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L`Observateur Paalga N° 8603 du 17/4/2014

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Balai des leaders politiques burkinabè à Abidjan : «Je n’ai pas l’agenda du président Alassane Ouattara» (Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication)
Publié le vendredi 18 avril 2014   |  L`Observateur Paalga


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© Autre presse par Bénéwendé Bidima
Radios et télévisions francophones : l`heure du défi de la production locale
Lundi 25 novembre 2013. Ouagadougou. Le 22e Séminaire de formation des organismes de radiodiffusion-télévision du monde francophone (SEFOR) a débuté ses travaux, placés sous le thème "Face à la concurrence, miser sur la production locale", et qui vont s`étaler jusqu`au 30 novembre. Photo : Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement


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Si les ressources animales et halieutiques ont constitué le menu du traditionnel point de presse du gouvernement, les questions d’actualité, comme le drame qui a récemment frappé nos commerçants au Togo et les efforts de médiation que mène le président Alassane Ouattara sur la situation politique burkinabè, se sont invitées au débat. Tout en saluant cette initiative ivoirienne, car il faut «encourager les politiciens à se parler», le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré, a déclaré qu’en tant que porte-parole du gouvernement burkinabè, il n’a pas l’agenda du président Ouattara. C’était le 17 avril 2014 à Ouagadougou.

En claquant la porte du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), les fondateurs du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès) ont contribué à alourdir un climat politique qui était déjà loin d’être serein, empoisonné par la volonté affichée de modifier l’article 37 de la Constitution. Le président ivoirien, Alassane Ouattara, avait rapidement proposé et essuyé une salve de critiques.

Alors qu’on croyait que notre voisin avait renoncé à sa médiation, voilà que ces derniers temps il semble reprendre la main, ayant réçu à tour de rôle les leaders du MPP, ceux de l’UPC (Union pour le progrès et le changement) et, dernièrement, ceux de la majorité présidentielle. Il se susurre même que ceux du PDS/Metba pourraient faire le voyage sur les bords de la lagune Ebrié.

Alors Ouattara mène-t-il une médiation officielle pour résoudre la crise politique burkinabè ?

Réponse du ministre de la Communication : «En tant que porte-parole du gouvernement burkinabè, je n’ai pas l’agenda du président Alassane Ouattara. C’est dans la presse que je lis qu’il a reçu des responsables de partis politiques. Je trouve que c’est une bonne chose, car nous sommes voisins. Nous encourageons les politiciens à se parler, à recourir au dialogue. Le Burkina est notre patrimoine commun, il n’appartient pas plus à un groupe qu’à un autre. Alors quand il y a une perspective de dialogue, on ne peut que la saluer. S’il y a une médiation je la salue, car c’est ainsi que les sociétés humaines se construisent».

Dans ce volet des questions d’actualité, le ministre de la Communication a traduit la compassion du gouvernement aux familles des victimes de l’accident de la route qui a causé la mort d’une vingtaine de commerçants burkinabè au Togo dans la nuit du 14 au 15 avril 2014. Il a déclaré que deux missions (administrative et ministérielle) avaient été dépêchées dans ce pays pour suivre la suite des événements et assister les blessés et qu’une enquête permettrait de savoir réellement les origines de ce drame. Mais déjà, le ministre exhorte les compagnies de transports à respecter le code de la route et à éviter les excès de vitesse.

Au sujet de l’insécurité qui va grandissante dans nos villes et campagnes, Alain Edouard Traoré a demandé la collaboration des populations pour vaincre ce fléau, car à eux seuls les moins de 10 mille policiers de Ouaga ne peuvent pas assurer la sécurité des quelque 2,2 millions d’habitants de la capitale.

Concernant le virus Ebola, le porte-parole du gouvernement a affirmé que notre pays avait déjà pris toutes les dispositions utiles pour éventuellement y faire face.

En terminant son propos, le ministre a tenu à rassurer les personnels des EPE et des EPA qu’ils sentiraient très bientôt l'amélioration de la grille indemnitaire comme les autres fonctionnaires de l’Etat. C’est une question administrative qui va vite se régler, a déclaré le ministre.

Revenons au menu principal de ce point de presse du gouvernement, qui a permis au ministre des Ressources animales et halieutiques, Jérémie Ouédraogo, de décliner les actions fortes menées avec l’accompagnement ou la bénédiction de son département en 2013. A ce propos, il a cité la mise en service de l’usine d’aliment pour bétail à Koubri, la mise en œuvre du projet «dix poules, un coq», la vaccination de 23 millions de volaille, le renforcement des capacités des acteurs de l’élevage.

Jérémie Ouédraogo a indiqué qu’en 2014 un effort serait fait dans la construction des abattoirs à Ouaga et dans les autres villes du pays. Dans cet élan, Kaya sera doté d'un abattoir tandis que des abattoirs mobiles pour volailles seront lancés. Toujours dans la filière viande, un accent sera mis sur la transformation avec la mise en place de la société de bétail et de viande, qui permettra au Burkina d’exporter de la viande et non plus seulement des animaux sur pied. Il y a aussi le projet «Un ménage vulnérable, une vache laitière», qui vise à accroître la production de lait et à réduire la pauvreté des populations.

San Evariste Barro

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