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Sidwaya N° 7641 du 9/4/2014

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Régis Koutiébou rêve de devenir champion du monde en karaté-do
Publié le vendredi 11 avril 2014   |  Sidwaya




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Régis Koutiébou est un jeune karatéka aux grandes ambitions. Venu dans les arts martiaux dès sa petite enfance sous l’impulsion de son père, Richard Koutiébou, le garçon devient très vite l’un des meilleurs combattants du karaté-do au Faso. Son rêve aujourd’hui est de décrocher, pour son pays, le titre mondial. Découvrons cet ambitieux garçon de 20 ans.

Un talent pur, c’est en ces termes que l’on pourrait qualifier le jeune Régis Koutiébou.
Venu au karaté-do à l’âge de 8 ans par la volonté de son père Richard, lui-même pratiquant, le garçonnet a été d’abord retissant à ses débuts. « Mon premier jour au dojo, j’ai été saisi de peur en voyant tout le monde en blanc », se souvient Régis. Mais très vite il se rendra compte que ce milieu est le sien.
De toutes les catégories par lesquelles il est passé, Régis a toujours été emblématique. Etincelant, dès ses premiers pas dans son club, Avenir club, puis au championnat de la ligue du Centre, il est présenté au championnat national en catégorie pupille. Dès lors il se fait remarquer. "Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années" dit un adage populaire.
Il sort champion national en cette saison en kata individuel et en équipe. Le même succès le suivra en catégories benjamin, cadet et junior toujours en kata. Son maître, Clément Guissou, par ailleurs directeur technique de Avenir club, ne manque pas d’éloge à son endroit. Pour lui : « Ce qu’il a déjà fait au niveau du karaté est très important. Il a été plusieurs fois champion ».
Le mérite de Régis n’est rien d’autre que son assiduité aux entraînements, sa volonté d’apprendre. Pour ce faire, il a un programme personnel d’entraînement en dehors du dojo. « Chaque matin je fais au moins 100 pompes avant de sortir, de même que le soir. Les dimanches matins je fais le tour du barrage. J’ai un entrainement personnel où je travaille l’endurance. Ce qui me permet de tenir sur un ring pendant longtemps sans m’essouffler », nous a-t-il confié.
Devenu senior l’année dernière, Régis perd à son premier championnat le titre national. Il est classé deuxième en combat, derrière Paul Nikiéma. Chose qu’il n’a pas digérée. C’est donc avec la rage de reconquérir sa place, qu’il est revenu cette saison à la charge avec la manière.
Aujourd’hui, il est de nouveau champion aux – 67kg. A présent, son ambition est de se tourner vers l’international. « Mon grand objectif est d’être le 1er Burkinabè champion du monde en Karaté-do. Je pense que s’il y a les moyens à ma disposition, je peux le devenir ». Ce rêve n’est pas seulement entretenu par Régis. Son maître lui-même y croit quand il affirme qu’il peut aller loin si on l’encourage. « Il a besoin d’un encadrement plus élevé que le nôtre » a-t-il souligné.
C’est pourquoi, il pense à une bourse qui l’enverrait éventuellement à l’extérieur où il pourrait acquérir une nouvelle expérience. Le succès de Régis est aussi dû à son entourage.
Le champion dit se sentir comme étant le pivot de son club où tous sont attentionnés à ce qu’il fait. Toute chose qui l’encourage à aller de l’avant. En dehors du karaté-do, Régis est un élève en classe 1re H où il étudie l’informatique. Des études qu’il dit bien allier au sport grâce à un programme de travail rigoureux qu’il suit. (Retrouvez l’article dans le Sidwaya sport du mardi 8 avril)


B. Léopold YE

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