjà visité le chantier il y a 2 mois de cela), a été impressionné par le travail fait. C’est avec joie et satisfaction qu’il dit constater que des machines, sont sortis des poussins. Mieux, il a apprécié le fait que toutes les mesures sanitaires et d’hygiène pour favoriser la croissance des jeunes gallinacés aient été respectées. « Nous avons des besoins nationaux en poussins de plus de six millions par mois. Et aujourd’hui, nous nous réjouissons d’avoir la toute première unité digne de ce nom », a-t-il dit. Selon lui, c’est le premier couvoir moderne implanté au Burkina Faso et de surcroît, par un opérateur privé, et c’est ce que le « pays attend de ses fils », précise-t-il. Il a aussi lancé un appel à tous les aviculteurs modernes de prendre exemple sur la ferme Fadima devenue un modèle afin que le consommateur burkinabè puisse non seulement avoir les poulets de chair, les œufs et tout ce qui est produits dérivés de la volaille en vue de prospérer l’économie nationale. Pour le promoteur de la ferme Fadima, Harouna Sawadogo, il était prévu lors de la première visite du ministre, que les poussins sortiraient au mois d’avril et aujourd’hui, c’est chose faite. Avec l’accompagnement du gouvernement, M. Sawadogo a dit sa satisfaction et a indiqué que ses collaborateurs et lui feront de leur mieux pour donner à la filière avicole du Burkina Faso, toutes ses lettres de noblesse. « Notre rôle est de pouvoir jouer notre partition dans un processus de développement pour contribuer au bien-être des populations », a déclaré le promoteur. Déjà avec la sortie desdits poussins, c’est une réduction de 40 à 50% de besoin qui est ressentie sur le marché. C’est un bon en avant qui, selon le promoteur qui va permettre à bon nombre de Burkinabè de se procurer des produits avicoles de qualité. « Et c’est ça l’objectif premier de la ferme Fadima », a-t-il conclu.

Wanlé Gérard COULIBALY
gerard_coul@yahoo.fr

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