Journée de la femme à Washington D.C. : le ministre Lucien Marie Noël Bembamba, invité d’honneur #aOuaga

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Journée de la femme à Washington D.C. : le ministre Lucien Marie Noël Bembamba, invité d’honneur

Publié le dimanche 20 avril 2014 | Ambassade

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Le ministre de l`Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba, a été l`invité d`honneur de la célébration en différé, le dimache 13 avril 2014 à Washington D.C, de la 157e Journée internationale de la femme

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A l'initiative de l'ambassade du Burkina Faso à Washington, D.C, les communautés burkinabé vivant dans la capitale fédérale des Etats-Unis d'Amérique et dans certains Etats américains comme la Virginie, le Maryland, Texas, New Jersey, Ohio, la Pennsylvanie ou à New York, la grande métropole américaine, ont célébré, en différé le dimanche 13 avril 2014 à la résidence de l'ambassadeur, la Journée Internationale de la Femme. Des ambassadeurs, des épouses d'ambassadeurs, des personnalités de l'administration américaine, les compatriotes sortis en grand nombre pour la circonstance ainsi que des amis et sympathisants du Burkina ont pris part à cet événement.

Monsieur Lucien Marie Noël Bembamba, ministre de l'Economie et des Finances du Burkina Faso a été l'invité d'honneur de cette journée. Il avait à ses côtés, Madame Mamounata Belem/Ouédraogo, ministre de l'Eau, des Aménagements hydrauliques et de l'Assainissement. La cérémonie a été placée sous la présidence de S.E. Monsieur Seydou Bouda. Son épouse, Madame Adèle Bouda en a été la marraine. L'ambassadeur Simplice Guibila, représentant permanent adjoint de la mission permanente de notre pays à l'ONU et son épouse ont pris part à la cérémonie.

Cette commémoration de la 157e Journée internationale de la femme a été une occasion pour nos compatriotes non seulement de répondre à une recommandation des autorités de leur pays, mais surtout un moment privilégié pour nos compatriotes de réfléchir autour du thème retenu cette année : « Entreprenariat féminin : problématique du financement des activités économiques des femmes au Burkina Faso».

Le ministre Lucien Marie Noël Bembamba, présent aussi à Washington dans le cadre des assemblées de printemps du FMI et de la Banque mondiale, a donné, au cours de la cérémonie, une conférence sur le thème de la journée.

Dans sa communication, le ministre Bembamba, après avoir adressé ses félicitations et encouragements, particulièrement aux femmes de la communauté pour leur forte mobilisation, a fait avec elles le constat général que bien que les femmes contribuent largement à l'économie nationale par leurs multiples activités aussi bien en milieu rural qu'en zones urbaines, ont malheureusement un pouvoir économique qui reste limité au regard de la faiblesse de leurs revenus. C'est d'ailleurs en vue d'améliorer cette situation, a expliqué le ministre Bembamba, que diverses actions ont été menées par plusieurs structures de promotion de financement des activités économiques des femmes.

Le ministre a notamment cité les institutions de microcrédits telles que le Fonds d’Appui aux Activités Rémunératrices des Femmes (FAARF) et le Fonds d’Appui aux Activités Génératrices de Revenus des Agricultrices (FAAGRA) en mentionnant particulièrement les mesures prises par le Conseil des ministres extraordinaire du 24 mars 2014, avec le renforcement des ressources des fonds nationaux de financement de l’entreprenariat féminin, par la mise en place d’une ligne de crédit de cinq (5) milliards F CFA et d’un fonds de garantie aux prêts bancaires de cinq cent millions (500 000 000 F CFA ).
En outre, il a indiqué que les femmes peuvent bénéficier de prêts bonifiés dans le système bancaire classique grâce à l'appui du gouvernement. Enfin, elles restent éligibles à tous les autres fonds existants : Fonds d'appui à la promotion de l'emploi, Fonds d'appui au secteur informel, Fonds d'appui aux initiatives jeunes, Fonds de développement économique social logé au Trésor public.
Pour lui, c'est donc un dispositif opérationnel dense qui est en place pour accompagner l'entreprenariat féminin à toutes les échelles : micro, petite, moyenne et grande entreprises avec les guichets y relatifs.

