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Sidwaya N° 7641 du 9/4/2014

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Mise en œuvre du continuum éducatif : les enjeux et les défis expliqués à Ouahigouya
Publié le mercredi 9 avril 2014   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Mise en œuvre du continuum éducatif : les enjeux et les défis expliqués à Ouahigouya


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Le Ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation(MENA) a organisé, le 5 avril 2014 à Ouahigouya, une conférence publique sur le continuum éducatif. Il s’est agi de permettre aux différents acteurs de s’approprier le système qui veut que le préscolaire et le post-primaire soient transférés au MENA.

« Le transfert du préscolaire et du post-primaire au MENA : défis et enjeux », tel est le thème qui a fait l’objet de débat entre les responsables du département en charge de l’éducation nationale et les différents acteurs du domaine, le 5 avril 2014 dans la cité de Naaba Kango. Dans le souci d’assurer un enseignement de base obligatoire et gratuit à tous les enfants de 3 à 16 ans, le gouvernement burkinabè a entamé depuis 2007 la réforme du système éducatif. C’est dans cette optique, qu’il est envisagé le transfert de l’éducation préscolaire et de l’enseignement post-primaire, c’est-à-dire le premier cycle du secondaire, au MENA en vue de constituer avec l’enseignement primaire, le continuum éducation de base du système éducatif. Une philosophie dont l’ambition est de rendre le système éducatif cohérent, plus fonctionnel et plus adapté aux besoins de développement socioéconomique et culturel du Burkina Faso. Pour permettre à tous les acteurs de s’approprier le concept, une communication de proximité s’impose, d’où les conférences publiques. Les responsables du ministère ont expliqué le bien-fondé du continuum tout en invitant chaque acteur à s’y impliquer résolument pour la réussite de sa mise en œuvre. Le Secrétaire général (SG) dudit ministère, Winson Emmanuel Goabaga, lui, est convaincu que cette résolution permettra d’avoir une vision de planification unique et favorisera la réussite des élèves. La charge est revenue à Bagnikoué Bazongo de décortiquer le thème de la conférence. Selon lui, avec le nouveau système, l’éducation de base comprend désormais le préscolaire, le primaire et le post-primaire qui forment un cycle unique appelé continuum d’une durée de treize ans au sein d’un Complexe intégré d’éducation de base (CIEB). Tout en précisant que le continuum permettra de mutualiser les énergies et les moyens pour rendre le système éducatif plus performant, il a souligné que le défi ne peut être relevé qu’avec l’aide de tous. Les participants, constitués en majorité d’élèves-maîtres, en ont profité pour poser une panoplie de questions. Par rapport au Certificat d’études primaires (CEP) qui est appelé à disparaître avec la nouvelle mesure, les conférenciers ont indiqué qu’il est à l’ordre du jour des grands débats de l’éducation. M. Bazongo a également informé que ce sont 350 Collèges d’enseignement général (CEG) qui seront transférés et leur personnel mis à la disposition du MENA. Et de s’empresser de préciser qu’aucun agent ne va perdre les avantages qu’il avait. A en croire le SG du ministère, le Burkina Faso est en retard par rapport à la mise en œuvre du continuum. Car, beaucoup de pays africains l’ont adopté il y a bien longtemps. La représentante du gouverneur du Nord, Suzanne Bicaba, a salué l’initiative du MENA qui a permis aux acteurs d’avoir des éclaircissements sur le continuum éducatif. « L’éducation est au cœur de la problématique du développement, car c’est avec une population fortement éduquée que les pays peuvent relever les nombreux défis qui se posent à eux », a-t-elle dit. Pour elle, la conférence publique vient à point nommé, car elle constitue une étape importante dans le processus de mise en œuvre du transfert.

Mady KABRE

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