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Sidwaya N° 7641 du 9/4/2014

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Arrondissement n°7 de Bobo-Dioulasso : une suspicion de vente de parcelles par le maire Moussa Héma
Publié le jeudi 10 avril 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Arrondissement n°7 de Bobo-Dioulasso : une suspicion de vente de parcelles par le maire Moussa Héma


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La première session de l’année du Conseil de l’arrondissement n°7 de Bobo-Dioulasso s’est tenue, les 3 et 4 avril 2014. A cette occasion, une suspicion de vente de parcelles entre le maire et son premier adjoint qui couvait a été portée au grand jour dans les questions diverses.

A l’ordre du jour de cette première session, figuraient plusieurs points dont l’examen et l’adoption du rapport spécial 2013 de l’arrondissement et des projets de délibération. Le rapport spécial a été consacré à la situation de l’arrondissement sur les matières transférées, l’activité et le fonctionnement des différents services, l’état d’exécution des délibérations du Conseil et la situation financière de l’arrondissement. Les conseillers ont, en outre, adopté le projet de délibération portant autorisation de bornage de la zone tampon entre la forêt classée de Dindéresso et les secteurs n°21 et 22 de la ville. A cet effet, une communication sur la phase 3 du Programme mondial Villes et changement climatique a été donnée par Hamidou Baguian, point focal de changement climatique à la commune de Bobo-Dioulasso. Les conseillers ont également adopté un projet de délibération portant sur le déclassement de la réserve 00, lot 31, section Al du secteur n°29 (Belle ville). La réserve déclassée devra servir à la construction d’un centre de santé communautaire. Pour Zaba Saga, président de l’Association pour la promotion de l’éducation et de l’éclosion de la conscience humanitaire, initiateur du projet, c’est un ouf de soulagement. Et ce, parce que depuis 2010, son association court après un site pour la construction du centre. L’Association en son temps, selon Saga Zaba, avait demandé un terrain à l’arrondissement de Dô pour la construction du centre. On leur avait promis un terrain au secteur n°22. Dès lors, les choses n’ont pas évolué et il a fallu l’arrivée de la nouvelle équipe municipale de l’arrondissement n°7 pour voir l’attribution véritable d’un terrain. Cependant le terrain trouvé, ne se situe pas au secteur n°22, mais plutôt au secteur n°29 à Belle ville. Ce qui n’est pas du goût des conseillers du secteur n°22 qui, pendant toutes ces années, nourrissaient l’espoir de voir le centre de santé communautaire construit dans leur secteur. Ils n’ont donc pas voté pour l’adoption du projet de délibération portant sur le déclassement de la réserve, même si le projet a été adopté.

Les rumeurs à l’origine de l’accusation

Selon Saga Zaba, l’étape suivante est l’obtention de l’arrêté qui sera suivie de la pose de la première pierre, le 16 avril prochain. Il souhaite l’ouverture du centre dès le début de l’année 2015 parce qu’annonce-t-il, le financement est acquis et l’Association a à sa disposition un magasin entier de matériels médicaux, près de 25 lits d’hôpitaux et des chaises de dentistes.
Dans les divers, Siaka Karambiri, le premier adjoint au maire a demandé à celui-ci de s’expliquer au sujet de rumeurs de vente de parcelles. Face à cette déclaration, le maire Moussa Héma a invité son premier adjoint à fournir les preuves de ces accusations. Il a expliqué que son adjoint a fait référence à sa voiture et sa maison, alors qu’il possédait ses biens avant d’accéder à la tête de l’arrondissement. A entendre Moussa Héma, son premier adjoint serait pourtant entré une fois dans son bureau pour lui dire : « Monsieur le maire, nous, on a faim ». Il explique que son adjoint est venu l’accuser ainsi de vente de parcelles. Des accusations sans preuve, a-t-il dit. Il a souhaité ne pas faire de polémiques sur l’affaire et se dit disposé à s’expliquer pour prouver son innocence. Le deuxième adjoint au maire, Alain Sanon a joué le conciliateur entre ses deux collaborateurs. Il a regretté que le premier adjoint porte cette affaire au Conseil alors qu’il existe un conseil de cabinet pour en discuter. Alain Sanon souhaite que ces accusations n’entament pas la confiance entre les maires eux-mêmes et aussi avec les conseillers. Il a invité les uns et les autres à laisser les intérêts personnels et à se consacrer à l’intérêt général de l’arrondissement.



Wurotèda Ibrahima SANOU

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