Lutte contre le VIH/SIDA : L’Assemblée nationale en croisade #aOuaga

Santé

Lutte contre le VIH/SIDA : L’Assemblée nationale en croisade

Publié le vendredi 9 novembre 2012 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Santé : Le président du Comité d’institution de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (CILS/AN), Roch Marc Christian Kaboré

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Santé 2012

Le Comité d’institution de lutte contre le VIH/SIDA de l’Assemblée nationale (CILS/AN) a organisé, du 15 au 19 octobre 2012, une semaine d’information et de sensibilisation sur le VIH/SIDA. Quatrième du genre depuis 2009, la semaine d’information du CILS/AN vise à communiquer autour de la problématique du VIH/SIDA avec le personnel parlementaire, les députés et les usagers de l’institution. Une initiative qui a rencontré le soutien constant du président de l’Assemblée nationale et président du Comité d’institution de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (CILS/AN), Roch Marc Christian Kaboré.

Dans le cadre des activités de son plan d’action 2012, le Comité d’institution de lutte contre le Sida de l’Assemblée nationale (CILS/AN) a organisé une semaine d’information et de sensibilisation sous le thème « La femme face au VIH/SIDA ». Quatrième du genre depuis 2009, la manifestation avait au programme, une animation de stand devant l’Assemblée nationale, une causerie-débats sur la thématique de la semaine de sensibilisation et une séance de dépistage.

L’animation du stand a été une occasion pour les membres du comité de donner des informations sur le mode de transmission du VIH, les types de comportement à risques, les différentes méthodes de prévention contre le VIH/SIDA et la manière d’utiliser sainement le préservatif masculin et celui féminin qui étaient servis au personnel de l’institution et aux visiteurs.

Au deuxième jour de la semaine, le président du Comité d’institution, Roch Marc Christian Kaboré est allé encourager le personnel de l’Assemblée nationale dans la sensibilisation et la lutte contre la pandémie. Il a félicité le Comité pour son dynamisme dans l’organisation des activités d’information et de sensibilisation. Il a appelé les groupes politiques au Parlement à continuer de s’investir dans la lutte contre le VIH/SIDA.

Dans son plaidoyer, la coordonnatrice du CILS/AN, Suzanne Zan/Ouédraogo, a souhaité que l’Assemblée nationale poursuive son appui financier au CILS/AN car, dit-elle, depuis deux ans, le Comité d’institution ne bénéficie plus d’un soutien financier du Secrétariat permanent du Comité national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (SP/CNLS-IST). Une requête qui a trouvé satisfaction dans l’intervention du président de l’Assemblée nationale.

« L’Assemblée nationale continuera de soutenir cette sensibilisation dans la lutte contre le VIH/SIDA et la prise en charge des PV/SIDA », a rassuré le Président Kaboré ».

Le thème de la semaine, « La femme face au Sida », a fait l’objet d’une conférence publique le mercredi 17 octobre 2012. Cette communication qui a enregistré la participation du personnel administratif de l’Assemblée nationale a été faite par le docteur Drabo, pharmacienne, du Centre d’information, de communication et de documentation (CIC-DOC).

La communicatrice, dans son exposé, a expliqué que la femme, du fait de sa vulnérabilité, est plus exposée que l’homme à la pandémie. Cette vulnérabilité résulte, selon elle, de plusieurs facteurs dont les principaux sont, entre autres, l’analphabétisme, la pauvreté.

Docteur Drabo a invité, à l’issue de son exposé, les uns et les autres à se faire, surtout, dépister. De nombreuses questions ont été posées par les participants à la conférence pour mieux comprendre. « Connaître son statut sérologique permet de prendre des dispositions pour ne pas se réinfecter lorsque l’on est déclaré positif, de protéger les autres et de se faire prendre en charge très tôt avant que la maladie ne se déclare. Cela permet également de bien se comporter si l’on est déclaré séro-négatif afin d’éviter de contracter le virus par des comportements à risques… », a conseillé le docteur Drabo.

La campagne d’information et de sensibilisation s’est terminée par le dépistage volontaire.

Etienne NASSA
DCRP/AN

Commentaires