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Institut de développement rural: 21 agents qualifiés à la gestion des fertilités des sols disponibles
Publié le mercredi 2 avril 2014   |  AIB




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Bobo-Dioulasso - L’Institut de développement rural (IDR) de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso (UPB) vient de mettre à la disposition des ministères techniques et des ONG, 21 agents dont 7 femmes. Ils ont reçu leurs diplômes de fin de formation, des Masters en gestion intégrée de la fertilité des sols, le jeudi 27 mars 2014 à Bobo-Dioulasso.

Ils sont 9 étudiants de la première promotion et 12 de la deuxième promotion, qui ont été célébrés le jeudi 27 mars 2014 au Centre de formation et de recherches (ex Centre de calcul) de Bobo-Dioulasso, par les autorités universitaires et les partenaires techniques et financiers, après deux années de formation.

Deux années dont 6 mois de stage de terrain aujourd’hui sanctionnés par des Masters en gestion intégrée de la fertilité des sols. Les récipiendaires ne cachent pas leur satisfaction à l’image de leurs majors respectifs Pascaline Téné Kima de la 1re promotion et Mahamadi Bélem de la 2e promotion.

La première promotion comprend 4 diplômés du Burkina Faso, 2 du Mali et 3 du Niger tandis que la 2e promotion comprend 8 diplômés du Burkina Faso en plus de 2 du Mali et 2 du Niger.

Selon le directeur de l’Institut de développement rural (IDR), Iréné Somda, cette formation a été possible grâce à l’accompagnement technique et financier de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA). La structure a sponsorisé 14 étudiants qui ont bénéficié des frais de logements, de séjour, de scolarité et de recherche, et chaque étudiant était bénéficiaire d’un téléphone portable. Néanmoins, 7 autres étudiants ont déboursé eux-mêmes 500 000 F CFA pour leurs frais de formation.

L’AGRA a injecté plus de 230 millions de francs CFA dans la formation. Elle a également œuvré au renforcement des capacités de l’IDR par l’équipement d’un laboratoire capable de faire des analyses courantes en sciences du sol.

A cela s’ajoutent l’achat d’une cinquantaine de livres spécialisés dans le domaine des sols, ainsi que l’acquisition du matériel didactique. L’AGRA a aussi permis l’achat d’un véhicule de 15 places pour les sorties de terrain.

AGRA et aussi les pionniers

Le mérite de la réussite de cette formation revient également, de l’avis de Iréné Somda, aux pionniers de l’IDR, notamment aux professeurs Michel Sédogo, Antoine Somé et Assane Bismarck Nacro, ainsi qu’au Dr Bernard Bassié. Chacun d’entre eux a apporté sa pierre à l’édification de l’IDR, du Master en gestion intégrée de la fertilité des sols et de la formation des deux promotions, a-t-il confié. Selon la représentante de AGRA, Dr Marie Rarieya, sa structure travaille en partenariat pour booster de manière rapide et durable, la productivité et les revenus des petits exploitants agricoles en majorité femmes, afin d’atteindre la sécurité alimentaire nutritionnelle pour l’Afrique. Elle a expliqué que le Programme de santé des sols vise à renforcer la capacité des spécialistes de sol par la formation en gestion intégrée de la fertilité des sols.

Le programme est en partenariat avec 10 universités africaines pour former 170 spécialistes des sols dont 40 docteurs et 130 masters dans 13 pays africains y compris le Burkina Faso. Au Burkina Faso, le programme a appuyé la formation de 15 étudiants en Master dont 7 Burkinabè, 4 Maliens et 4 Nigériens en sciences des sols avec un accent particulier sur le développement et la diffusion des pratiques de gestion de la fertilité des sols.

Le directeur de cabinet du ministre des Enseignements secondaire et supérieur, le Pr Kalifa Traoré a salué les efforts déployés par l’IDR pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent le système de production agricole dans un contexte marqué par le changement climatique et la dégradation continue des sols.

Il a expliqué que selon le Centre international pour la fertilité des sols et le développement agricole, l’Afrique perd chaque année 8 millions de tonnes métriques d’éléments nutritifs du sol et plus de 95 millions d’hectares de terres sont dégradés au point de réduire de manière significative la productivité. Aussi, pense-t-il que cette formation permettra aux services agricoles des pays du Sahel de disposer de cadres outillés dans la lutte pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

Wurotèda Ibrahima SANOU

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