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Le Front républicain, réunissant des pro-Compaoré, plaide pour un référendum sur la révision de la constitution
Publié le lundi 14 avril 2014   |  AIB


CDP
© Partis Politiques par Séni Dabo
CDP : le Bureau politique tient sa 51e session
Dimanche 30 mars 2014. Ouagadougou. Les membres du Bureau politique national (BPN) du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) se sont retrouvés pour la 51e session de leur instance. Photo : Assimi Kouanda, président du Bureau politique national du CDP


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Ouagadougou – Des milliers de militants et sympathisants du Front républicain ont plaidé lors d’un meeting samedi à Bobo-Dioulasso (380 km, ouest) pour la tenue d’un référendum en vue d’une modification constitutionnelle permettant au président Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987, de briguer à nouveau un mandat présidentiel en 2015.
Le stade Wobi, deuxième plus grande enceinte sportive de la capitale économique du pays, forte d’une capacité de 10.000 places, était rempli, a constaté l’AIB.
L’article 37 de la constitution burkinabè, qui empêche Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015 et dont le chef de l’Etat a évoqué fin 2013 la possibilité d’une modification par référendum, limite à deux le nombre de mandats à la tête du pays.
Une quarantaine de partis politiques avaient alors créé, autour du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, pouvoir), un Front républicain pour soutenir le président Blaise Compaoré, dont l’éventuelle candidature à la présidentielle de 2015 est contestée.
« Quand il y a un litige politique dans un pays, que certains tirent à gauche, d’autres tirent à droite (…), si on laisse les gens se tirailler, on va vers le coup d’Etat. Alors, allons vers le peuple. C’est le peuple qui va trancher par un référendum », a lancé Me Hermann Yaméogo, vice président du Front républicain.
Selon le secrétaire exécutif du CDP, également ministre d’Etat chargé de mission à la présidence du Faso, Assimi Kouanda, le président du Faso « pense qu’il n’y a pas d’autre solution » que le référendum.
« C’est un démocrate, un républicain. Son (Blaise Compaoré) intention est de vous consulter à travers un référendum. Et vous allez vous exprimer à travers de ce référendum », a-t-il assuré.
L’opposition politique ainsi que des acteurs de la société civile sont contre l’idée de ce référendum.
Fin janvier, dix mille personnes, selon la police, 100.000 selon les organisateurs, ont manifesté à Ouagadougou pour protester contre une modification de la Constitution qui permettrait au président Blaise Compaoré de se présenter en 2015 pour un nouveau quinquennat.
En mi-mars, l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), un parti membre de la coalition au pouvoir s’est dit également opposé à la modification de la constitution.
Arrivé au pouvoir après le coup d’Etat de 1987, Blaise Compaoré, qui a effectué deux septennats (1991 et 1998) avant qu’un amendement modifiant la durée du mandat présidentiel ne lui permette d’être élu pour deux quinquennats (2005 et 2010), reste flou quant à ses intentions futures.

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