Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Quotidien N° 1029 du 3/4/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Vente des véhicules d’occasion sur le domaine public: Les promoteurs ont un mois pour se conformer aux textes
Publié le jeudi 3 avril 2014   |  Le Quotidien


Véhicules
© Autre presse par DR
Véhicules "France Aurevoir" : "Avec le nouveau système, les prix vont doubler" (Moussa Rabo, SG de l`UNIVP)


 Vos outils




Le mardi 1er avril 2014, la commune de Ouagadougou a initié une rencontre d’information et d’échanges avec les vendeurs de véhicules d’occasion installés dans la ville. Cette rencontre avait pour principal objectif, d’une part, de les informer sur la réglementation en vigueur relative à l’occupation du domaine public et d’autres parts, les entretenir sur les difficultés constatées dans l’exercice de cette activité.

Dans le souci d’interpeller les acteurs intervenant dans la vente des véhicules d’occasion sur le respect de la réglementation en vigueur relative à l’occupation du domaine public, la commune de Ouagadougou a organisé une rencontre d’information et d’échanges avec ces derniers. En outre, la rencontre a été l’occasion pour la commune de Ouagadougou de s’entretenir avec les vendeurs des véhicules d’occasion sur les problèmes constatés dans la pratique de cette activité. A cet effet, le commandant de la police municipale, Roger Ouango, qui avait a ses côtés le 1er adjoint au maire de la commune de Ouagadougou, Charles Niodogo, a fait l’état de la réglementation relative à l’occupation du domaine public. A en croire Roger Ouango, la prolifération des espaces de vente de véhicules d’occasion dans la ville de Ouagadougou a conduit à l’occupation anarchique de l’espace public. Selon le commandant de la police municipale, 95 à 99 % des promoteurs ne respectent pas les textes en termes d’occupation du domaine public, donc sont sans autorisation. Selon la réglementation, il est interdit de stationner les véhicules objet de vente au niveau des carrefours, car, a-t-il souligné, cela contribue à obstruer les voies et au pire des cas, provoque des accidents. Outre les carrefours, il est également interdit d’exercer ce type de commerce à proximité des lieux de culte, les hôpitaux et les cimetières. Des problèmes constatés et émanant de la vente, entre autres, a-t-il laissé entendre, il s’agit de l’insalubrité sur les espaces, l’utilisation nocturne des véhicules en vente et non immatriculés, sans assurance. Aussi, ces utilisations ne sont pas sans danger, a indiqué Roger Ouango. « Souvent, il y a certains employés qui, le soir ou les weekend, utilisent ces véhicules pour leurs usages personnels. Cela donne lieu à des excès de vitesse, provocant de graves accidents. Et parmi ces jeunes employés, il y a n’en qui n’ont pas de permis de conduire. Ce qui est pire, c’est que souvent ces véhicules sans immatriculation servent à des braquages. Et en pareils situations, il est difficile pour les services de sécurité d’identifier non seulement les auteurs, mais aussi, les sites de provenance de ces véhicules », a-t-il dit. Au regard de tous ces problèmes, Roger Ouango a laissé entendre que des échanges et des réflexions seront menées de concert avec le ministère des Transports pour que des plaques d’immatriculations spéciales soient mises à la disposition des vendeurs de véhicules d’occasion afin de permettre l’identification de ces derniers. Cette dernière information du commandant de la police municipale n’a pas laissé indifférent les vendeurs des véhicules d’occasion car, à l’unanimité, ils ont apprécié l’initiative et souhaitent voir sa réalisation. A la suite de Roger Ouango, parole a été donnée aux acteurs intervenant dans la vente des véhicules d’occasion. Par la voix de plusieurs intervenants, ils ont exposé les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leur métier. Concernant l’usage personnel de véhicules destinés à la vente, ils ont fait savoir qu’il y a un certain amalgame qui est fait. Car, ont-ils laissé entendre, ils ont pleine conscience de ce que leur métier leur rapporte beaucoup et par conséquence, ils ne peuvent se laisser aller à de tels comportements. Pour eux, le problème réside dans le fait que le secteur soit mal structuré et que, d’un jour à l’autre, certaines personnes s’improvisent vendeurs de voitures d’occasion. Ce sont ces derniers qui seraient la source des problèmes énumérés par le commandant de la police municipale.

Ils ont souhaité l’accompagnement de la municipalité pour la réglementation du secteur. Selon le premier adjoint au maire de la commune de Ouagadougou, Charles Niodogo, pour l’instant, la commune est à la phase de sensibilisation et il a bon espoir que le message sera entendu car, a-t-il indiqué, les vendeurs de véhicules d’occasion ont un mois pour se conformer à la réglementation en vigueur en matière d’occupation du domaine public.  Passé ce délai, la commune va passer à la vitesse supérieure, c’est-à-dire procéder au déguerpissent des vendeurs qui occupent illégalement le domaine public .

Par G. Maurice BELEMNABA

 Commentaires