Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article


  Sondage

 Autres articles


Comment

Politique

Brouilles entre le Burkina et la France : Laurent Fabius tente d’éclaircir les choses
Publié le mardi 28 aout 2012   |  AIB


Burkina-France-Mali-guerre-médiation
© Autre presse par DR
Burkina-France-Mali-guerre-médiation : Djibril Bassolé et Laurent Fabius se rencontrent à nouveau sur la crise malienne


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ouagadougou– Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius a insisté que Laurent Bigot, un de ses administrés ayant évoqué la chute probable du Burkina, n’a pas parlé au nom de la France, vendredi après midi à Ouagadougou.

Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, actuellement en tournée en Afrique de l’ouest, est arrivé à Ouagadougou où il a tenté de dissiper la brouille diplomatique entre le Burkina Faso et son pays, née des déclarations fatalistes de Laurent Bigot, conseiller des affaires étrangères.

« La personne qui engage le ministère des Affaires étrangères (de la France), c’est moi. C’est moi seul qui engage le ministère des affaires étrangères », a insisté Laurent Fabius en présence du ministre burkinabè des affaires étrangères, Djibrill Bassolé.

M. Bigot, disant s’exprimé à titre personnel au cours d’un séminaire sur la situation du Sahel, avait déclaré que le Burkina Faso est « parfaitement dans la même situation que le Mali », pays ayant basculé en début d’année dans un conflit complexe.

Les autorités burkinabè avaient exprimé leur désapprobation à la France, par une note orale adressée à son ambassade à Ouagadougou.

Elles avaient en outre adressé à la presse il y a deux jours, une mise au point intitulée « connaître le Burkina Faso avant d’en parler » et dans laquelle elles accusaient M. Bigot de vouloir faire fuir les partenaires et les investisseurs potentiels ou au pire, de détenir un « plan secret de déstabilisation » du pays.

Pour le ministre Fabius, « quand un propos est tenu et qui n’est pas conforme à ce que je dis, ça n’engage ni le ministère ni la France ».

Mais il n’a pas dis à cette même occasion si l’analyse de son administré était conforme ou pas à la sienne.

Toutefois, il a fait comprendre que la situation au Mali devrait inquiéter les voisins, qu’il s’agisse du problème du terrorisme ou des velléités indépendantistes.

« Partout dans le monde, là où il y a dix terroristes, c’est une menace pour les autres Etats », a fait savoir le ministre français.

Il a aussi noté que si le Mali est aujourd’hui coupé en deux, cela peut arriver à un tout autre pays.

« Si on commence à accepter que tel territoire s’est coupé en deux, démantelé ; alors ce qui arrive dans un pays, peut arriver dans un autre », a-t-il notamment déclaré.

A l’entendre, personne n’ignore de telles vérités, qui à son avis, ont poussé la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) ainsi que les Nations unies, à agir sur la crise malienne.

« J’imagine que c’est cela qui a déterminé la Cédéao, de même que l’Union africaine et de même que l’ensemble des démocraties, à être extrêmement attentifs », a-t-il fait comprendre.

La brouille diplomatie semble donc disparue. Le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, après un entretien avec son homologue, a rappelé « l’excellence des relations bilatérales » qui existent entre la France et le Burkina Faso.

Il a aussi remercié son collègue français, au nom du gouvernement, « pour toute l’assistance et toute l’aide au développement dont le Burkina bénéficié » de la part de la France.

Pour sa part, M. Fabius a embouché la même trompette, en soulignant que la coopération franco-burkinabè allait se « poursuivre » et « s’amplifier » si possible.

« On ne va pas inventer des problèmes là où ils n’existent pas », a-t-il dit, tout en insistant que la coopération franco-burkinabè est « fluide » et s’inscrit dans le long terme.

Laurent Fabius s’est rendu par la suite à la présidence du Faso pour s’entretenir avec le chef de l’Etat Burkinabè, Blaise Compaoré.

LIENS PROMOTIONNELS


 Commentaires