La jeunesse du Centre- Ouest a bénéficié d’une conférence sur le thème du 11-Décembre prochain : « Citoyenneté, dialogue et paix : socles d’une Nation prospère et solidaire », le 10 novembre 2012. Tenue dans la salle de conférences de la mairie de Koudougou, cette conférence a été présidée par le ministre des Droits humains et la promotion civique, le Pr Albert Ouédraogo, et sous le parrainage des autorités coutumières et religieuses.
« Associer le public cible à la réflexion sur la pérennisation de la paix et de la stabilité politique au Burkina Faso », c’est l’objectif que vise le comité d’organisation du 11-Décembre à travers l’organisation d’une conférence. A Koudougou, élèves des écoles de formations, étudiants, autorités locales, autorités coutumières et religieuses, se sont retrouvés à la salle de conférences de la mairie pour mûrir la réflexion autour du thème du 11- Décembre dans la cité du Cavalier Rouge. Bien avant le début de la cérémonie d’ouverture de la conférence, les trois communautés religieuses à savoir, catholique, Assemblées de Dieu et musulmane, ont prié le Tout-Puissant afin qu’il tende sa main sur les autorités du pays et l’ensemble de la population pour une meilleure commémoration de la fête nationale. Avant de confier le destin du Burkina Faso à Dieu par des prières, l’assemblée a, d’une voix, entonné l’hymne national, toute chose qui traduit le sentiment patriotique. Selon le Secrétaire général de la région (SGR) du Centre- Ouest, Laurent Lamine Traoré, cette conférence sur le thème du 11- Décembre que sa région a le privilège d’abriter, est une manière d’associer l’ensemble des couches sociales à la réflexion dans le but, a-t-il ajouté, d’amener chaque citoyen à s’approprier cette fête qui n’est rien d’autre qu’un symbole de l’unité de la nation.
« La construction d’un Etat de droit »
Pour le ministre des Droits humains et de la promotion civique, le Pr Albert Ouédraogo, des échanges du jour doivent sortir des idées qui permettront à chaque Burkinabè de s’investir pour la construction d’un Etat de droit. « L’édification du Burkina est l’œuvre de tous les Burkinabè et ceux qui aiment le Burkina. Nous devons éviter la politique du chimpanzé », a lancé le Pr Albert à l’endroit des participants. Il a signifié que quoi qu’on dise, 52 ans après l’indépendance, quelque chose a été fait et c’est le devoir de chacun de préserver ce peu qui a déjà été fait. Par ailleurs, il a souligné qu’il est temps que les gens sachent que personne n’a le monopole de la connaissance et de la vérité et que chacun se retrouvera toujours dans l’ombre de ses bienfaits et de ses méfaits. Il a soutenu que cette conférence favorisera le partage d’idées et d’expériences pour la consolidation de la paix et de la stabilité au Burkina. Il a invité les participants à porter le message dans leurs milieux respectifs. A noter qu’après la séance des conférences, des cours spéciaux sur le thème du 11-Décembre seront dispensés dans tous les établissements publics et privés du Burkina.
