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Sidwaya N° 7647 du 17/4/2014

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Traque aux bandits dans quatre régions: 501 interpellés, 1 bandit abattu
Publié le vendredi 18 avril 2014   |  Sidwaya


Lutte
© Ministère par DR
Lutte contre le grand banditisme : opération coup de poing dans 4 régions
Vendredi 28 mars au lundi 7 avril 2014. Le ministère de l`Administration territoriale et de la Sécurité a mené une opération conjointe de lutte contre le grand banditisme dans les régions du Centre-Nord, du Centre-Sud, du Centre-Est et de l`Est


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Les forces de sécurité, au cours d’une conférence de presse, tenue le 17 avril 2014 à Ouagadougou, ont annoncé l’interpellation de 501 personnes dont 262 gardées à vue et 1 bandit abattu lors d’une opération qui s’est déroulée du 28 mars au 4 avril 2014 dans quatre régions.

Les forces de sécurité viennent de frapper fort dans les rangs des délinquants au Burkina Faso. Une opération conjointe, menée par la police et la gendarmerie, en collaboration avec l’armée de l’air, dans quatre régions (Centre-Nord, Centre-Sud, Centre-Est, Est), considérées comme criminogènes, a produit des résultats « satisfaisants ». Le bilan a été fait à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse animée par le directeur général de la sécurité intérieure, le colonel Omer Bationo, le commandant de la gendarmerie de Fada N’Gourma, le capitaine Philippe Dindané, et le commandant de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) le commissaire Abdoulaye Ag, de la cité de Yendabili, le 17 avril 2014, il ressort que 1 délinquant a été abattu, 501 personnes interpelées dont 262 gardées à vue et 30 malfrats déférés au parquet. Au cours de cette traque contre les bandits qui s’est déroulée du 28 mars au 7 avril derniers, dans lesdites régions, 19 fusils de chasse, 21 kg de chanvre indien, 3 kg de cannabis, 5 véhicules, plus d’un million de francs CFA et divers matériels ont également été saisis. Cette action a aussi permis aux forces de sécurité d’engranger plus de 5 millions de francs CFA au profit du Trésor public. Ces bandits qui agissent avec des armes blanches ou à feu, a poursuivi le directeur général de la sécurité intérieure, ont pour cibles privilégiées, les cars de transports, les commerçants de bétails, les acheteurs d’or, les boutiques, les organismes opérant dans le domaine de la micro-finance, etc. La minutie et la précision des attaques, a précisé le colonel Bationo, laissent penser que les malfrats sont très bien informés sur leurs victimes. Il a souligné l’importance de l’appui aérien de l’armée de l’air qui a fourni des renseignements aux unités œuvrant au sol afin d’atteindre ces résultats. Il a, toutefois, déploré la complicité dont bénéficient des délinquants dans certaines localités.

Pas de militaires radiés parmi les interpellés

A peine le directeur général de la sécurité intérieure a-t-il fini sa déclaration liminaire que les conférenciers ont été assaillis de questions par un parterre de journalistes. Pourquoi des bandits arrêtés et remis aux autorités judiciaires se retrouvent quelques jours après dans la rue, narguant leurs victimes ? « Nous avons une part de responsabilité », a reconnu le colonel Bationo. « Il y a très souvent un problème de preuve concernant les gens que nous arrêtons. Il faut donner des preuves matérielles pour permettre au juge d’apprécier. C’est pourquoi, nous devons mettre en place certains mécanismes… Les forces de sécurité sont en train de moderniser leurs équipements de façon à avoir des informations concernant les empruntes digitales ou des recoupements d’informations. Nous travaillons avec le ministère de la Justice pour éviter les relaxes de délinquants », a-t-il ajouté. De son côté, le capitaine Philippe Dindané a reconnu que ce qui est exigé au parquet, c’est la preuve de participation des délinquants aux actes criminels. Des militaires et des policiers radiés ont-ils été arrêtés au cours de cette opération conjointe ? « Non… Je ne pense pas qu’on ait pris des militaires ou des policiers radiés. Mais s’il y en a, nous les arrêterons un jour, a repondu le colonel Omer Bationo ». Que faire pour que ces actions s’inscrivent dans la durée ? « Ces actions ont été menées dans ces régions afin de porter un coup décisif à ces bandits. C’est une opération ponctuelle que nous avons menée. Mais à chaque fois que ce sera nécessaire, nous le ferons », a-t-il fait savoir Juste après cette opération, les bandits opérant dans la région de l’Est ont encore fait parler d’eux. Selon le commandant de la gendarmerie de Fada N’Gourma, le capitaine Dindané, une opération menée le 16 avril 2014 dans la commune de Bogandé, a encore permis d’interpeller onze personnes. Et que deviennent les « fameux » gyrocoptères ? « A chaque fois, dit le colonel Bationo, cette question de gyrocoptères revient. Pourtant le ministre en charge de la Sécurité avait répondu de façon définitive pour clarifier les choses l’année dernière. Rassurez-vous, ils ne sont pas au garage. Ils marchent bien. Ils ont même participé à cette opération de lutte contre le banditisme ».

Kossaomanè Anselme KAMBIRE



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