Le ministre a saisi l'occasion pour porter davantage à la connaissance de l'assistance les informations sur les mesures sociales arrêtées et mises en œuvre par le gouvernement depuis septembre 2013 pour un montant de 64,5 milliards de FCFA et qui, au vu du satisfecit général qui s'est dégagé du bilan fait en janvier 2014, a décidé fin mars dernier de leur renforcement pour un montant de 117 milliards de FCFA. Avec une composante, comme indiqué plus haut, destinée au financement des activités économiques des femmes.

La communication du ministre Bembamba a été précédée par des témoignages de trois femmes burkinabè engagées dans le domaine de l'entreprenariat aux Etats-Unis : madame Adissa Barry fait valoir ses compétences dans le bâtiment et les travaux publics (BTP) à Washington D.C. et dans les Etats voisins ; madame Hortense Héma évolue dans le transport et la restauration à Washington, D.C. et dans certaines villes des Etats voisins comme le Maryland ou la Virginie. Enfin, madame Berthe Wilson/Somda est installée à New York et exerce ses talents dans le domaine de l'imprimerie. A ces témoignages fort enrichissants est venu s'ajouter celui fait par une femme leader au Burkina Faso, actuellement membre du gouvernent : Madame Mamounata Belem/Ouédraogo, ministre de l'Eau des aménagements hydrauliques et de l'Assainissement. Elle a notamment expliqué à l'assistance son engagement, avec d'autres femmes scientifiques du Burkina, pour une sensibilisation ciblée et des encouragements apportés aux filles afin qu'elles s'orientent plus dans les séries scientifiques au programme des enseignements.

La communication du ministre Bembamba et les témoignages ainsi faits par les unes et les autres ont donné lieu à des échanges très animés qui ont permis aux participantes et participants d’apporter des contributions et des éclairages utiles.

Des questions d'actualité ont aussi été posées aux membres du gouvernement notamment celles se rapportant aux raisons qui expliquent les difficultés d'approvisionnement en eau potable et les délestages dans la fourniture de l'électricité aux populations dans certaines villes du Burkina. A l'une et l'autre préoccupation, les deux ministres, tout en donnant les raisons, ont aussi apporté des précisions sur les dispositions prises par le gouvernement pour y apporter des réponses durables.

Cette journée de la femme a aussi été des moments de fraternisation entre membres d'une communauté solidaire et en communion avec leur ambassadeur, S.E. Monsieur Seydou Bouda ; son épouse, Madame Adèle Bouda et le personnel de la représentation diplomatique, dans une ambiance festive sur une animation bien concoctée par Gérard Koala, surnommé DJ Kadhafi. Un compatriote animateur de renom bien connu ici et antérieurement sur plusieurs chaînes des radio FM de Ouagadougou.

Deux artistes ont aussi été de la partie, Khadi Doumbia, fille de feu Mamadou Doumbia, et Aroun avec son titre fétiche « Tiingré ». Les femmes se sont fait plaisir par un djandjoba mémorable. Sans oublier une partie dégustation des différents mets de nos terroirs qui s'est invitée au programme. Un autre instant de plaisir au regard de la variété et la richesse des plats et boissons proposés. Au bonheur de tous les convives.

Très satisfaits du niveau et de la participation et des contributions diverses et inestimables apportée par les femmes et les hommes de la communauté burkinabè à la parfaite organisation et au succès de la célébration de la Journée internationale en différé à Washington,D.C., l'ambassadeur et son épouse ont salué et apprécié à sa juste valeur cet élan patriotique qui honore et loue la capacité de mobilisation et de réaction positive de leurs compatriotes chaque fois que le devoir les appelle. Ils ont aussi adressé leurs sincères remerciements à tous les participants et réaffirmé à l'assistance, particulièrement aux femmes, leur disponibilité en vue de leur apporter concours pour leur mobilisation plus conséquente en faveur de leur plein épanouissement économique dans leur pays d'accueil.

Pierre WAONGO
Attaché de presse

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