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Sidwaya N° 7645 du 15/4/2014

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Situation politique nationale: L’UNDD suggère un gouvernement d’union nationale
Publié le mardi 15 avril 2014   |  Sidwaya


MPP
© Autre presse par Moussa Nagabila
MPP : le trio Roch-Salif-Simon confirmé à la tête du parti
Dimanche 6 avril 2014. Ouagadougou. Stade municipal. Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a clos son premier congrès ordinaire par un meeting


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Le président de la convention régionale des Hauts-Bassins de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), Guillaume Amédée Yéré, s’est entretenu avec la presse bobolaise, le vendredi 11 avril 2014. Il a été entre autres, question au cours de cette rencontre, des raisons qui ont conduit son parti au Front républicain.

Le point de presse organisé par le président de la convention régionale des Hauts-Bassins de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), le vendredi 11 avril 2014, lui a permis de clarifier la position de son parti sur la situation politique nationale actuelle. En effet, a précisé Me Amédée Yéré, chacun des 37 partis politiques s’est engagé dans le Front républicain avec comme objectifs, la paix et la démocratie, ainsi que le respect de la Constitution. A propos de la mise en place du Sénat, de la modification de l’article 37 de la Constitution et du référendum, l’UNDD, a-t-il dit, souhaite purement et simplement l’application de la Constitution. Depuis 2010, a-t-il renchéri, l’UNDD prêche que la démocratie burkinabè a mal à ses institutions et qu’il fallait les réformer, d’où son adhésion au Front républicain.

« A travers le meeting de Bobo-Dioulasso qui constitue une entrée en matière du Front, nous tenons à prouver que nous avons un souci de paix et que nous voulons négocier une transition apaisée, afin que le Burkina Faso ne plonge pas dans la violence ou dans un coup d’Etat », a-t-il soutenu. Pour lui, l’histoire a démontré que si les pouvoirs politiques n’arrivent pas à s’entendre, l’armée prend toujours ses responsabilités. A entendre Me Yéré, le Burkina Faso a besoin d’une gouvernance consensuelle dans laquelle l’ensemble des partis politiques se mettent ensemble pour diriger. Ce qui lui fait suggérer un gouvernement d’union nationale, parce qu’a-t-il confié, avec la situation actuelle, il n’appartiendrait pas à un seul parti politique de diriger le pays. Ce consensus sous-tend, selon son entendement, le pacte transversal longtemps proposé par l’UNDD, afin d’éviter au pays de rater un tournant capital de son processus démocratique.

Jean-Marie TOE

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