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Sidwaya N° 7641 du 9/4/2014

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Traité sur le commerce des armes : un plaidoyer tous azimuts pour la ratification
Publié le jeudi 10 avril 2014   |  Sidwaya


Traité
© Autre presse par DR
Traité sur le commerce des armes : un plaidoyer tous azimuts pour la ratification


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Le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO) a animé une conférence de presse, le vendredi 4 avril 2014 à Ouagadougou. Une activité qui a pour objectif d’informer les membres de la société civile et les hommes de médias sur l’évolution du Traité sur le commerce des armes (TCA).

Une délégation du West africain action network on small arms (WAANSA) ou RASALAO, a séjourné au Burkina Faso du 31 mars au 4 avril 2014. Ce séjour s’inscrit dans le cadre d’une tournée effectuée dans la sous région ouest africaine (du 27 janvier au 19 mars 2014), pour plaider auprès des autorités des pays visités, la ratification du Traité sur le commerce des armes (TCA). Au cours d’une conférence de presse tenue le 4 avril dernier à Ouagadougou, la délégation du WAANSA a rappelé que l’adoption de ce traité par l’Assemblée générale des Nations unies a eu lieu le 2 avril 2013. A ce jour, 118 Etats ont signé ce traité mais le défi demeure sa ratification. En effet, cette convention ne pourra entrer en vigueur qu’après sa ratification par 50 Etats. Alors que les chiffres dont dispose le RASALAO, à l’heure actuelle, font état de 31 pays ayant déposé leurs instruments de ratification, dont deux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), notamment le Mali et le Nigeria. Ce plaidoyer, à l’endroit des autorités, a pour objectif de donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre du TCA. « Concrètement, nous attendons la ratification de cette convention par au moins 12 Etats membres de la CEDEAO », a affirmé le président du réseau, Baffour Amoa et président du RASALAO-Ghana. La stratégie, qui a été utilisée par la délégation du RASALAO, a consisté à organiser, dans les quatre zones d’intervention, un atelier de formation des formateurs en vue de renforcer les capacités des membres de la société civile afin qu’ils puissent mener un bon plaidoyer. Ensuite, il y a un forum de la société civile qui avait pour objectif de réunir les représentants des organisations de la société civile et des hommes de médias pour les informer de l’existence du TCA et le rôle qu’ils pourraient jouer dans ce processus. Enfin, il y a des audiences auprès de dirigeants concernés par la ratification du TCA (des présidents de commissions de lutte contre la prolifération des armes légères, des ministres en charge de la défense…).
Les autorités sont-elles disposées à vous accompagner ? « Nous sommes satisfaits de l’oreille attentive dont nous avons bénéficié au cours de cette tournée », a répondu M. Baffour Amoa. Il a également laissé entendre que là où son organisation est passée, elle été bien reçue. « Ici, nous avons eu de bons échanges avec le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité qui nous a promis que le Burkina Faso va faire le dépôt de ratification aussitôt que possible », a-t-il ajouté. Et la présidente du RASALAO-Burkina, Mariam Liéhoun, de renchérir « Le Burkina Faso pourrait être le 3e de l’espace CEDEAO à ratifier cette convention ».
Qu’en est-il des moyens d’actions du WAANSA dans la mise en œuvre du traité ? s’est interrogé un journaliste. « WAANSA est déjà un partenaire stratégique de la CEDEAO. Nous sommes une institution indépendante qui complète les actions des Etats. Nous sommes une institution qui travaille dans la sensibilisation, la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres », a rétorqué Mme Liéhoun.
Elle a précisé que chaque pays dispose d’un point focal pour attirer l’attention des autorités et des citoyens pour l’organisation des activités sur la prolifération des armes légères.


Aboubacar DERME
(Stagiaire)
derme_abou@yahoo.fr

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