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Le ministère de la promotion de la femme fait examiner le fonctionnement des cellules genre
Publié le mercredi 14 novembre 2012   |  AIB


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© Autre presse par DR
Le ministre de la Promotion de la femme, Nestorine Sangaré Compaoré


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Ouagadougou - Le ministère de la promotion de la femme a organisé mardi à Ouagadougou, une rencontre d’échanges pour faire examiner les conditions de fonctionnement des cellules genre des ministères et institutions publiques au Burkina Faso.

La ministre de la promotion de la femme Nestorine Sangaré a ouvert les travaux destinés à l’examen des cellules genre pour les aider à mieux participer à lutter contres les inégalités des chances.

« La présente rencontre se veut une grande opportunité pour les participants de poser un regard critique sur le fonctionnement des cellules genres des ministères et institutions », a expliqué Mme Sangaré.

Cette rencontre vise à optimiser la concertation et la coordination entre les différents acteurs intervenant dans le domaine du genre, favoriser et renforcer leur contribution dans la lutte contre les inégalités de genre au Burkina Faso.

Pour le ministre de la promotion de la femme, Nestorine Sangaré, qui a ouvert les travaux, « la présente rencontre se veut une grande opportunité pour les participants de poser un regard critique sur le fonctionnement des cellules genres des ministères et institutions ».

Une journée durant, les participants analyseront la restitution des études menées par des consultants au niveau des cellules genres et institutions. Une étude pour évaluer les capacités de ces cellules genres pour proposer un guide de fonctionnement.

« De ces études, il ressort que tous les ministères et 9 institutions sur 14 ont des cellules genres, mais qui ont besoin d’être renforcées au niveau de leur capacité, vue que les membres sont pluridisciplinaires et au vue de la disparité au niveau de la coordination de ces cellules genres », a explique la secrétaire permanente du conseil national pour la promotion du genre, Dr. Millogo/Sorgho Marie Claire.

Cette mise en œuvre du fonctionnement des cellules genre ne va pas sans difficultés parmi lesquelles le manque de capacités techniques et institutionnelles nécessaires leur permettant d’assurer efficacement leurs responsabilité, le déficit de sensibilisation et d’information au sein des ministères et des institutions, du fait de l’absence d’une culture organisationnelle et institutionnelle genre, la non clarification des liens hiérarchiques entre les cellules genres, leurs institutions de tutelle et le ministère de la promotion de la femme, la méconnaissance ou l’insuffisance d’appropriation du concept genre et des outils d’analyse genre par les membres des cellules genre.

« Nous félicitons le gouvernement qui a mis à la disposition des cellules genres un montant de 5 millions de FCFA pour le fonctionnement de chaque cellule genre au niveau des départements ministériels », s’est réjoui Dr. Millogo.

Cette rencontre de concertation multi-acteurs a réuni 36 représentants des ministères et institutions publiques, 19 représentants du ministère de la promotion de la femme, 21 représentants des organisations de la société civile, 3 représentants du secteur privé et 32 représentants des partenaires techniques et financiers (partenaires bi et multilatéraux).

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