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Sidwaya N° 7643 du 11/4/2014

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Journée mondiale de la femme : le cancer du col de l’utérus et du sein au menu
Publié le samedi 12 avril 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Journée mondiale de la femme : le cancer du col de l’utérus et du sein au menu


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L’Association des femmes du Ministère de l’Economie et des Finances (AFMEF) a commémoré le samedi 5 avril 2014, dans l’enceinte de l’Ecole nationale des régies financières, la Journée mondiale de la femme. Au cours de la célébration, les femmes ont eu droit à une communication sur le cancer du col de l’utérus et du sein.

C’est dans une ambiance bon enfant que les femmes du ministère de l’Economie et des Finances regroupées au sein de l’Association des femmes du Ministère de l’Economie et des Finances (AFMEF) ont célébré la Journée mondiale des femmes (JMF), le samedi 5 avril 2014. Cette commémoration a été l’occasion pour les femmes de ce département de traiter la thématique des liaisons précancéreuses du col de l’utérus, du cancer de sein et de celui de la prostate, animée par le gynécologue, le Pr Jean Lankouandé. « 1er cas de mortalité chez la femme suite au cancer au Burkina Faso (61,670 décès pour 78, 896 cas en Afrique et 550 000 décès par an de par le monde) », a-t-il fait remarquer. Pour le Pr Lankouandé, le gros problème au Burkina Faso face au cancer du col de l’utérus, est l’absence de dépistage de ce mal silencieux dont on peut en guérir. Selon la présidente de l’association, Germaine Yerbanga, ce thème vient à point nommé. « Pour être efficace au service, il faut jouir d’une bonne santé et nous constatons malheureusement que ce mal prend de l’ampleur dans notre pays », a-t-elle justifié. Du côté des femmes, elles se disent satisfaites d’avoir bénéficié des enseignements du Pr Jean Lankouandé. « On a appris beaucoup de choses au cours de cette communication, et nous avons le devoir d’informer à nos sœurs, nos enfants et nos amies du rôle capital du dépistage », a confié Aïssata Diallo, une participante.
Le secrétaire général du ministère, Tibila Kaboré n’est pas allé du dos de la cuillère pour souligner l’importance d’un tel thème qui selon lui, l’on ne peut parler de développement tout occultant la question de la santé. Tout en émettant le vœu de retrouver dans un bref délai le Pr sur d’autres questions aussi importantes, la présidente a informé l’assistance de la tenue des 72 heures de dépistage les 16, 17 et 18 avril 2014. Ce dépistage va concerner, a-t-elle rappelé, toutes les femmes du ministère, les épouses de leurs collègues et leurs filles de plus de 18 ans.

Remi ZOERINGRE

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