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Le Pays N° 5236 du 13/11/2012

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Colloque régional sur les biotechnologies : Un journal pour pérenniser les acquis du réseau
Publié le mardi 13 novembre 2012   |  Le Pays




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Le 1er colloque régional sur les biotechnologies qui s’est tenu du 6 au 9 novembre 2012 à Ouagadougou sous le thème : « Les biotechnologies face aux défis du développement durable des Etats d’Afrique de l’Ouest et du Centre » a produit essentiellement 4 principaux résultats. Il s’agit de la création d’un journal destiné à rendre visibles les travaux scientifiques du RABIOTECH, d’une banque de collection des souches d’intérêt économique et scientifique, de la mise en place de l’association internationale des étudiants et diplômés du réseau et de l’organisation d’une table- ronde entre universitaires et acteurs directs du développement.

Au terme de quatre jours de réflexions et d’échanges scientifiques intenses sur des questions liées aux applications des biotechnologies à la construction du développement des Etats africains, le Pr Alfred Traoré, président du Réseau ouest-africain des biotechnologies (RABIOTECH), a jugé ces journées fructueuses. Quatre principales actions concrètes ont été engendrées par le colloque régional sur « Les biotechnologies face aux défis du développement durable des Etats d’Afrique de l’Ouest et du Centre » qui s’est tenu du 6 au 9 novembre 2012 à Ouagadougou. La première innovation porte sur la création d’un journal scientifique international, destiné à rendre visibles les travaux scientifiques des membres du RABIOTECH et ceux d’autres chercheurs. Cet outil médiatique va ainsi permettre la pérennité des acquis scientifiques du réseau et comportera des rubriques de vulgarisation à l’attention des acteurs du développement. La deuxième action porte sur la création d’une banque de souches d’intérêt économique et scientifique. Ces souches sont sorties des laboratoires des Etats membres du réseau et seront mises à la disposition des chercheurs et industriels pour différents usages, tels que la recherche et le développement industriel. La troisième action a été la mise en place de l’Association internationale des étudiants et diplômés du RABIOTECH.

Débats autour de 7 thématiques

Le Bureau exécutif de cette association qui s’est doté d’ambassadeurs par pays et d’un plan d’action est composé de onze membres représentant chaque Etat membre du réseau. La quatrième innovation de ce colloque a été l’organisation d’une table-ronde entre les universitaires et les acteurs directs du développement que sont les entrepreneurs et les industriels. Toute chose qui permettra de marquer les relations de coopération qui doivent prévaloir entre l’université et le monde de la production. Le 1er colloque régional sur les biotechnologies, à en croire le président du RABIOTECH, a rassemblé plus d’une centaine d’enseignants-chercheurs, de chercheurs, d’universitaires, de doctorants et de partenaires au développement venus de quatorze pays. Ces pays sont l’Algérie, la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Japon, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Soudan, la Suède et le Togo. Une soixantaine de communications orales et une vingtaine de posters ont été enregistrés au cours de cette rencontre scientifique. Pour le professeur Traoré, « la recherche scientifique s’inscrit de plus en plus dans les consciences comme étant le moyen incontournable pour atteindre le développement durable ». C’est ainsi que les débats du colloque ont mis en exergue sept thématiques susceptibles de répondre aux défis du développement africain. Ce sont la santé et la nutrition, la santé et l’alimentation, les biotechnologies et les productions végétales, la pharmacopée traditionnelle africaine, la problématique de la résistance aux antibiotiques manifestée de plus en plus par les agents pathogènes de toute nature, les biotechnologies et les productions animales, la propriété intellectuelle pour une meilleure appropriation des acquis scientifiques de l’Afrique. Chaque thématique ou domaine sera placée sous la responsabilité scientifique d’un professeur du réseau.

Juste PATOIN

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