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Sidwaya N° 7292 du 9/11/2012

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Protection des personnes handicapées : Un conseil national de 90 membres installé
Publié le vendredi 9 novembre 2012   |  Sidwaya


Cérémonie
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Cérémonie d`installation du comité inter ministériel des personnes personne vivant avec un handicape.
Jeudi 08 novembre 2012. Ouaga 2000.


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Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a installé, le jeudi 8 novembre 2012 à Ouagadougou, les membres du Conseil national multisectoriel pour la promotion et la protection des personnes handicapées (COMUC/Handicap). Ce conseil fraîchement installé a tenu sa première session au cours de la journée.

Créé le 15 mai 2012 par décret, le Conseil national multisectoriel pour la promotion et la protection des personnes handicapées (COMUC/ Handicap) a été officiellement installé le jeudi 8 novembre dernier, par le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Le conseil compte 90 membres issus des départements ministériels, des ONG, des structures décentralisées, des organisations et associations, etc.

Le Premier ministre, en s’adressant aux membres du COMUC /Handicap, leur a demandé d’assurer le leadership dans la promotion et la protection des droits des personnes vivant avec un handicap. D’autant plus que la question n’a jamais été traitée à la hauteur des attentes des personnes concernées. Or, a averti Luc Adolphe Tiao, « le handicap peut arriver à tout le monde, à tout moment ». Et ceux qui ont la chance de ne pas être frappés de handicap ont un devoir de solidarité envers ces derniers, a relevé le Premier ministre.

Il a reconnu cependant que plusieurs ONG et associations se battent depuis de nombreuses années pour la cause des personnes handicapées, avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Les personnes handicapées continuent à être victimes de stigmatisation, rencontrent des difficultés dans l’accès aux services sociaux de base et aux édifices publics. Alors, a-t-il soutenu, il est temps que l’Etat s’implique effectivement dans la protection des personnes handicapées. C’est pourquoi d’ailleurs, une loi a été adoptée en 2010 pour garantir à ces personnes, le minimum de leurs droits et quelques dispositions telles que la carte d’invalidité, la facilité d’accès à l’emploi, au transport et à la formation professionnelle ont été prises en leur faveur... Il a demandé au conseil de ne pas être une « caisse de résonnance du gouvernement », mais à travailler en synergie avec les autres structures pour non seulement changer la perception du handicapé dans nos sociétés mais aussi, d’améliorer leurs conditions de vie.

La ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Clémence Somé, présidente du COMUC/Handicap a indiqué que la première session du conseil a été consacrée à l’information des membres sur les dispositifs existants en matière de prise en charge du handicap au Burkina Faso. Les membres ont également échangé sur l’organisation de la prochaine rencontre et sur les actions à mener dans l’immédiat.

Pour Mme Somé, le COMUC/Handicap peut être considéré à la fois comme une structure d’accompagnement de l’action gouvernementale et un groupe de pression. Elle estime que le handicap ne doit plus être géré par son département seul, mais que tous les autres acteurs, y compris les collectivités territoriales ont leur rôle à jouer. C’est la raison d’être de ce conseil, qui vise à élargir la base, afin que chacun à son niveau prenne en compte la question du handicap dans ses projets et programmes. « Il nous faut nous donner plus d’idées pour la sensibilisation car nous estimons qu’il faut un changement de mentalité vis-à-vis du handicap », a-t-elle indiqué. Le COMUC/Handicap, selon sa présidente, peut être considéré également comme un groupe de pression en ce sens qu’il compte faire des propositions et suivre leur mise en œuvre au niveau des ministères. « Au cours des sessions à venir, chaque département devra faire le point de ses acquis en matière de handicap », a annoncé Mme la présidente.

Assetou BADOH

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