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Classico EFO-ASFA : 7 ans après la reine des stades gagne enfin son duel (1-0)
Publié le vendredi 18 avril 2014   |  RTB




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Le derby à la sauce burkinabè s’est joué le mercredi 16 avril au stade du 4-août de Ouagadougou entre l’ASFA Yennega, le champion sortant et sa rivale de tous les temps l’EFO. Un match en retard de la 10e journée qui a été pauvre en spectacle mais qui a tenu néanmoins ses promesses. L’Etoile pour la première fois depuis 7 ans en championnat est venue à bout de sa rivale l’ASFA par la plus petite des marques (1-0) et s’accroche désormais en 2e position avec 27 points à mi-chemin du championnat et à un petit point des Fonctionnaires de Bobo, leader actuel.

Malgré le 3e classico de l’année entre le Barça et le Réal et ce, comptant pour la coupe du roi qui se jouait presqu’au même moment, le public sportif Ouagavillois n’a pas marchandé son déplacement au stade du 4-août pour voir le derby entre les deux clubs ennemis de la capitale (EFO-ASFA). Un match en retard de la 10ème journée qui marque également la fin des phases aller du Fasofoot.

Ce match avait un enjeu de taille de part et d’autre. L’EFO ne voulait plus se faire humilier pour la nième fois devant son rivale mal en point cette année et cherchait également à se rapprocher davantage du leader actuel l’ASFB. Du côté de l’ASFA, il y a de cela 7 ans que l’EFO ne l’a jamais battu en championnat et voulait continuer sur cette lancée.

La peur au ventre, les 22 acteurs ont entamé la partie. Les premiers instants sont à l’avantage des jaunes et verts qui étouffent les bleus et blancs dans la moitié du terrain. Mais leurs rares occasions n’ont pu inquiéter ni la défense, ni le portier stelliste. Au fur et à mesure que le temps passe, la partie s’équilibre et l’EFO sort le bout du nez.

L’enjeu ayant pris le dessus, la partie devient dure et très musclée et en 30 mn de jeu, plus de 5 cartons avaient déjà été distribués par le juge central l’international Juste ZIO. Alors que l’on acheminait tranquillement vers la mi-temps dans ce « à-toi, à-moi » Oumane BAGAYOKO tente une pénétration dans la surface des protégés de la princesse YENNEGA.

Il fut stoppé illégalement par la défense jaune et vert et l’arbitre indique un coup franc. Il coup de pied arrêté judicieusement exploité par l’EFO par l’entremise de son capitaine Aboubacar TRAORE qui profite de la décomposition et d’une frappe sèche à-ras-le-sol, trompe le portier Mohamad KABORE (1-0). Nous sommes dans le temps additionnel (45+2) et les supporters de la reine des stades jubilent.

A la reprise l’ASFA jette le tout pour le tout mais la défense de l’EFO plus tactique, résiste aux assauts répétés de son adversaire. Elle gère tranquillement son avantage. Elle a même par deux fois eu l’occasion d’aggraver le score à la 62ème mn suite à la frappe de Basile SAM et à la 70ème mn à la tête plongeante de Romaric PITROIPA. L’ASFA quant à elle a eu des coups francs bien placés à l’entrée de la zone de vérité des enfants d’Alou Badra DIALLO et qui ont été mal exécutééss.

Un but à zéro, c’est le score qui a sanctionné « notre classico à nous » au grand dam de la famille jaune, elle, qui a toujours battu l’EFO ou fait match nul avec elle depuis maintenant 7 ans.

C’est la satisfaction du côté de la reine des stades. « le mythe est tombé » lance un supporter avec un large sourire, « c’est un ouf de soulagement » crie à la tue-tête dans la foule des jubilants, « nous ne sommes pas la femme de l’ASFA », renchérit un autre. Pour l’entraineur Alou Badra DIALLO de l’EFO, le travail commence à porter des fruits et comme l’appétit vient en mangeant, l’objectif de l’EFO c’est le titre.

A l’en croire, la clé du succès c’est le collectif et « les joueurs ont bien respecté les consignes. » Son collègue Bailly LAGO, lui, demande du temps pour asseoir une bonne équipe car « on ne peut pas former une équipe compétitive en 2 semaines ».

Y. Alain Didier COMPAORE

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