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Sidwaya N° 7645 du 15/4/2014

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Général Djibrill Bassolé dans le Sanguié: Les siens l’ont accueilli avec fierté et enthousiasme à Réo
Publié le mardi 15 avril 2014   |  Sidwaya


Le
© Autre presse par DR
Le général de brigade Yipènè Djibril Bassolé présenté à la gendarmerie nationale
Mardi 1er avril 2014. Camp Paspanga ( Ouagadougou ). Djibrill Yipènè Bassolé, le tout premier gendarme à parvenir au grade de général de brigade de la gendarmerie nationale au Burkina Faso.


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Devenu général de brigade depuis le 1er avril 2014, Djibrill Yipènè Bassolé a été solennellement félicité par les siens du Sanguié, le samedi 12 avril dernier, à son domicile sis au secteur n°1 de Réo.

Djibrill Yipènè Bassolé est le deuxième général que connaît la province du Sanguié. C’est du reste, son aîné et frère d’arme, le général de brigade Hioua Brice Bayala qui est venu l’accompagner pour le présenter à la grande famille du Sanguié, ce 12 avril. On a noté la présence de nombreuses délégations venues aussi bien des dix communes de la province du Sanguié que d’autres localités du pays notamment de Ouagadougou et Koudougou. Une dizaine d’artistes-musiciens du Sanguié (traditionnels et modernes) ont agrémenté la partie.

Ce monde qui a pris d’assaut la devanture du domicile du nouveau général était composé de parents, d’amis et de connaissances. Les autorités provinciales et communales, les coutumiers, les communautés religieuses, les autres couches sociales et les hommes de tenue à la retraite, étaient également tous de la partie.

La cérémonie a commencé aux environs de dix heures avec l’arrivée des deux généraux. Le bain de foule est aussitôt suivi du Ditanyè. Les représentants des différentes couches se sont succédé à la tribune : coutumiers, jeunes, femmes, anciens. Dans leurs messages, ils ont exprimé leur fierté à « leur fils » et leur reconnaissance au chef de l’Etat pour avoir élevé Djibrill Bassolet au grade de général. « Nous sommes tous fiers de toi. Tu fais honneur à ta famille et au prénom que tu portes », se sont-ils réjoui, faisant allusion à Yipènè qui signifie « don de Dieu ». Les éloges faits au général surtout par la représentante des femmes a donné des émotions. Sur les visages, des larmes ont échappé de quelques yeux. Les bénédictions à
l’endroit du général n’ont pas été en reste, tout comme les engagements des différentes couches à se mobiliser derrière lui pour le soutenir. Des voix n’ont pas non plus manqué de l’encourager, au-delà des félicitations, à toujours maintenir le cap de l’abnégation, du dynamisme, de la combativité, toutes choses qui, à les entendre, lui ont valu cette distinction. Après quoi, place a été faite au général Hioua Brice Bayala d’introduire son frère d’armes. « Cela fait 35 ans que mon frère Djibrill et moi nous nous connaissons. C’est le prototype de l’homme digne et intègre et qui sait mettre en pratique tout ce qu’il apprend de bien partout où il passe », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Quelqu’un comme lui ne peut que bénéficier de l’estime des autres et surtout du chef de l’Etat qui a bien voulu reconnaître en lui les qualités d’homme loyal, franc et combattif ». A son tour, le général Djibrill Bassolé s’est voulu modeste et très réservé. « Un général n’a pas le droit de se tromper et d’induire ses troupes en erreur », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, je ne vais pas trop parler de peur de me tromper ». Selon lui, ce qu’il est devenu, il le doit à ses parents du Sanguié qui ont toujours su lui apporter tout le soutien nécessaire en lui témoignant sa solidarité et sa cohésion sans faille. Il s’est également montré très reconnaissant à ses frères d’armes, à la police nationale, au corps diplomatique avec qui il a travaillé et beaucoup appris. Le nouveau général a appelé ses parents du Sanguié à continuer à le porter dans leurs prières afin que les responsabilités qui sont les siennes soient comblées.


Pascal Y. BAKO

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