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Burkina Faso : Compaoré - Kaboré, chronique d’un divorce annoncé
Publié le jeudi 3 avril 2014   |  Jeune Afrique


Les
© RTB par DR
Les militants des secteurs structurés du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont organisé une Assemblée générale le 29 mars 2014 à Ouagadougou. Photo : Roch Marc Christian Kaboré, président du MPP


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Entre Blaise Compaoré et Roch Marc Christian Kaboré, rien ne va plus. Comment en sont-ils arrivés là ?

Leur histoire commune pouvait-elle se conclure autrement ? Certes, entre Blaise Compaoré le taiseux et Roch Marc Christian Kaboré le bon vivant au rire tonitruant, ça n'a jamais été l'amour fou. Il n'y eut dans leur relation ni coup de foudre ni coup de sang. Tout fut soumis à la raison : leur mariage, ses hauts et ses bas... Et même leur divorce. Quand contentieux il y avait, c'est à huis clos qu'il se réglait, loin des regards et sans fracas.

Et pourtant, quand Blaise a appris, au matin du 4 janvier 2013, que Roch claquait la porte de "leur" parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), entraînant avec lui plusieurs dizaines d'autres figures du régime - dont deux des plus célèbres, Simon Compaoré et Salif Diallo -, il n'a pu s'empêcher de crier à la "trahison". "C'est moi qui les ai fait émerger, moi qui les ai mis en avant, s'est-il plaint à un visiteur régulier du palais de Kosyam. Ils n'étaient que des seconds couteaux [sous la révolution]."

De Kaboré sous l'ère Thomas Sankara, on ne sait pas grand-chose. Ce fils de bonne famille, que l'on dit à Ouagadougou "né avec une cuillère en diamant dans la bouche", et dont le père, Charles Bila Kaboré, fut un éminent ministre durant les premières années de l'indépendance avant d'intégrer les plus hautes sphères de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), n'était pas prédisposé à s'acoquiner avec des capitaines bercés d'idéaux marxistes. Lui-même le reconnaissait il y a quelques années : "Ma carrière politique n'était pas prévisible."
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