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Sidwaya N° 7643 du 11/4/2014

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Journée nationale du paysan : les conclusions des fora soumises aux producteurs
Publié le samedi 12 avril 2014   |  Sidwaya


17e
© aOuaga.com par A.O
17e Journée nationale du paysan : le forum des producteurs comme entrée en matière
Jeudi 10 avril 2014. Fada N`Gourma. Stade Nungu. La 17e édition de la Journée nationale du paysan (JNP) a débuté par le Forum des producteurs sur les opportunités et les contraintes liées à la transformation agro-alimentaire. Photo : Mahama Zoungrana, ministre de l`Agriculture et de la Sécurité alimentaire


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Le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, a ouvert le forum de la Journée nationale du paysan (JNP), le jeudi 10 avril 2014, à Fada N’Gourma, dans la région de l’Est.

« Relever le défi de la transformation agro-alimentaire pour accroître la compétitivité des produits agricoles nationaux sur les marchés : rôles de l’Etat et du secteur privé », c’est sur ce thème que se tient la 17e édition de la Journée nationale du paysan (JNP), à Fada N’Gourma dans la région de l’Est. A l’occasion, un forum national a été organisé, le jeudi 10 avril 2014. Présent à l’ouverture dudit forum, le maire de la commune de Fada N’Gourma, Moumouni Kocty, a remercié le gouvernement pour le choix porté sur sa ville pour abriter la célébration de la JNP 2014. S’il y a des potentialités agricoles dans la commune de Fada, a relevé le maire, elles restent cependant confrontées à un problème d’eau. Pour ce faire, il a saisi l’occasion pour lancer un appel au gouvernement en vue d’appuyer la commune en points d’eau afin d’accroître l’irrigation. Pour le ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, Mahama Zoungrana, le forum qui regroupe plus de 1 200 paysans constitue un cadre privilégié de réflexion largement participative entre l’Etat, le secteur privé et les producteurs pour échanger sur le thème central. Il vise, notamment à faire la synthèse des discussions tenues dans les 13 régions du Burkina Faso. A cet effet, il devra permettre d’aboutir à des conclusions heureuses pour relever le défi de la transformation des produits agricoles au « pays des Hommes intègres ». Un défi pour lequel le secteur privé devrait jouer un rôle prépondérant. Depuis quelques années, a expliqué M. Zoungrana, le Burkina Faso s’est engagé dans un vaste programme d’accélération de sa croissance économique à travers la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) et le programme quinquennal du président du Faso : « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ». Par ailleurs, l’Etat burkinabè et ses partenaires apportent des appuis multiformes aux acteurs du monde rural tels des intrants, des équipements et du matériel agricole. Selon Mahama Zoungrana, l’ensemble de ces appuis conjugués à la détermination des producteurs a permis à l’agriculture burkinabè de faire un progrès considérable, en particulier, dans l’augmentation des disponibilités alimentaires par habitant. « Les résultats définitifs de la campagne agricole 2013/2014 révèlent une production céréalière en hausse de 15% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes », a confié le ministre. Et d’ajouter que dans tous les secteurs agro-sylvo-pastoraux, halieutiques et fauniques, on note une augmentation des productions. Cependant, a-t-il poursuivi, le faible niveau de transformation des produits constitue un frein à l’élan de production. En effet, environ 25% des entreprises de transformation au Burkina Faso s’investissent dans l’agroalimentaire et fournissent près de 50% de la production industrielle totale. En revanche, le paysage de l’agroalimentaire au Burkina Faso reste dominé par des unités artisanales à très faible productivité. « Les entreprises de transformation de type semi-industrielle sont faiblement réparties à travers le pays », a souligné le ministre Zoungrana. Cette situation, aux dires du ministre, s’explique par de nombreux facteurs. Il s’agit de l’accès des promoteurs aux équipements et des infrastructures de transformation, du manque d’incitation pour les entreprises de transformation des produits agricoles et de la faible compétitivité des produits par rapport aux mêmes types de produits importés. Toutefois, il existe des facteurs favorables tels que l’urbanisation progressive qui accroît la demande en produits transformés et la volonté politique pour appuyer les acteurs.

Bakary SON

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